Latillé est une commune du Centre-Ouest de la France, située au sud-ouest du bourg de Vouillé dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
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Latillé | |
![]() Église Saint Cybard de Latillé | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Vienne |
Arrondissement | Poitiers |
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut-Poitou |
Maire Mandat |
Benoît Dupont 2020-2026 |
Code postal | 86190 |
Code commune | 86121 |
Démographie | |
Population municipale |
1 458 hab. (2019 ![]() |
Densité | 58 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 37′ 10″ nord, 0° 04′ 34″ est |
Altitude | Min. 117 m Max. 163 m |
Superficie | 25,17 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Poitiers (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vouneuil-sous-Biard |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.latille-mairie.fr |
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Selon l'usage, le gentilé des habitants de Latillé est Latillacquois (Latillacquoise)[1].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vouille », sur la commune de Vouillé, mise en service en 1990[8] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de précipitations de 649,8 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 18 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[14].
Ayron | ||
Vasles (Deux-Sèvres) |
![]() |
Chiré-en-Montreuil |
Boivre-la-Vallée |
Latillé est traversée par l'Auxances.
Latillé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69 %), prairies (11,7 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), forêts (7,1 %), zones urbanisées (3,7 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Latillé est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Auxance. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 1999 et 2010[23],[21].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[24]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[25]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[26].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[21].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Latillé est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[27].
Le nom de la ville proviendrait du latin tilia qui signifie tilleul. Ce nom évoquerait les nombreux tilleuls qui ont été plantés dans le bourg[28].
Durant la Seconde Guerre mondiale, le maire de Latillé, le Dr Roux, entre en résistance. Il refuse de faire l’affichage des avis et ordres de l’occupant, et organise le réseau Buckmaster dans la Vienne. Il est déporté en Allemagne[29].
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Les réformes successives de la Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien ouvert quelques demi journées par semaine. Elle est ouverte le matin excepté le lundi et le dimanche.
Il y a un marché dominical de 8 heures à 13 heures et le lundi selon les mêmes horaires.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2019, la commune comptait 1 458 habitants[Note 9], en diminution de 4,02 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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980 | 1 056 | 1 064 | 1 169 | 1 181 | 1 254 | 1 249 | 1 350 | 1 400 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 381 | 1 355 | 1 346 | 1 344 | 1 342 | 1 375 | 1 415 | 1 416 | 1 415 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 371 | 1 349 | 1 286 | 1 219 | 1 168 | 1 175 | 1 180 | 1 123 | 1 183 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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1 069 | 972 | 1 013 | 1 239 | 1 305 | 1 355 | 1 417 | 1 425 | 1 515 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 440 | 1 458 | - | - | - | - | - | - | - |
La densité de population de la commune est de 57 hab./km2. Celle du département est de 61 hab./km2. Elle est de 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et de 115 hab./km2 pour la France (INSEE- 2008).
Selon la direction Régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Foret de Poitou-Charentes[34], il n'y a plus que 28 exploitations agricoles en 2010 contre 34 en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées ont augmenté et sont passées de 2 383 hectares en 2000 à 2 535 hectares en 2010[34]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares.
44 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre pour 71 % mais aussi de l'orge), 36 % pour les oléagineux (essentiellement du colza et un peu de tournesol), 11 % pour le fourrage et 4 % reste en herbes. En 2000, deux hectares étaient consacrés à la vigne[34].
Huit exploitations en 2010 (contre douze en 2000) abritent un élevage de bovins (898 têtes en 2010 contre 863 en 2000). six exploitations en 2010 (contre onze en 2000) abritent un élevage d'ovins (1 488 têtes en 2010 contre 2 336 têtes en 2000)[34]. Cette évolution est conforme à la tendance globale du département de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destiné à la production de viande, a diminué de 43,7 % de 1990 à 2007[35]. En 2011, le nombre de têtes dans le département de la Vienne était de 214 300[36]. L'élevage de volailles qui n'existait pas en 2000 concerne cinq exploitations en 2010 (13 163 têtes)[34].