Lavoux est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
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Lavoux | |
![]() Château de Bois-Doucet. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Vienne |
Arrondissement | Poitiers |
Intercommunalité | Communauté urbaine du Grand Poitiers |
Maire Mandat |
Maguy Lumineau 2020-2026 |
Code postal | 86800 |
Code commune | 86124 |
Démographie | |
Population municipale |
1 185 hab. (2019 ![]() |
Densité | 79 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 35′ 47″ nord, 0° 31′ 49″ est |
Altitude | Min. 99 m Max. 129 m |
Superficie | 15,03 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Poitiers (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Chasseneuil-du-Poitou |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Les habitants se nomment les Lavousiens et les Lavousiennes.
La commune se situe à la croisée des routes de Chauvigny (11 km), de Châtellerault (25 km), de Poitiers (15 km du centre ville) et du Futuroscope (15 km).
Liniers | ||
Bignoux | ![]() |
Bonnes |
Sèvres-Anxaumont | Saint-Julien-l'Ars | Jardres |
La région de Lavoux présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées. C'est un pays de carrières, entouré de cultures céréalières et localisé à proximité de la forêt domaniale de Moulière.
Le terroir se compose[1] :
En 2006, 67 % de la superficie de la commune étaient occupés par l'agriculture, 28 % par des forêts et des milieux semi-naturels, et 5 % par des zones construites et aménagées par l'homme (voirie)[2]. La présence de milieux naturels et semi-naturels riches et diversifiés sur le territoire communal permet d’offrir des conditions favorables à l’accueil de nombreuses espèces pour l'accomplissement de leur cycle vital (reproduction, alimentation, déplacement, refuge). Forêts, landes, prairies et pelouses, cours d’eau et zones humides … constituent ainsi des cœurs de biodiversité et/ou de véritables corridors biologiques.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chapelle-Moulie », sur la commune de La Chapelle-Moulière, mise en service en 1951[9] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de précipitations de 697,9 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 17 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,7 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[15].
Lavoux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,7 %), forêts (28 %), zones agricoles hétérogènes (18,8 %), zones urbanisées (6,5 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Lavoux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[24]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[25]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[26]. 95,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[27].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1999 et 2010, par la sécheresse en 1989 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[22].
La commune étant située dans le périmètre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nucléaire de Civaux, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 9]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d’iode stable[Note 10],[28],[29].
Le nom du village dérive du latin lavatorium qui signifie lavoir[30].
Depuis 2015, Lavoux est dans le canton de Chasseneuil-du-Poitou (no 1) du département de la Vienne. Avant la réforme des départements, Lavoux était dans le canton no 24 de Saint-Julien-l'Ars dans la 1re circonscription.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1800 | François Terrason | ||
1800 | 1813 | Jacques Girault | ||
1813 | 1815 | Antoine Joseph César de Lattre de Tassigny | ||
1815 | 1815 | Antoine Brissonnet | ||
1816 | 1816 | N. Peronet | ||
1816 | 1826 | Hugues Alexandre Joseph Meunier (à partir de 1821, âgé et malade, il est dans l'incapacité d'exercer son mandat et Lavoux est sous tutelle d'un administrateur) | ||
1826 | 1830 | Ferdinand Vezien de Montmartin (gendre du précédent) | ||
1830 | 1843 | Antoine Brissonnet | ||
1843 | 1848 | André Roy | ||
1848 | 1852 | François Serre | ||
1852 | 1870 | Antoine Brissonnet | ||
1870 | 1878 | Paulin Brissonnet | ||
1878 | 1880 | Jacques Guillot | ||
1880 | 1888 | François Serre | ||
1888 | 1890 | Désiré Brissonnet | ||
1890 | 1892 | François Serre | ||
1892 | 1900 | Jacques Girault | ||
1900 | 1904 | Célestin Deforges | ||
1904 | 1919 | Louis Girault | ||
1919 | 1944 | Jean Brissonnet | ||
1944 | 1945 | Henri Barillet | ||
1945 | 1953 | Henri Fleurant | ||
1953 | 1955 | Alphonse Fleurant | ||
1955 | 1959 | Savin Martin | ||
1959 | 1977 | Maurice Pouvreau | ||
1977 | 1999 | Jean-François Lachaume | ||
mars 2008 | avril 2014 | Jean-Jacques Pain | ||
avril 2014 | Maguy Lumineau |
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[34].
En 2019, la commune comptait 1 185 habitants[Note 11], en augmentation de 5,52 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
288 | 384 | 351 | 705 | 661 | 753 | 837 | 885 | 884 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
999 | 1 017 | 1 014 | 622 | 711 | 819 | 812 | 725 | 803 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
795 | 753 | 824 | 753 | 883 | 793 | 763 | 641 | 639 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
617 | 637 | 568 | 748 | 881 | 1 008 | 1 103 | 1 115 | 1 177 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 185 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2008, selon l’Insee, la densité de population de la commune était de 74 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[37], il y a dix exploitations agricoles en 2010 contre neuf en 2000. Lavoux est une des rares communes du département de la Vienne qui voit le nombre d'exploitations augmenter en 10 ans
Les surfaces agricoles utilisées ont logiquement augmenté (+ 17 %) et sont passées de 844 hectares en 2000 à 988 hectares en 2010. 46 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 35 % pour les oléagineux (colza), 3 % pour le fourrage et 1 % reste en herbes. En 2000, un hectare (0 en 2010) était consacré à la vigne.
La société CARRIERES DE LA VIENNE exploite les carrières situées sur le territoire communal.
La pierre de Lavoux est extraite et utilisée pour la construction de maisons et bâtiments (cité des Castors à proximité de Poitiers), pour des aménagements intérieur et extérieur. Elle est exportée à l’étranger pour la restauration d’édifices ou des monuments historiques (la cathédrale de Lausanne en Suisse). Elle est également utilisée en sculpture (les vases et les statues du Jardin des Tuileries à Paris).
La pierre de Lavoux a ainsi été utilisée pour la construction de l'Opéra de Paris et de la façade des Galeries Lafayette (Paris).
Sur la quinzaine de carrières au plus fort de l’exploitation de la pierre, seules deux carrières sont encore en activité.
Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[38], il y a un arbre remarquable sur la commune qui est un chêne rouvre situé sur le domaine de Bois Doucet.
La commune possède une bibliothèque publique qui détient environ 2 400 ouvrages.