Le Caule-Sainte-Beuve est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Pour les articles homonymes, voir Caule et Sainte Beuve.
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La commune est constituée d'un ensemble de hameaux agricoles normands situés en limite de la Basse Forêt d'Eu[1], limité au sud par l'ancienne RN 29 (actuelle RD 929).
Le Caule-Sainte-Beuve est constitué de divers hameaux:
Le Caule, chef-lieu de la commune;
Les Ventes-Mésangères, qui fut jusqu'en 1822 une commune;
Sainte-Beuve-aux-Champs], qui fut jusqu'en 1824 une commune;
L'Aventure;
Le Bord des Bois;
Génétrelle.
Hydrographie
Une source intermitente du fleuve côtier l'Yères se trouve dans le vallon dénommé le Puits à Corbeau[1].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 9,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 1,5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 9,2 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Forges», sur la commune de Forges-les-Eaux, mise en service en 1959[8] et qui se trouve à 18 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5°C et la hauteur de précipitations de 827,2 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Abbeville», sur la commune d'Abbeville, dans le département de la Somme, mise en service en 1922 et à 41 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,2°C pour la période 1971-2000[12] à 10,6°C pour 1981-2010[13], puis à 11°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Le Caule-Sainte-Beuve est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,5% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (43,8%), forêts (28,9%), prairies (23,2%), zones agricoles hétérogènes (2,5%), zones urbanisées (1,5%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Toponymie
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Le nom de la localité est attesté sous les formes Chaable en 1119, Caable fin du XIIe siècle[22].
Cette dénomination, issue du latin catabola pour abattre , du grec kata (dictionnaire historique Robert), aurait la même originie la même origine que le terme forestier chablis, qui désigne des arbres abattus ou déracinés par le vent ou la tempête[23].
L'hagiotoponyme, Sainte-Beuve, est emprunté à l'ancienne commune Sainte-Beuve-aux-Champs en 1824[24].
Histoire
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« Un ciseau poli en silex, une hachette polie de même matière et un marteau perforé en diorite, long de 9 centimètres et ayant la forme d'une masse à cailloux » de l'époque néolithique ont été découverts dans la commune au XIXesiècle[25].
Des tuiles romaines ont été découvertes aux Ventes-Mésangères[24].
En 1634 est créée une verrerie au Caule, puis une autre en 1830. Elles fonctionnent peu de temps[26].
L'ancienne gare des Landes-le-Caule, devenue une habitation.
La commune du Caule, instituée par la Révolution française, absorbe en 1822 celle de Les Ventes-Mésangères et devient Le Caule-les-Ventes. En 1824, celle-ci absorbe Sainte-Beuve-aux-Champs et prend son nom actuel du Caule-Sainte-Beuve[24].
La gare des Landes-le-Caule, situé aux Landes-Vieilles-et-Neuves en limite du Caule, était desservie de 1906 à 1947 par la ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique Aumale-Envermeu des Chemins de fer départementaux de la Somme (bien que située en Seine-Maritime).
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la sixième circonscription de la Seine-Maritime.
La commune était membre de la petite communauté de communes du canton d'Aumale, créée fin 2001.
Dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale prévu par la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prescrit que les intercommunalités à fiscalité propre doivent, sauf exceptions, regrouper au moins 15 000 habitants, celle-ci a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle, dont la commune est désormais membre.
Professeur de français et histoire-géographie au lycée professionnel de Neufchâtel-en-Bray Réélue pour le mandat 2020-2026[29],[23]
Articles connexes: Histoire des maires de France et Nomination des maires sous la Troisième République française.
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].
En 2019, la commune comptait 482 habitants[Note 9], en augmentation de 0,84% par rapport à 2013 (Seine-Maritime: +0,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
459
334
408
402
770
791
834
839
838
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
841
826
808
814
772
731
688
662
700
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
610
630
603
569
585
571
547
605
586
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
577
513
472
418
432
402
366
364
448
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
485
482
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Après des essais infructueux d'installation de distributeurs automatiques de boucherie et de pain[33], une boulangerie a ouvert en mars 2019 dans une ancienne boucherie devenue propriété communale[34].
Une cidrerie artisanale est présente depuis la fin des années 2000[35] et un brasseur artisanal s'est implanté dans la commune fin 2018[36]
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Barthélémy ou Sainte-Beuve, à Sainte-Beuve, qui conserve des éléments du XIesiècle, mais date principalement des XVIIeetXVIIIesiècles.
Église Saint-Éloi, aux Ventes-Mésangères, du XVIIesiècle, en briques rouges.
Église Saint-Jean, au Caule, dont le chœur en briques rouges, est du XVIe ou du XVIIesiècle, mais la nef de 1822 et le clocher du XVIIIesiècle. Elle contient un beau retable en bois à colonnes torses du milieu du XVIIesiècle qui proviendrait de l'ancien couvent des pénitants de Neufchâtel[26].
La maison forestière de Penthièvre aux Ventes-Mésangères, datant de 1881, propriété de la commune[37] et utilisée comme gite à l'entrée de la Forêt d'Eu[1].
