Le territoire du Minihic-sur-Rance, étendu sur 391 hectares, se situe sur la rive gauche de la Rance, bordé au nord et à l'ouest par Pleurtuit et voisin au sud par Langrolay-sur-Rance.
La commune est limitrophe des Côtes-d'Armor, limite matérialisée par le ruisseau de la Houssaye. Son altitude est comprise entre 0 et 61 m.
Cadre géologique
Carte géologique du Massif armoricain, avec au nord-est le batholite mancellien et ses nombreux plutons de granite cadomien (Trégor, Lanhélin, Louvigné, Vire, Avranches…). Ce batholite dessine une ellipse de 150 km (d'Alençon à la Rance) sur 90 km (de Vitré à Vire)[1].
Le Minihic est localisée dans la partie médiane du domaine nord armoricain, unité géologique du Massif armoricain qui est le résultat de trois chaînes de montagne successives. Le site géologique de Le Minihic se situe plus précisément dans un bassin sédimentaire essentiellement briovérien limité au sud par un important massif granitique cadomien, le pluton de Lanhélin qui fait partie d'un ensemble plus vaste, le batholite mancellien[2],[3].
L'histoire géologique de la région est marquée par le cycle cadomien (entre 750 et 540 Ma) qui se traduit par la surrection de la chaîne cadomienne qui devait culminer à environ 4 000 m. À la fin du Précambrien supérieur, les sédiments briovériens environnants sont fortement déformés, plissés et métamorphisés par l'orogenèse cadomienne qui implique un fort épaississement crustal, formant essentiellement des schistes et des gneiss[4] matérialisés dans la région par la bande de «schistes et gneiss de Langrolay[5]». L'épaississement, consécutif à l'écaillage tectonique du domaine orogénique, provoque la fusion crustale à l'origine de la mise en place des dômes anatectiques (migmatites de Guingamp et Saint-Malo, développées aux dépens des sédiments briovériens) qui est datée entre 560 et 540 Ma[6]. Les massifs granitiques du Mancellien[7] scellent la fin de la déformation ductile de l'orogenèse cadomienne[8].
Les micaschistes et paragneiss à grain fin, en bancs décimétriques et finement foliés, affleurent dans l'anse de la Landriais, au niveau du chantier naval[9]. Une évolution très nette du métamorphisme et de l'intensité de la déformation peut être constatée par comparaison avec l'affleurement de Langrolay-sur-Rance[10].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]
Moyenne annuelle de température: 11,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 0,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Dinard», sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950[17] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[18],[Note 5], où la température moyenne annuelle évolue de 11,4°C pour la période 1971-2000[19], à 11,6°C pour 1981-2010[20], puis à 11,9°C pour 1991-2020[21].
Urbanisme
Typologie
Le Minihic-sur-Rance est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[22],[23],[24].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Malo, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[25],[26].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[27]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[28],[29].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,3% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (46%), zones urbanisées (27,4%), terres arables (11,1%), prairies (9,2%), forêts (4,1%), eaux maritimes (1,7%), zones humides côtières (0,5%)[30].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[31].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Menehy en 1474, le Ménihil en 1679[32], le Ménihic au XVIIIesiècle[réf.nécessaire].
Le toponyme est issu du vieux-bretonmanac’h, du latin monachus. Ce mot qui désignait un territoire appartenant aux moines, a pris ensuite le sens d’asile, de lieu de refuge[33]. Le suffixe –ic n’a pas de signification étymologique affirmée. Il ne reste aucun vestige du passage des moines. Le mot minihi en gallo-romain signifie: lieu sacré, ce qui peut être rattaché aux minihys du Moyen Âge qui étaient des lieux d'asile, mais aucune source ne relate cet endroit.[réf.nécessaire]
Au XVIIesiècle, Le Ménéhil est un simple bailliage formant cinq fiefs comprenant Cordouin, La Franchise, La Vieuxville, les Vignes et la Ville-aux-Rats.
À partir du XVIIesiècle, le Minihic apparaît comme un quartier excentré de la paroisse de Pleurtuit[réf.nécessaire]. Elle ne possède pas de chapelle en propre, mais trois qui sont domestiques et celle de Notre-Dame du Houx servait aux besoins spirituels des habitants de ce quartier.
