Lantabat est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine. Ce nom correspond à la vallée incluant les villages originels: Ascombéguy (Azkonbegi, «œil de blaireau»), Behaune, Saint-Étienne (Jondoni Estebe) et Saint-Martin (Donamarti)[Carte 1].
Lantabat - Landibarre
Behaune vu depuis le col d'Ipharlatze.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement
Bayonne
Intercommunalité
Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire Mandat
Patrick Etchegaray 2020-2026
Code postal
64640
Code commune
64313
Démographie
Gentilé
Landibartar
Population municipale
275 hab. (2019 )
Densité
9,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées
43° 15′ 03″ nord, 1° 07′ 24″ ouest
Altitude
Min. 91 m Max. 624 m
Superficie
28,86 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre
Législatives
Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Lantabat - Landibarre
Géolocalisation sur la carte: France
Lantabat - Landibarre
Géolocalisation sur la carte: Pyrénées-Atlantiques
La commune de Lantabat se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].
Elle se situe à 101 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, à 54 km de Bayonne[4], sous-préfecture, et à 14 km de Saint-Palais[5], bureau centralisateur du canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2].
La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Palais[2].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[6]:
Larceveau-Arros-Cibits (3,0 km), Ostabat-Asme (4,4 km), Ainhice-Mongelos (5,6 km), Gamarthe (5,6 km), Iholdy (5,8 km), Ibarrolle (6,0 km), Suhescun (6,2 km), Bunus (6,3 km).
Sur le plan historique et culturel, Lantabat fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[7]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[8]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[9],[10]. D'après l'Académie de la langue basque la commune est dans l'Ostabarret (Oztibarre), au sud-est de ce territoire. Toutefois historiquement la vallée de Lantabat est un territoire autonome possédant sa propre assemblée la représentant au Parlement du royaume de Navarre[11].
La région est une région de flyschs du Crétacé supérieur, très épais (plusieurs kilomètres) et à fort pendage[Carte 2]. Ce type de terrain est peu propice aux captages d'eau, inexistants sur la commune qui est alimentée par les sources Zahagui et Hastokia à Hosta et Ur Belcha à Musculdy[13] dépendantes du massif karstique des Arbailles.
La région est située en zone sismique 4[14] correspondant à un risque moyen. L'évènement récent (depuis 1980) le plus important s'est produit en 2012. Situé à 5km de profondeur, sa magnitude était ML=2,2[15], donc trop faible pour être ressenti.
Hydrographie
Réseaux hydrographique et routier de Lantabat.
La commune est drainée par la Joyeuse, le ruisseau Saint-Martin, Azkongarateko erreka, un bras de la Joyeuse, Cernaiseko erreka, Etchepaldeko erreka, Gamberazahareko erreka, Jelosseko erreka, Munhoko erreka, Otheguiko erreka, Saucaneko erreka, Teilerako erreka, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 33 km de longueur totale[16],[Carte 3].
La Joyeuse, d'une longueur totale de 26,7 km, prend sa source dans la commune d'Iholdy et s'écoule vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Bidouze à Amendeuix-Oneix, après avoir traversé 7 communes[17].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[18]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[19].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[18]
Moyenne annuelle de température: 13,6°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 0,8 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 5,9 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 9,2 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[21] complétée par des études régionales[22] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Aicirits», sur la commune d'Aïcirits-Camou-Suhast, mise en service en 1993[23] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[24],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 14,1°C et la hauteur de précipitations de 1 216,7 mm pour la période 1981-2010[25].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Biarritz-Pays-Basque», sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et à 41 km[26], la température moyenne annuelle évolue de 14,1°C pour la période 1971-2000[27], à 14,3°C pour 1981-2010[28], puis à 14,6°C pour 1991-2020[29].
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats» et «Oiseaux», constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 7].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la «directive Habitats»: «la Bidouze (cours d'eau)»[31], d'une superficie de 2 570ha, un vaste réseau hydrographique drainant les coteaux du Pays basque[32],[Carte 4].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
les «landes, bois et prairies du bassin de la Bidouze» (11 263,46ha), couvrant 25 communes du département[34];
le «réseau hydrographique de la Bidouze et annexes hydrauliques» (2 867,4ha), couvrant 30 communes dont 1 dans les Landes et 29 dans les Pyrénées-Atlantiques[35].
Urbanisme
Typologie
Lantabat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[36],[37],[38].
La commune est en outre hors attraction des villes[39],[40].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,7% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
milieux à végétation arbustive ou herbacée (40,9%), zones agricoles hétérogènes (29%), prairies (16,3%), forêts (13,8%)[41].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 6].
