Larrivière-Saint-Savin est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).
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Larrivière-Saint-Savin | |
L'église de Larrivière. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Landes |
Arrondissement | Mont-de-Marsan |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays grenadois |
Maire Mandat |
Christophe Larrose 2020-2026 |
Code postal | 40270 |
Code commune | 40145 |
Démographie | |
Population municipale |
615 hab. (2019 ![]() |
Densité | 36 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 46′ 12″ nord, 0° 25′ 35″ ouest |
Altitude | Min. 45 m Max. 134 m |
Superficie | 16,85 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Grenade-sur-l'Adour (banlieue) |
Aire d'attraction | Mont-de-Marsan (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Adour Armagnac |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Commune située dans le Tursan dans le vignoble du même nom. La commune jouxte la ville de Grenade-sur-l'Adour et celle de Saint-Maurice-sur-Adour dont elle n'est séparée que par l'Adour.
Saint-Maurice-sur-Adour | Grenade-sur-l'Adour | Bordères-et-Lamensans |
Montgaillard | ![]() |
Renung |
Fargues | Buanes | Classun |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Grenade-sur-Ad », sur la commune de Grenade-sur-l'Adour, mise en service en 1990[8] et qui se trouve à 1 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de précipitations de 983,8 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Mont-de-Marsan », sur la commune de Mont-de-Marsan, mise en service en 1945 et à 15 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,5 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[14].
Larrivière-Saint-Savin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Grenade-sur-l'Adour, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[18] et 3 092 habitants en 2018, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66 %), forêts (23,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,2 %), prairies (2,2 %), zones urbanisées (1,7 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Larrivière-Saint-Savin est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Adour. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2009 et 2014[26],[24].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 4,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 291 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 28 sont en en aléa moyen ou fort, soit 10 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[24].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[29].
La localité s'est d'abord appelée « Saint-Savin », la paroisse se développant au XIIe siècle autour de l'« oratoire de Saint-Savin », de style roman, qui fut détruit en 1569 par les protestants. Une église de style gothique lui succéda, elle-même détruite en 1860.
La commune avait abandonné son ancien nom pour celui de « Larrivière » et ce n'est qu'en 2006 que le nom de l'ancienne paroisse a été accolé au nom initial de la commune.
Jusqu'au décret n° 2006-808 du portant changement de nom de communes, la commune portait officiellement le nom de Larrivière (appellation qui subsistera dans tous les documents antérieurs et restera fréquente dans de nombreux documents postérieurs).
Un camp gaulois et un mégalithe gravé du XIe siècle sont les rares traces d'un passé ancien.
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Blasonnement :
Écartelé : au 1er d'argent au carreau de gueules sur lequel broche un rais d'escarboucle accolé en orle et pommeté d'azur, au 2e d'or à trois pals de gueules, au 3e d'or à deux vaches de gueules, accornées, accolées et clarinées d'azur passant l'une au-dessus l'autre (de Béarn), au 4e de gueules au léopard d'or lampassé du champ; le tout posé sur une champagne d'argent chargée d'un bois de sinople sur lequel broche la chapelle du lieu, perronnée de trois degrés, d'or, ouverte et ajourée de sable[30]. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
2001 | 2012 | Claude Milet | DVD | Directeur abattoir volaille |
2012 | 2020 | Jean-Luc Lamothe | DVD | Cadre assurances |
2020 | En cours | Christophe Larrose |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].
En 2019, la commune comptait 615 habitants[Note 7], en augmentation de 1,15 % par rapport à 2013 (Landes : +4,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
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