Le Palais-sur-Vienne est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'agglomération de Limoges.
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Le Palais-sur-Vienne | |
La mairie du Palais. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Haute-Vienne |
Arrondissement | Limoges |
Intercommunalité | Communauté urbaine Limoges Métropole |
Maire Mandat |
Ludovic Géraudie 2020-2026 |
Code postal | 87410 |
Code commune | 87113 |
Démographie | |
Population municipale |
6 023 hab. (2019 ![]() |
Densité | 583 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 51′ 54″ nord, 1° 19′ 27″ est |
Altitude | Min. 221 m Max. 360 m |
Superficie | 10,33 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Limoges (banlieue) |
Aire d'attraction | Limoges (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Limoges-5 |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Le nom occitan de la commune est Lu Palaiç. Ses habitants sont appelés Palaisiens[1].
Le Palais-sur-Vienne est situé à l'est de l'agglomération de Limoges, dans la vallée de la Vienne. Son altitude varie entre 230 et 365 mètres.
Cette ville est desservie par la ligne STCL 8.
Le territoire communal est bordé au sud-est par la rivière la Vienne rejointe sur le territoire communal par son affluent le Palais.
Le Palais-sur-Vienne est limitrophe de cinq autres communes.
Rilhac-Rancon | ||
Limoges | ![]() |
Saint-Priest-Taurion |
Panazol | Saint-Just-le-Martel |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, mise en service en 1973[9] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[11] à 11,4 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[13].
Le Palais-sur-Vienne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Limoges, une agglomération intra-départementale regroupant 10 communes[17] et 187 364 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (46,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (38,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (41,6 %), forêts (23,6 %), prairies (13,2 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %), eaux continentales[Note 7] (5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,6 %), terres arables (3,5 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune du Palais-sur-Vienne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à trois risques technologiques, le transport de matières dangereuses, le risque industriel et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Vienne et la Mazelle. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2016[25],[23]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « Vienne du Palais à Beynac », approuvé le [26].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[27]. 11,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[28].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[23].
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO, classée seuil haut : Valdi (activités soumises à autorisation pour le traitement thermique de déchets dangereux)[29],[30].
La commune est en outre située en aval des barrages de Lavaud-Gelade, dans la Creuse, de Saint-Marc et de Vassivière, des ouvrages de classe A[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[32].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune du Palais-sur-Vienne est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[33].
La ville du Palais-sur-Vienne tire son nom du palais carolingien de Jocondiac attesté dès 794 par un diplôme du roi d'Aquitaine Louis le Pieux. Il avait cependant déjà disparu en tant que monument au début du XIe siècle. Cette résidence royale dont on ne connaît pas l'emplacement exact fut fréquentée par les souverains carolingiens de la fin du VIIIe siècle jusqu'en 832 au moins.
Le palais de Jocondiac apparaît en 794, comme le lieu d'émission du plus ancien diplôme connu de Louis le Pieux dit Louis le Débonnaire, fils de Charlemagne[34], qui ne portait jusqu'en 814 que le titre de Roi d'Aquitaine.
Charlemagne, qui aimait avec passion la chasse et les chevaux et dressait lui-même ses destriers de bataille, récompensait les éleveurs comme les poètes. Lorsque ce grand roi visitait les provinces, les intendants du domaine « étaient tenus d'amener au palais où Charlemagne se trouvait, le jour de la Saint-Martin d'hiver, tous les poulains, de quelqu'âge qu'ils fussent, afin que l'empereur, après avoir entendu la messe, les passât en revue ». Les Capitulaires de Charlemagne nous apprennent en outre que c'était dans sa maison de Jocondiac, près de Limoges, qu'il faisait la revue des poulains des provinces du centre[35].
La résidence fut utilisée après 814 par Pépin Ier, fils de Louis le Pieux (devenu à cette date empereur d'Occident) et son successeur sur le trône d'Aquitaine. À l'automne 832, y fut organisé un grand plaid convoqué par l'empereur Louis le Pieux qui y vint avec son épouse, Judith, et son jeune fils, Charles le Chauve.