Lieux-dits et hameaux
Achurdé;
Azkonbegi ou Ascombéguy;
Béhaune;
Gasteluzahare;
Haltacolepua;
Ilharre Mounko;
Luisenialdea;
Saint-Étienne;
Saint-Martin.
Voies de communication et transports
La commune est desservie par les routes départementales D 8 Saint-Palais-Iholdy, la D 508 reliant la D8 à Ostabat-Asme par le col d'Ipharlatze et la D 518 reliant la D 508 à la D 22 par le col des Palombières.
La gare TER la plus proche est celle de Saint-Jean-Pied-de-Port à 18,8 km (ligne Saint-Jean-Pied-de-Port - Bayonne).
La gare TGV la plus proche est celle d'Orthez à 49,8 km (ligne Tarbes - Paris Montparnasse).
L'aéroport le plus proche est celui de Biarritz à 54,7 km.
95,3% des ménages ont au moins une voiture et 52,3% en ont deux ou plus en 2018[42].
Les transports utilisés en 2018 pour se rendre au travail sont les suivants[42]:
Moyen de déplacement
pas de déplacement
24,1%
marche, roller, patinette
9,5%
vélo (y compris VAE)
0
2 roues motorisées
1,7%
voiture
64,7%
transport en commun
0
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Lantabat est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité moyenne)[43]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[44].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Joyeuse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 2008, 2009 et 2014[45],[43].
Lantabat est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[46]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[47],[48].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lantabat.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[49]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (59% au niveau départemental et 48,5% au niveau national)[Carte 7]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10],[50].
Toponymie
Son nom basque est Landibarre («vallée de la lande»[51]).
Le toponyme Lantabat est mentionné dès le XIIesiècle[52],[53].
D'après Philippe Veyrin[54], bat provient du gascon et signifie «val». On retrouve alors la même signification que dans le toponyme basqueLandibarre.
Achurdé désigne l'actuel col des Palombières entre Lantabat et Ainhice-Mongelos[52].
Histoire
Les premiers aménagements de la vallée de Lantabat sont dus aux moines cisterciens de la «grange» de Behaune qui, par un don de Pierre-Arnaud de Luxe, hébergera à partir de 1227 un prieuré-hôpital des prémontrés de l'abbaye de Lahonce[55]. Cet établissement est tenu par des donats et est situé sur un chemins de Compostelle secondaire partant d'Harambeltz et rejoignant Jaxu par le col d'Achurde[52] (col des Palombières), évitant ainsi les «mauvais péages de l'Ostabarret»[56].
Les Luxe, barons de Luxe, Lantabat et Ostabat depuis le XIesiècle[57] deviennent vassaux du roi de Navarre Sanche VII le Fort en 1196[58], lequel installe dans la région des fidèles comme les Harambure (Aramburu) après la bataille de Las Navas de Tolosa.
Dès cette époque et jusqu'au XVIIIe siècle les habitants de la vallée étaient rassemblés dans une mande indépendante des régions voisines. Les cours générales (juntes) se réunisaient à Saint-Martin[59],[57].
Personnalités liées à la commune
Ramiro Sanchez de San Esteben, installé dans la maison Donosteia[60], a été le compagnon d'armes du chevalier Harambure (Aramburu) à bataille de Las Navas de Tolosa.
Guilhem-Arnaud de Sainte-Engrâce seigneur d'Elizeira (Eliceiry, Elizèche) sera capitaine-châtelain de Saint-Jean-Pied-de-Port de 1262 à 1265[61].
Jean d'Harambure dit le basque (1383-1430) devient seigneur d'Elizéche. Il a eu la charge de capitaine de la garde de Henri III de Navarre[62].
Lantabat appartient à cinq structures intercommunales[67]:
la communauté d'agglomération du Pays Basque;
le syndicat AEP de l'Ostabarret;
le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques;
le syndicat intercommunal pour l'aménagement et la gestion de l'abattoir de Saint-Jean-Pied-de-Port;
le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[69].
En 2019, la commune comptait 275 habitants[Note 11], en diminution de 7,72% par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques: +2,8%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
686
727
778
793
867
874
843
801
799
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
757
711
664
605
607
624
621
577
566
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
572
566
553
516
528
506
520
510
432
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
402
408
339
313
307
284
293
295
298
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
279
275
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[70] puis Insee à partir de 2006[71].)
Histogramme de l'évolution démographique
Logement
En 2018 les 141 résidences se partagent en 120 maisons (85,1%) et 20 appartements (14,2%). Le nombre moyen de pièces est de 5,9 pour les maisons et 4,4 pour les appartements[42].
