Le Mesnil-Amelot est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
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Le Mesnil-Amelot | |
![]() La nouvelle mairie et le parc paysager. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Meaux |
Intercommunalité | CA Roissy Pays de France |
Maire Mandat |
Alain Aubry 2020-2026 |
Code postal | 77990 |
Code commune | 77291 |
Démographie | |
Gentilé | Mesnilois |
Population municipale |
1 068 hab. (2019 ![]() |
Densité | 109 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 01′ 05″ nord, 2° 35′ 41″ est |
Altitude | Min. 87 m Max. 121 m |
Superficie | 9,84 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mitry-Mory |
Législatives | 7e circonscription du Val-d'Oise |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le Mesnil-Amelot est situé au nord-est de la plateforme aéroportuaire de Roissy-Charles de Gaulle. Malgré cette proximité, la commune conserve encore un aspect champêtre au cœur du Pays de France.
Le Mesnil-Amelot faisait partie autrefois de la Goële.
Moussy-le-Vieux | ||
Mauregard | ![]() |
Villeneuve-sous-Dammartin |
Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) |
Mitry-Mory, Compans | Thieux |
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1].
L'altitude varie de 87 mètres à 121 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 103 mètres d'altitude (mairie)[2].
La commune n’est traversée par aucun cours d'eau[3].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 11,1 °C |
La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[4]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[6]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Creil, qui se trouve à 28 km à vol d'oiseau[7], où la température moyenne annuelle évolue de 10,2 °C pour la période 1971-2000[8], à 10,9 °C pour 1981-2010[9], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[10].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[11],[12],[13].
Le Mesnil-Amelot est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[17] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[20],[21].
La commune compte 54 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (53,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (48,8 %), terres arables (46,4 %), zones urbanisées (4,8 %)[23].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[24],[25],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Roissy Pays de France, approuvé le et porté par la communauté d’agglomération Roissy Pays de France[26].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[27]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 373 dont 61,9 % de maisons et 37,3 % d’appartements.
Parmi ces logements, 83,4 % étaient des résidences principales, 3,5 % des résidences secondaires et 13,1 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 44,7 % contre 53,1 % de locataires[28] -[Note 5], dont 25,7 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 6] et, 2,3 % logés gratuitement.
La commune est desservie par les lignes d'autocars No 16, No 701, No 702, No 751, No 755 et No 95.01 du réseau de bus CIF.
Il est prévu que la gare terminus de la ligne 17 de Grand Paris Express soit située au Mesnil-Amelot. La gare sera située au nord du bourg, à proximité de la route de Paris (D 401). La ligne 17 étant en tranchée ouverte à ce niveau, les quais seront situés 6 mètres sous le niveau du sol. Sa mise en service est prévue en 2030[29].
Avant la Révolution française, le village porte le nom de Le Ménil Madame Rance[30],[31]. Madame Rance était la mère de Guillaume d'Annet et de Gauthier, vicomte de Dammartin. Il semble, toutefois, au vu des différents noms du village, qu'on ajoutait le nom des seigneurs et des dames qui le possédaient afin de le distinguer des autres Mesnil.
En effet, après s'être appelé Ménil Madame Rance, il prend le nom de Mesnil-Couturier, Mesnil-Desvieux et Mesnil-Amelot[30]. Par la suite, il reçoit le nom de Mesnil en France, Mesnil sous Dammartin-en-Goëlle pour reprendre le nom qu'il porte actuellement[30].
« Mesnil », toponyme très répandu en France, à partir de mansionem, le bas-latin a créé un nouveau terme dérivé du mot latin mansionile[32], diminutif de mansio, demeure, habitation, maison. Devenu en français médiéval maisnil, mesnil, « maison avec terrain »[33].
Le Mesnil-Amelot est longtemps simplement une dépendance de la seigneurie et du marquisat de Mauregard Le seigneur de Mesnil-Amelot a alors haute, basse et moyenne justice sur toute la paroisse, qui est en outre un bailliage.
L'église date du XVIe siècle. Commencée sous le règne de Charles VIII de France, elle est terminée sous le règne de François Ier, en 1531.
En 1787, le village compte sur son territoire 12 fermes et 1700 arpents de terres labourables. Le Mesnil-Amelot forme alors 6 fiefs : Le fief Prémont (46 arpents), le fief Mariavanne (25 arpents) du duc d'Uzès, le fief Saint André (12 arpents 50 perches), le fief de Guivry, le fief de Sablonnières (50 perches) et un autre fief de 5 arpents appartenant au lieutenant général de police de Meaux.