L'église date de l'époque romane. Un cippe funéraire gallo-romain se situe devant l'entrée de l'église.
L'église du Palais a appartenu aux chanoines réguliers de Saint-Gérald-lès-Limoges au moins jusqu'en 1186[36]. Par la suite et avant 1217, la paroisse parviendra dans le patrimoine des Templiers et ce jusqu'en 1307[37] puis passe à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem jusqu'à la Révolution. La commanderie de Limoges dite aussi du Palais réunit alors plusieurs autres commanderies, appelées membres, sous son autorité au sein du grand prieuré et de la langue d'Auvergne[38]. Le presbytère actuel serait un reste du « château » siège du commandeur.
Dans la nuit du au , Georges Guingouin réussit, au péril de sa vie, à faire sauter les deux fours de l'usine de caoutchouc Wattelez, très importante pour l'économie de guerre allemande. En effet il n'existait en France que deux usines de caoutchouc, l'une au Palais-sur-Vienne, l'autre à Colombes.
Par trois fois, les , et , la RAF avait bombardé l’usine de Colombes. Hélas, la population avait été gravement atteinte et le maréchal Pétain, à la radio, avait habilement exploité cette situation (« ce sont encore des morts, des blessés, des foyers détruits »). Conscient de cette répercussion désastreuse, le Haut-État-Major allié avait demandé au mouvement « Combat » de détruire par l’explosif l’usine du Palais, mais cela n’avait pas été possible. Informé, Georges Guingouin, malgré les difficultés de déplacement depuis sa base en forêt de Châteauneuf-la-Forêt, distante de 30 km, décida de faire l’opération. Accompagné de René Duval qui s’était porté volontaire, dans la nuit du , il fit sauter deux chaudières. L'arrêt de cette usine pendant cinq mois fera perdre aux Allemands 1 500 tonnes de caoutchouc. Mais au retour dans leur camp, les deux maquisards tomberont dans une embuscade de la gendarmerie et il s'en faudra de peu qu’ils n’y perdent la vie.
L'usine de caoutchouc Wattelez, abandonnée depuis 1989, est désormais une vaste friche industrielle non dépolluée qui pose des problèmes pour l'environnement. La municipalité se bat pour un nettoyage du site, situé en bord de Vienne, tout près de Limoges. Ce nettoyage est finalement entamé en 2015 mais pourrait durer plusieurs années[39].
La commune est par ailleurs située dans l'emprise du projet de LGV Poitiers - Limoges, source de tensions politiques locales.
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Les armoiries du Palais-sur-Vienne se blasonnent ainsi : |
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Maire en 1942 | Félix Mitout | |||
Léon Raynaud | ||||
André Brun | PS | |||
Jean-Claude Cruveilher | PS | Professeur de mécanique Conseiller général du canton de Limoges-Le Palais (1985 → 2004) | ||
Isabelle Briquet[41] | PS | Ancienne assistante parlementaire Conseillère générale du canton de Limoges-Le Palais (2004 → 2015) 4e vice-présidente du conseil général de la Haute-Vienne (2011 → 2015) Conseillère départementale du canton de Limoges-5 (2015 → 2021) Présidente de l’Association des maires de la Haute-Vienne (2014 → 2020) | ||
En cours | Ludovic Géraudie | PS | Attaché territorial Conseiller départemental du canton de Limoges-5 (2021 → ) | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[43].
En 2019, la commune comptait 6 023 habitants[Note 10], en diminution de 0,63 % par rapport à 2013 (Haute-Vienne : −0,93 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
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330 | 159 | 401 | 424 | 479 | 467 | 532 | 558 | 564 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
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547 | 610 | 616 | 692 | 647 | 655 | 629 | 672 | 756 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
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770 | 721 | 885 | 1 043 | 1 263 | 1 170 | 1 513 | 1 600 | 2 162 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 |
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2 621 | 3 863 | 5 038 | 6 085 | 5 726 | 5 738 | 5 738 | 6 073 | 6 042 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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6 023 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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