Au hameau du Bord des Bois (basse forêt d'Eu), traces du Fossé du Roy (ancien retranchement mis au jour par l'association Détours en Bresle, édifié au cours des XIIeetXIIIesiècles entre le royaume de France et le duché de Normandie).
Un arbre remarquable est référencé, le Hêtre du Mont-Robert[38]
L’Aventure dans les Arts
Un village L'Aventure est cité dans le poème d’Aragon, Le Conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[39].
Il n'existe pas de commune de ce nom en France métropolitaine, ni dans les DOM-TOM.
Toutefois, le Géoportail de l'IGN[40] trouve sous ce nom un hameau du Caule-Sainte-Beuve. ViaMichelin propose à cet endroit un hameau orthographié Laventure.
Compte tenu de la taille de ce hameau, cette localisation n'est pas convaincante et il est préférable de retenir que l'Aventure est un hameau du Bec-Hellouin.
Personnalités liées à la commune
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Roger Cressent (1911-1989), enseignant, combattant volontaire de la résistance, chevalier de la Légion d'honneur, né au Caule-Sainte-Beuve[réf.nécessaire].
Sergent Pierre Dauge, opérateur radio d'un avion français LeO 45 no29 abattu au Caule-Sainte-Beuve le lors de la Bataille de France. Il est le seul tué des quatre membres de l'équipage et une rue de la commune porte son nom. Une stèle se trouve devant le cimetière de Sainte Beuve aux champs[41],[42].
Abbé Delforge, né en 1911, curé du village de 1948 à 1995, soit près d'un demi-siècle. Il est à l'origine de la transformation du presbytère en mairie[23].
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Décédé le 13/05/1908
Décédé le 24/10/1928
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
François de Beaurepaire - 1979 - Les noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime - Page 57.
«À la découverte de Caule Sainte-Beuve: Chaque semaine cet été, Le Réveil vous propose de découvrir un village de la vallée de la Bresle à travers son histoire, un personnage marquant ou bien encore un lieu incontournable de la commune. Cette semaine, direction Le Caule-Sainte-Beuve», Le Réveil, édition Bresle Oise Somme, no3668, , p.14.
L. Quenouille, «Inventaire des découvertes pour les temps néolithiques dans l'arrondissement de Neufchâtel-en-Bray», Bulletin de la société normande d'études préhistoriques, t.V, , p.56-109 (lire en ligne, consulté le ).
Abbé Cochet, Répertoire archéologique du département de la Seine-Inférieure: rédigé sous les auspices de l'Académique des sciences, belles-lettres et art de Rouen, Paris, Imprimerie nationale, coll.«Répertoire archéologique de la France», , 652p. (lire en ligne), p.178, lire en ligne sur Gallica.
M. Coffin, G. et L. Gaudefroy, Promenade géographique historique touristique en Pays de Bray et en Vallée d'Yères, Tome VI. Editions Bertout (ISBN2-86 743 196-4) page 169 Maires du Caule Ste Beuve
Vincent Bény-Thoreux, «Municipales: partira ou partira pas?», Le Réveil, édition Oise normande, no3522, , p.13.
Vincent Bény-Thoreux, «Chantal Benoit: «Je suis encore plus motivée»», Le Réveil, édition Bresle Oise Somme, no2630, , p.15.
Vincent Beny, «Les distributeurs de viande et pain près d’Aumale sont fermés: À peine un an après leur installation, les deux distributeurs de viande et de pain au Caule Sainte-Beuve et Illois près d’Aumale sont à l’arrêt. Sans surprise pour beaucoup», Le Réveil, (lire en ligne, consulté le ).
Vincent Beny, «Une boulangerie ouvrira le 18 mars au Caule-Sainte-Beuve, près d’Aumale (Seine-Maritime): Les nouveaux boulangers de Richemont ont décidé d'ouvrir une annexe au Caule-Sainte-Beuve, près d'Aumale. Ouverture prévue le 18 mars», Le Réveil, (lire en ligne, consulté le ).
Raphaël Moury, «Le Caule-Sainte-Beuve: Monique et Dominique Leroux produisent du cidre et du vinaigre de cidre: Le Caule-Sainte-Beuve. Monique et Dominique Leroux produisent depuis une dizaine d’années du cidre et du vinaigre au sein de la cidrerie du Petit clos», Paris Normandie, (lire en ligne, consulté le ),Site de la cidrerie du Petit Clos.
Vincent Beny, «Brasserie Sainte-Beuve. Les premières bières attendues en novembre près d’Aumale: Les premières bières de la brasserie Sainte-Beuve devraient sortir en novembre prochain. La cave Silène et la bière Cauloise sont très attendues», Le Réveil, (lire en ligne, consulté le ).
«Le Caule-Sainte-Beuve: la commune achète un gîte rural: La commune a racheté la maison forestière», Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
Louis Aragon, «Le Conscrit des cent villages», publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poètes: France, 1940-1945, Paris: Seghers, 2004 (2eédition). (ISBN2-232-12242-5), p.373-375
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