Le Chefresne est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Percy-en-Normandie.
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La commune est située dans le sud du Pays saint-lois. L'atlas des paysages de la Basse-Normandie la place dans l'unité du Bocage en tableaux située principalement à l'est de Saint-Lô, mais qui comporte une exclave au sud-ouest dont fait partie Le Chefresne, et caractérisée par «une série de vallées parallèles sud-ouest/nord-est» aux «amples tableaux paysagers»[2]. Son bourg est à 3,5 km au sud-est de Percy, à 10 km au nord-est de Villedieu-les-Poêles et à 12 km au nord-ouest de Saint-Sever-Calvados[3].
Le bourg du Chefresne est traversé par la route départementale no58 reliant Percy au nord-ouest à Saint-Sever-Calvados au sud-est. Elle y croise la D 208 rejoignant la route Villedieu-Saint-Lô à l'ouest et la D 28 (limitant le territoire au sud-est) menant à Tessy-sur-Vire à l'est. L'A84 peut être atteinte par Pont-Farcy (sortie 39) au nord-est ou par Villedieu-les-Poêles (sortie 38) au sud-ouest.
Le Chefresne est entièrement dans le bassin de la Sienne, par ses affluents la Gièze, qui délimite le territoire au nord, et le Tancray, faisant fonction de limite au sud. Le principal affluent de la Gièze, la rivière du Chefresne, collecte les eaux de la plus grande partie de la commune et arrose le bourg.
Le point culminant (228 mètres) se situe à l'extrême est, près du lieu-dit le Chêne Guérin. Le point le plus bas (115 mètres) correspond à la sortie du territoire de la rivière du Chefresne, un sous-affluent de la Sienne par la Gièze, à l'ouest. La commune est bocagère.
La pluviométrie annuelle avoisine les 1 100 mm[4]. La station météorologique la plus proche est celle de Granville-Cap Lihou, distante de 32 kilomètres, dont les données sont comparables, atténuées par la position plus continentale.
Les lieux-dits sont, du nord-ouest à l'ouest, dans le sens horaire, la Cardonnerie, les Guérendes, les Vallées, Meslin, le Moulin Girard, la Bévinière, la Cavée (au nord), la Crespinière, Hamel Castel, le Chêne Guérin, le Neufbourg de Haut, le Neufbourg, Hinet, la Loudière, la Massière, le Pont (à l'est), la Brunetière, le Hamel du Bois, le Bourg, la Maheudière, la Biliardière, la Logerie, le Domaine, la Salmonière, le Guibaret, le Buisson, la Coudraye (au sud), le Hamel au Prince, la Fidelière, la Thihardière, le Hamel au Dormeur, la Clémentière, la Belle Chaise, la Belouze, la Huberdière, les Naudières, le Court Champ, la Présentière, le Hamelet, Langloisière (à l'ouest), la Monnerie, Villeneuve, le Gros Chêne, la Dainoisière, le Rocher, la Lande et le Hamel de Val[5].
Le nom de la localité est attesté sous les formes de Cava Fraxino 1155, de Cheiffresne en 1213[7].
Si le frêne, arbre des forêts tempérées bien adapté aux bocages, semble bien à l'origine du toponyme, l'épithète le précédant fait débat. Pour Albert Dauzat et Charles Rostaing, il tire son origine du latincaput, «tête», caractérisant ainsi un lieu avec un grand frêne[8]. René Lepelley y voit le latin cavus, «creux», par l'ancien françaischave[9]. D'autres suivent cet avis, citant l'ancien français chief fresne, cheif fresne, chef fresne, «frêne creux»[10].
Il s'agit d'un toponyme médiéval précoce (étant donné l'absence initiale d'article). Une telle appellation évoquant un arbre remarquable est souvent liée en toponymie à la notion de limite (de domaine, de fief, de paroisse, de juridiction…).
Le gentilé est Chefresnais.
Histoire
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Le , Le Chefresne intègre avec Percy la commune de Percy-en-Normandie[11] créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no2010-1563 du de réforme des collectivités territoriales. Les communes du Chefresne et Percy deviennent des communes déléguées et Percy est le chef-lieu de la commune nouvelle.