Pendant la guerre de 1870, les Prussiens y établissent un camp d'approvisionnement, ce qui ne les empêche pas de mettre le feu à la mairie et autres lieux, la population tout entière ayant fui à Paris.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1971 | 2008 | Maurice Droy | Agriculteur | |
2008[34] | En cours (au 11 avril 2016) |
Alain Aubry | DVD | Infirmier Vice-président de la CA Roissy Pays de France (2016 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[35] |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [36],[37].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune du Mesnil-Amelot est assurée par la Communauté d'agglomération Roissy Pays de France pour la collecte, le transport et la dépollution[38],[39],[40].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[41]. La Communauté d'agglomération Roissy Pays de France assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[38],[42].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la Communauté d'agglomération Roissy Pays de France qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [38],[43].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[45].
En 2019, la commune comptait 1 068 habitants[Note 7], en augmentation de 26,54 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
740 | 743 | 741 | 682 | 657 | 695 | 690 | 654 | 658 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
581 | 618 | 610 | 556 | 516 | 530 | 540 | 582 | 542 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
532 | 560 | 580 | 522 | 576 | 574 | 604 | 559 | 611 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
572 | 559 | 1 458 | 823 | 705 | 565 | 682 | 851 | 997 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 068 | - | - | - | - | - | - | - | - |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués au Mesnil-Amelot depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint en 1975 avec 1 458 habitants.
Un centre de rétention administrative lié à l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle[48], destiné à emprisonner les étrangers dépourvus de titre de séjour, est construit au Mesnil par Bouygues dans les années 2000. Il a une capacité nominale de 240 places[49]. Les salariés de la Cimade quittent ce centre en , pour protester contre les mauvais traitements et les dénis de justice dont ils sont témoins[50],[51]. Claudine Lepage, qui visite le centre avec deux autres sénateurs en , le décrit ainsi: « les conditions de vie sont terribles, vraiment honteuses. Avec la chaleur actuelle, c’est épouvantable. (...) Le vacarme des avions qui décollent toutes les deux minutes ajoute de l’angoisse à tout ça. J’ai déjà visité une prison et je peux vous assurer que les conditions n’étaient pas aussi terribles »[52]. Pendant la pandémie de Covid-19, le conseil d’État, rejette la requête de la Cimade demandant la fermeture du CRA, estimant que « les conditions de rétention sont compatibles avec les prescriptions sanitaires de lutte contre le virus ». En août 2020, l’Agence régionale de santé (ARS) déclenche une enquête sanitaire et découvre un cluster. Les retenus testés positifs au coronavirus sont transférés dans un bâtiment réservé aux personnes contaminées du centre de rétention de Vincennes[53].
Le Mesnil-Amelot dispose d’une école élémentaire, située 4 bis rue de Brouet. Cet établissement public, inscrit sous le code UAI (Unité administrative immatriculée ) : 0 770 289 W, comprend 148 élèves (chiffre du Ministère de l'Éducation nationale)[54]. Il dispose d’un restaurant scolaire.
La commune dépend de l'Académie de Créteil ; pour le calendrier des vacances scolaires, Le Mesnil-Amelot est en zone C.
En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 308, représentant 861 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 21 440 euros[55].
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 4 850, occupant 422 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 57,9 % contre un taux de chômage de 8,7 %.
Les 33,5 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,5 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 2 % de retraités ou préretraités et 21 % pour les autres inactifs[56].
En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 240 dont 2 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 17 dans l’industrie, 10 dans la construction, 195 dans le commerce-transports-services divers et 16 étaient relatifs au secteur administratif[57].
Ces établissements ont pourvu 16 637 postes salariés.
Le Mesnil-Amelot est dans la petite région agricole dénommée la « Goële et Multien », regroupant deux petites régions naturelles, respectivement la Goële et le pays de Meaux (Multien)[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[58].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[59]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 6 en 1988 à 4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de 134 ha en 1988 à 97 ha en 2010[58]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles duMesnil-Amelot, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[58],[Note 9] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 6 | 5 | 4 |
Travail (UTA) | 28 | 18 | 4 |
Surface agricole utilisée (ha) | 805 | 471 | 389 |
Cultures[60] | |||
Terres labourables (ha) | 786 | 443 | 389 |
Céréales (ha) | 555 | s | 224 |
dont blé tendre (ha) | 300 | 187 | s |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 181 | s | s |
Tournesol (ha) | s | ||
Colza et navette (ha) | s | s | 86 |
Élevage[58] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 10]) | 0 | 0 | 0 |
Le Mesnil-Amelot compte un seul monument historique sur son territoire.
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