Logements en 2018
nombre
pourcentage
résidences
141
---
principales
107
75,9
secondaires
21
14,9
vacantes
13
9,2
Date de construction des résidences principales
nombre
pourcentage
avant 1919
43
40,6
1919-1945
11
10,4
1946-1970
9
8,5
1971-1990
15
14,2
1991-2005
15
14,2
2006-2015
13
12,3
Emploi et revenus
En 2019 le revenu médian par unité de consommation est de 17 460 €[42] contre 22 040 € pour l'ensemble des Français[72].
En 2018 les résidents occupent 116 emplois dont 70 sont situés sur la commune. Ils se répartissent de la façon suivante[42]:
Type d'emploi
salarié
64
fonction publique, CDI
58
CDD
5
Emploi aidé
---
apprentissage, stage
1
non-salarié
52
indépendant
42
employeur
7
aide familial
3
Économie
L'activité est principalement agricole. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Équipements
Enseignement
La commune dispose d'une école primaire, au hameau de Béhaune.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil
Maison forte Elizeria à Saint-Martin.
Ferme Elizeria à Saint-Martin.
Maison forte Donosteia à Saint-Étienne.
Une enceinte protohistorique fortifiée[73] (également sur les communes d'Ostabat-Asme et de Larceveau-Arros-Cibits) se trouve au lieu-dit Gasteluzahare[Carte 8]. Cette enceinte, située à 472 m d'altitude et couvrant environ 1 ha comportait 7 lignes de défense constituées de parapets de terre[74]. Les fragments des plus anciennes poteries trouvées sur place remontent au IIesiècle avant notre ère. Cette enceinte était utilisée pour la défense contre les incursions celtes ou lors de conflits locaux.
Une enceinte à gradins protohistorique, à 571 m d'altitude et couvrant 5 ha (également sur la commune d'Iholdy) est visible au lieu-dit Hoxahandia[74],[Carte 8].
Une autre enceinte de 2 ha, à 522 m d'altitude (également sur la commune de Suhescun) se trouve entre les lieux-dit Harribelza et Ixtilzarreta[75],[74],[Carte 8].
La maison de maître dite Elizeiria à Saint-Martin[61] date du XIVesiècle.
La maison forte Donozteia à Saint-Étienne[60] date également du XIVesiècle. Les armoiries du linteau ont été martelées en 1793 pour échapper à la confiscation[76].
Les fermes Elizeiriko Borda[77], dépendance de la maison Elizeiria, et Iturburua à Ascombeguy[78] datent du XVIIesiècle.
Des maisons des XVIIe, XVIIIeetXIXesiècles[79] sont inventoriées par le ministère de la Culture.
Patrimoine religieux
Église Saint-Martin-de-Tours.
Chapelle Saint-Cyprien-de-Carthage à Ascombéguy (site protégé).
Chapelle Saint-Pierre de Behaune.
Chapelle Saint-Étienne. Le clocher trinitaire porte deux stèles.
De nombreux tumulus protohistoriques sont répertoriés sur le territoire de la commune ou à cheval avec celles d'Ostabat-Asme, de Larceveau-Arros-Cibits et de Iholdy[80].
La chapelle Saint-Cyprien-de-Carthage à Ascombéguy[81] a des origines remontant au XIIesiècle (S(an)c(tu)s Cip(ri)anus de ol de tasson, «Saint-Cyprien d'œuil de blaireau»[82]). Le riche décor intérieur date du XVIIesiècle[83]. Elle recèle une croix de procession répertoriée par le ministère de la Culture[84]. La chapelle et son cimetière remarquable constituent un site protégé[85].
La chapelle Saint-Pierre de Béhaune date probablement du XIIesiècle; elle a été modifiée aux XVe ou XVIeetXIXesiècles[86].
La chapelle Saint-Étienne (S(an)c(tu)s steph(anu)s de mendiburue, «Saint-Étienne près de la montagne»[82]) date des XIIe, XVe, XVIeetXVIIIesiècles[87]. Le porche comporte des tombes plates et montre une stèle discoïdale comportant des mentions sculptées à l'envers.
L'église Saint-Martin-de-Tours date des XVIIIeetXIXesiècles. Elle a subi plusieurs campagnes de restauration au XXesiècle. Elle a remplacé une église du XIIesiècleSanctus martinus de landebad[88].
Des stèles discoïdales anciennes sont présentes dans les cimetières des anciennes paroisses. On note que certaines d'entre elles sont signées par un maître sculpteur bas-navarrais du XVIIesiècle[89].
Une croix de chemin à Ascombeguy (vraisemblablement du XVIIIesiècle) comprenant à son envers une vierge et une fleur de lys[90],[91].
Stèle d'un maître-sculpteur à Ascombeguy (1649)[89].
Stèles du cimetière d'Ascombeguy.
Stèle de 1629 à la chapelle Saint-Étienne comportant des lettres inversées.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français: le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[20].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[30].
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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