En 1803, le père Gallet, curé de Pleurtuit, demanda l'érection d'un oratoire au Ménéhil. Une église y fut bâtie et le lieu érigé en paroisse. Louis-Philippe par une ordonnance royale du accorde cette faveur aux gens de Minihy. Ce fut Mgr Godefroy Brossay-Saint-Marc (1803-1878) qui le de la même année érigea la nouvelle paroisse et désigna Guillaume Ollivier comme recteur de 1843 à 1865.
Du XIXeau premier quart duXXesiècle, la construction navale en bois a permis le développement de la commune. La commune comptait 42 constructeurs de marine au XIXesiècle. Dans l'anse de La Landriais, il y eut jusqu’à huit chantiers navals. Vestige de ce glorieux passé, une cale sèche, en bois, qui permettait de mettre les bateaux au sec le temps des réparations nécessaires. Cette cale, construite vers 1908 ne servit qu'une trentaine d'années, victime de l'abandon de la voile et des constructions en bois. Abandonnée, elle se dégrada rapidement. En 1996, une association locale entreprit sa restauration qui s’acheva en 2008[réf.nécessaire]. Aujourd’hui cet édifice est inscrit à l’inventaire des monuments historiques.
Le , le Conseil des ministres dissout le conseil municipal sur proposition du préfet d'Ille-et-Vilaine. En cause, l'absence de budget pour les années 2010, 2011 et 2012, et l’absence de délibération depuis [35].
À la suite d'une nouvelle élection, le nouveau conseil municipal est installé le . François Moreau est élu maire.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1846. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[41].
En 2019, la commune comptait 1 483 habitants[Note 8], en augmentation de 5,18% par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine: +5,84%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1846
1851
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1 412
1 285
1 322
1 450
1 364
1 378
1 398
1 263
1 149
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1891
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1 124
1 091
989
1 006
987
931
916
867
848
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1946
1954
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
827
730
747
721
791
978
1 148
1 267
1 295
Évolution de la population [modifier], suite (3)
2006
2009
2014
2019
-
-
-
-
-
1 298
1 397
1 399
1 483
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Deux cales permettent l'accostage ou la mise à l'eau de petites embarcations, l'une en pierre à la Landriais, accessible en voiture, et l'autre en bois sur la grève de Garel, non accessible en voiture.
Depuis son chargement en sable, la grève de Garel est également la plage du Minihic, au gré des marées rythmées par le barrage de la Rance.
L'anse de Garel abrite environ 150 mouillages de bateaux de plaisance, en zone non échouable (variable selon le tirant d'eau).
Hébergement
Un camping municipal, ouvert l'été, domine la Rance.
Randonnée
Les berges de la Rance accueillent des chemins de randonnée tout le long du territoire de la commune, avec quelques passages où il est nécessaire de remonter à l'intérieur des terres, comme à l'anse de la Landriais. La Richardais au nord et Dinan au sud peuvent ainsi être reliées à pied.
Santé
La commune est dotée d'un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).
Économie
La commune dispose de quelques commerces de proximité:
agence postale;
bar;
boulangerie;
épicerie ;
salon de coiffure;
dépôt et vente de meuble;
entreprise d'informatique.
Trois chantiers navals de plaisance sont implantés sur son territoire, l'un au Grand Val, à la sortie sud du village, un autre à Tanet et le dernier à la Landriais.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Monuments historiques
La commune compte trois monuments historiques:
la chapelle Sainte-Anne, reconstruite en 1660, est la chapelle du manoir de Saint-Buc, lui-même entièrement reconstruit en 1755. Elle a été inscrite par arrêté du [45],[46];
le manoir du Houx, édifié aux XVIIeetXVIIIesiècles, et sa chapelle, inscrits par arrêté du [47];
la cale sèche de la Landriais, implantée dans le chantier naval situé en bord de Rance. Elle a été construite en 1908 par le constructeur naval François Lemarchand. L’ouvrage a été inscrit par arrêté du [48].
La chapelle Sainte-Anne.
Le manoir du Houx.
La cale sèche de la Landriais en 2016.
Autres monuments
Le manoir de Montrivage, situé sur la route de Langrolais, appartenait à Vincent Gravé, sieur du Houx. Sa chapelle a disparu[49].
Le manoir des Auffenais, du XVIesiècle ou avant, propriété de 1919 à 1945 des écrivains Jérôme et Jean Tharaud[50].
