Le Brouilh-Monbert (Lo Brolh e Montverd en gascon) est une commune française située dans le centre du département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Auch, un territoire céréalier et viticole qui s'est également constitué en pays au sens aménagement du territoire en 2003.
Le Brouilh-Monbert
Le hameau de Monbert.
Administration
Pays
France
Région
Occitanie
Département
Gers
Arrondissement
Mirande
Intercommunalité
Communauté de communes du Val de Gers
Maire Mandat
André Baldini 2020-2026
Code postal
32350
Code commune
32065
Démographie
Gentilé
Broubertains, Broubertaines
Population municipale
249 hab. (2019 )
Densité
19 hab./km2
Géographie
Coordonnées
43° 40′ 05″ nord, 0° 23′ 41″ est
Altitude
123 m Min. 115 m Max. 246 m
Superficie
12,96 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Auch (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton d'Auch-1
Législatives
Première circonscription
Localisation
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Le Brouilh-Monbert
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Le Brouilh-Monbert
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Le Brouilh-Monbert
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Baïse, le Petit Rhône et par divers autres petits cours d'eau.
Le Brouilh-Monbert est une commune rurale qui compte 249 habitants en 2019. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Auch. Ses habitants sont appelés les Broubertains ou Broubertaines.
Géographie
Localisation
Le Brouilh-Monbert est une commune située à environ 16 km à l'ouest d'Auch.
L'altitude de la commune varie entre 115 et 246 mètres. La superficie est de 1 296 hectares[2].
Le Brouilh-Monbert se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[3].
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par la Baïse, le Petit Rhône, le ruisseau de la Hountasse, le ruisseau de Lartigau, le ruisseau d'en Pédoulin et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 20 km de longueur totale[5],[Carte 1].
La Baïse, d'une longueur totale de 187,6 km, prend sa source dans la commune de Capvern et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Léger, après avoir traversé 52 communes[6].
Réseaux hydrographique et routier duBrouilh-Monbert.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat du Bassin du Sud-Ouest», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]
Moyenne annuelle de température: 13,6°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 9,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 10,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Auch», sur la commune d'Auch, mise en service en 1985[12] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,1°C et la hauteur de précipitations de 685,4 mm pour la période 1981-2010[14].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Auch», sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à 16 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 13,1°C pour 1981-2010[15] à 13,5°C pour 1991-2020[16].
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[17],[18],[19].
Urbanisme
Typologie
Le Brouilh-Monbert est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[20],[I 1],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auch, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (65,1%), zones agricoles hétérogènes (26%), forêts (6,4%), zones urbanisées (2%), prairies (0,5%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune duBrouilh-Monbert est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Baïse. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[25]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1992, 1999, 2009 et 2018[26],[23].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux duBrouilh-Monbert.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 130 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 130 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 93% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2002 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[23].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[29].
Toponymie
En 1793, le nom est Loubrouil. En 1801, on trouve à la fois Loubrouil et Le Brouilh. En 1974, le nom devient Le Brouilh-Monbert, par suite de l'absorption de la commune de Monbert[2].
Histoire
Il a existé dès le Moyen Âge une seigneurie de ce nom. Le premier seigneur connu est Géraud du Brouilh cité en 1142.
En 1618 Dame Brandelise de St-Lary prieure du couvent est en conflit avec ses fermiers sur le revenu des années 1616 et 1617, les récoltes en grains et en vin ayant été endommagées. En août 1684 Nobles Dames Blaïse de Rey prieure, Marie de Lagarde, Marguerite de Montes-quieu, Susanne du Malartic, Isabeau Duranty, Marguerite de Belmont, Jeanne d'Ardenx, Anne de Boué, Roze de Meilhan, Andrée de Forgues, Roze Daspe, Marie d'Auziran, Jeanne de Clarenx, Anne de Beaulieu, religieuses professes, empruntent 600 livres pour leur nourriture à M. Bernard Roubert chanoine de St-Orens: leurs grains et vins ayant été entièrement grêlés.
En 1974, la commune de Le Brouilh absorbe celle de Monbert[2].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].
En 2019, la commune comptait 249 habitants[Note 6], en augmentation de 15,28% par rapport à 2013 (Gers: +0,58%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1841
1846
1851
1856
258
224
225
244
232
209
217
227
232
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
238
216
206
193
200
191
194
189
186
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
189
195
169
180
172
156
164
171
158
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2019
160
228
202
207
212
253
226
227
249
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[33].)
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 89 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 210 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 500 €[I 4] (20 820 € dans le département[I 5]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 140 personnes, parmi lesquelles on compte 78,4% d'actifs (67,6% ayant un emploi et 10,8% de chômeurs) et 21,6% d'inactifs[Note 8],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Auch, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 37 emplois en 2018, contre 42 en 2013 et 31 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 95, soit un indicateur de concentration d'emploi de 38,9% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,5%[I 10].
Sur ces 95 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 25 travaillent dans la commune, soit 26% des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 78,9% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,1% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 20% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
15 établissements[Note 9] sont implantés au Brouilh-Monbert au [I 13].
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,7% du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 15 entreprises implantées au Le Brouilh-Monbert), contre 14,6% au niveau départemental[I 14].
Agriculture
La commune est dans le «Haut-Armagnac», une petite région agricole occupant le centre du département du Gers[35]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 24 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 12 en 2000 puis à 12 en 2010[37] et enfin à 12 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 50% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51% de ses exploitations[38],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 794ha en 1988 à 914ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 33 à 76ha[37].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Tour en ruine.
Ancien moulin à vent privé.
Église Saint-Jean-l'Évangéliste.
L'église Saint-Jean-l'Évangéliste et la tour alentour.
L'église Saint-Jean-l'Évangéliste de Monbert.
Inscription révolutionnaire située dans le porche de l'église.
Monbert est un castelnau circulaire et clos par des murs.
Cimetière avec abside romane.
Ancien moulin à vent privé.
Personnalités liées à la commune
Raoul Béon (1911-1943), médecin-militaire français, Compagnon de la Libération[39], Mort pour la France le à Takrouna, est né à Montbert.
Voir aussi
Bibliographie
Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol.I: Arrondissement d'Auch, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 460p. (ISBN2-9505900-7-1, BNF39151085)
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[36].
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Michel de La Torre, Gers: Le guide complet de ses 462 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll.«Villes et villages de France», (ISBN2-7399-5032-2, BNF35576310).
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