Héraldique
Les armes de la commune du Chefresne se blasonnent ainsi: Parti: au premier d'argent au frêne de sinople, au second d'azur à la croix huguenote d'or; le tout sommé d'un chef de gueules chargé d'un léopard d'or armé et lampassé d'azur[12].
1ertour (51,61% de votants): Nicolas Bay (FN) 29,25%, Hervé Morin (Union de la droite) 28,30%, Yanic Soubien (EÉLV) 16,04%, Nicolas Mayer-Rossignol (Union de la gauche) 8,49%, Nicolas Calbrix (DLF) 5,66%.
2etour (53,00% de votants): Hervé Morin (Union de la droite) 40,54%, Nicolas Bay ([FN) 36,04%, Nicolas Mayer-Rossignol (Union de la gauche) 23,42%.
1ertour (79,72% de votants): Marine Le Pen (FN) 25,15%, François Hollande (PS) 20,36%, Nicolas Sarkozy (UMP) 19,76%, François Bayrou (MoDem) 16,77%, Jean-Luc Mélenchon (FG) 6,59%, Nicolas Dupont-Aignan (DLR) 5,39%.
2etour (82,49% de votants): Nicolas Sarkozy (UMP) 51,52%, François Hollande (PS) 48,48%.
Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[20]. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Percy-en-Normandie le et Dominique Zalinski devient maire délégué suivie de Yohann Leroutier en mai 2020[21].
Politique environnementale
En 2010, le conseil municipal choisit un fournisseur d'électricité à partir d'énergies renouvelables (Enercoop). Le territoire est entretenu en désherbage alternatif, et la commune s'engage également dans des chantiers humanitaires au Togo[22].
En , le maire Jean-Claude Bossard est mis en garde à vue, dans le cadre de son opposition active à la construction d’une ligne à très haute-tension (THT) reliant le futur EPR de Flamanville au réseau électrique national. Il démissionne, suivi de tous les membres du conseil municipal, qui sont réquisitionnés et conduits de force par la gendarmerie pour assurer le scrutin du premier tour des élections législatives[23].
Démographie
En 2019, la commune comptait 305 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2008, 2013, 2018, etc. pour Le Chefresne[24]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 1].
Le Chefresne a compté jusqu'à 884 habitants en 1836.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
764
710
838
811
876
884
851
832
833
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
840
806
761
799
833
754
738
714
685
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
626
617
588
507
518
547
540
518
506
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2008
2013
2018
491
452
320
292
264
279
302
297
303
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
305
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Lieux et monuments
Le cimetière, le petit temple protestant (voué au culte) et le grand temple inachevé sont classés aux monuments historiques[27]. Aidée d'un donateur, la commune qui avait racheté le site en 2001, entreprend des travaux de restauration achevés en 2010[28].
Église Saint-Pierre (vestiges du XIIesiècle, le reste plusieurs fois remanié, dont une grande partie au XIXesiècle).
Monument aux morts dans le cimetière.
Le petit temple.
Le grand temple protestant inachevé.
L’église Saint-Pierre.
Le monument aux morts.
Activité et manifestations
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Personnalités liées à la commune
Théophile Maupas (1874-1915), un des quatre caporaux de Souain, et son épouse, Blanche, étaient instituteurs au Chefresne[29]. Blanche (1883-1962) mena une longue lutte pour réhabiliter la mémoire de son mari et des autres fusillés pour l'exemple, ce qui fut obtenu pour les caporaux de Souain en . Le téléfilm Blanche Maupas (2009) raconte cette lutte (il n'a pas été tourné dans la commune).
Georges Gautier (1901 au Chefresne - 1945), résistant. Il est arrêté en puis déporté à Dachau où il meurt du typhus en [30].
Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
Ernest Nègre - 1996 - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1244 - (ISBN2600001336)
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, (ISBN2-905461-80-2 (édité erroné), BNF36174448), p.94.
Catherine Bougy, Stéphane Laîné, Pierre Boissel - 2003 - À l'ouest d'oïl, des mots et des choses...: - Page 23.
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