Le château de Saint-Buc, qui a appartenu au sénateur Léon Jenouvrier [51].
Le moulin à marée de Fosse Mort, à l'état de ruine. On peut y trouver les restes du moulin ainsi que son bassin de retenue avec le mur de fermeture. Au nord, il subsiste les ruines de logis avec dépendances assez importantes[52].
Le moulin à marée de la Herviais, à l'état de ruines. On y trouver les restes du moulin ainsi que son bassin de retenue avec le mur de fermeture. Au sud-ouest, l'ancienne maison de meunier et sa dépendance ont été rénovés à la fin des années 1980[53].
La chapelle Saint-Vincent de Montrivage (disparue).
Le calvaire du Taluet, ou Talhuet, XVesiècle[54], en granit, le Christ entouré de la Vierge et de saint Jean, au verso, une Vierge à l’Enfant, situé à l'intersection de la rue du Général de Gaulle et de la rue de Bel-Air[55].
L’église Saint-Malo.
La mairie.
Moulin à marée de Fosse Mort.
Personnalités liées à la commune
Léon Jenouvrier (1846, Le Minihic-1932, Rennes), homme politique, sénateur.
William Kennedy Laurie Dickson (1860, Le Minihic-1935), inventeur et pionnier du cinéma.
Louis-Joseph Lebret (1897, Le Minihic-1966, Paris), économiste et prêtre dominicain.
Philippe de Dieuleveult (1951-1985), animateur de télévision, journaliste reporter d'images, inhumé au Minihic.
Nolwenn Lemesle (1978), réalisatrice française, née au Minihic[56].
Notes et références
Notes
Population municipale 2019, légale en 2022.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[14].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
De Mancellia, nom latin de la région du Maine, domaine structural de la partie nord-est du Massif armoricain dénommé en 1949 par le géologue Pierre Pruvost. Il est caractérisé par un Précambrien récent au sein duquel se sont mis en place des granitoïdes intrusifs antérieurement au dépôt des terrains paléozoïques; ce domaine surélevé a été épargné par les transgressions marines du Cambrien.
Géologie de la France, éditions du BRGM, , p.11.
François de Beaulieu, La Bretagne. La géologie, les milieux, la faune, la flore, les hommes, Delachaux et Niestlé, , p.15.
(en) Richard Simon D'Lemos, The Cadomian Orogeny, Geological Society Publishing House, , p.128.
Hubert Lardeux, Claude Audren, Bretagne, Masson, , p.30.
«La schistosité associée aux plis n'est plus ici une schistosité de crénulation mais une nouvelle foliation qui recoupe la précédente parallèle à la stratification».
Hubert Lardeux, Claude Audren, Bretagne, Masson, , p.34.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Erwan Vallerie, Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez = Traité de toponymie historique de la Bretagne, An Here, (ISBN2-86843-153-4 et 978-2-86843-153-0, OCLC63764620), p.118
« Étymologie et Histoire de Le Minihic-sur-Rance », La lettre de l’ABREC, no40, 13 juillet 2008, p.2.
«Chapelle Sainte-Anne», notice noPA00090632, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Il y a des toponymes en buc dans cette région, mais corrompus ou avec des finales variables. On admet qu'un hagionyme a été remplacé par Anne et Joseph. L'explication de Buc par un nom de saint breton Budoc est très vraisemblable. Philippe Jouët commente ainsi ce nom (Eurosked, janvier 2020): «Budoc s'était installé en Domnonée où il devint évêque de Dol. Budoc est une graphie du vieux-breton pour ce qui était prononcé 'büðoc /'byðog/. (La finale -oc s'est conservée dans quelques noms de haute Bretagne (Saint-Judoce, Vignoc) et a souvent donné -euc. Le ð intervocalique s'est souvent amuï en breton parlé. On peut donc poser sans difficulté l'évolution phonétique suivante en breton: vers le XIIIesiècle 'büðəc > 'büəc > 'büəc > 'bük. La forme désormais monosyllabique fut notée plus ou moins phonétiquement buc en langue romane. Il n'y a pas d'obstacle à écrire en breton 'Sant Budog: chapelle de saint Budoc du Minihic / Chapel Sant Budog ar Minic'hi[réf.nécessaire].
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