Le Guislain est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 143 habitants[Note 1].
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Le Guislain
L'église Saint-Pierre.
Administration
Pays
France
Région
Normandie
Département
Manche
Arrondissement
Saint-Lô
Intercommunalité
Villedieu Intercom
Maire Mandat
Michel Lhullier 2020-2026
Code postal
50410
Code commune
50225
Démographie
Gentilé
Guislenais
Population municipale
143 hab. (2019 )
Densité
27 hab./km2
Géographie
Coordonnées
48° 58′ 20″ nord, 1° 13′ 44″ ouest
Altitude
Min. 100 m Max. 141 m
Superficie
5,39 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton de Villedieu-les-Poêles
Législatives
Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Le Guislain
Géolocalisation sur la carte: France
Le Guislain
Géolocalisation sur la carte: Manche
Le Guislain
Géolocalisation sur la carte: Normandie
Le Guislain
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Géographie
La commune est entre Coutançais et Pays saint-lois, dans le centre-Manche. L'atlas des paysages de la Basse-Normandie classe la commune à l'ouest de la «Manche centrale», caractérisée par un bocage fermé au faible relief[1]. Son bourg est à 8,5 km au nord-ouest de Percy, à 22 km au sud-ouest de Saint-Lô, à 18 km au nord de Villedieu-les-Poêles et à 21 km au sud-est de Coutances.
Le bourg du Guislain est traversé par la route départementale no51 qui permet au sud-ouest de rejoindre Hambye et au nord-est Saint-Lô. En limite ouest, elle croise la D 27 traversant la commune en son centre, passant par l'église et menant à La Haye-Bellefond à l'est et vers Coutances au nord-ouest. La D 29 en partage un parcours commun en limite ouest et conduit à Maupertuis au sud et à Notre-Dame-de-Cenilly au nord-ouest. L'A84 est accessible par Percy à 16 km au sud (sortie 38 à La Colombe vers Rennes) ou par Tessy-sur-Vire à 19 km à l'est (sortie 39 à Pont-Farcy vers Caen).
Si Le Guislain est entièrement dans le bassin de la Sienne, son territoire est partagé entre les bassins de deux de ses affluents. Les eaux de la moitié occidentale alimentent l'Hambyote qui retrouve le fleuve côtier sur la commune d'Hambye voisine, tandis que la partie orientale est dans le bassin de la Soulles, principalement par son affluent le ruisseau de la Girardière qui délimite le territoire au sud-est. Le bourg, excentré en limite nord-ouest, est en amont de la source d'un autre affluent de la Soulles qu'il rejoint à quelques kilomètres au nord, au Pont-Brocard (Dangy).
Le point culminant (141 m) se situe au sud, près du lieu-dit la Girardière de Haut, en limite avec Hambye. Le point le plus bas (100 m) correspond à la sortie d'un bras de l'Hambyote du territoire, près du lieu-dit le Manoir, à l'ouest. La commune est bocagère.
Les lieux-dits sont, du nord-ouest à l'ouest, dans le sens horaire: le Bourg, le Cœur de la Ville, le Beauregard, le Champ Vallon, la Croix Épaule (au nord), les Nauderies, la Gabanterie (à l'est), les Landes, la Girardière, la Girardière de Haut (au sud), le Bouillon, le Haut Bouillon, la Roullerie, l'Ermitage, les Rivières, le Manoir et la Huberdière (à l'ouest)[2].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]
Moyenne annuelle de température: 10,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 0,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 14,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Condé-sur-Vire_sapc», sur la commune de Condé-sur-Vire, mise en service en 1968[11] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[12],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,1°C et la hauteur de précipitations de 937,5 mm pour la période 1981-2010[13].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Granville – pointe du Roc», sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à 30 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 11,6°C pour la période 1971-2000[15] à 11,9°C pour 1981-2010[16], puis à 12,4°C pour 1991-2020[17].
Urbanisme
Typologie
Le Guislain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[18],[19],[20].
La commune est en outre hors attraction des villes[21],[22].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100,1% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: zones agricoles hétérogènes (42,5%), terres arables (30,2%), prairies (27,4%)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes le Guillain en 1231, de Guillouin vers 1280, le Guillain en 1327, le Guillouin en 1395[25].
Le toponyme serait issu d'un anthroponyme. Albert Dauzat et Charles Rostaing y décèlent le féminin germaniqueGisila[26]. Pour René Lepelley, il s'agit de Guilain[27].
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2019, la commune comptait 143 habitants[Note 8], en augmentation de 17,21% par rapport à 2013 (Manche: −0,97%, France hors Mayotte: +2,17%).
Le Guislain a compté jusqu'à 550 habitants en 1821.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
461
512
522
550
529
535
462
468
443
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
400
409
395
366
370
359
341
351
335
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
301
295
280
246
287
311
296
260
246
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
212
229
154
163
141
122
115
114
121
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
135
143
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Lieux et monuments
Le manoir.
Église Saint-Pierre des XVe – XIXesiècles.
Ferme-manoir des Houssin de Saint-Laurent du XVIIesiècle.
Ancien presbytère du XVIesiècle.
Manoir du Bel du XVIesiècle.
Château de la Judée du XVIIesiècle.
Activité et manifestations
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Personnalités liées à la commune
Benjamin Auguste Léonor Houssin de Saint-Laurent (1771-1854): officier général des armées de la République et de l'Empire, originaire de la commune dont il fut maire de 1829 à 1832.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1695, (ISBN2600028846).
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, (ISBN2-905461-80-2 (édité erroné), BNF36174448), p.141.
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