Lanrodec[lɑ̃ʁɔdɛk] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.
Lanrodec
Rue des Écoliers.
Administration
Pays
France
Région
Bretagne
Département
Côtes-d'Armor
Arrondissement
Guingamp
Intercommunalité
Communauté de communes Leff Armor Communauté
Maire Mandat
Jean-Pierre Le Goux 2020-2026
Code postal
22170
Code commune
22116
Démographie
Gentilé
Lanrodéciens
Population municipale
1 351 hab. (2019 )
Densité
42 hab./km2
Géographie
Coordonnées
48° 31′ 01″ nord, 3° 01′ 47″ ouest
Altitude
120 m Min. 132 m Max. 280 m
Superficie
31,92 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton de Plélo
Législatives
Quatrième circonscription
Localisation
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Lanrodec
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Lanrodec
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Lanrodec
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Lanrodec
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Ses habitants sont appelés les Lanrodéciens et Lanrodéciennes.
Géographie
Lanrodec est situé en bordure d'une quatre voies (RN 12) entre deux grands centres, Saint-Brieuc et Guingamp, au sein de grands espaces boisés (bois de Malaunay - bois d'Avaugour - bois Meur).
Communes limitrophes de Lanrodec
Ploumagoar (Guingamp, Brest par N12)
Saint-Jean-Kerdaniel
Plouagat
Coadout
Plerneuf (Saint-Brieuc, Rennes par N12)
Saint-Péver
Saint-Gildas
Boqueho
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 10,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 0,9 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 14,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Plouisy», sur la commune de Plouisy, mise en service en 1971[7] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11°C et la hauteur de précipitations de 950,2 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Saint-Brieuc», sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à 13 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11°C pour la période 1971-2000[11] à 11,2°C pour 1981-2010[12], puis à 11,4°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Lanrodec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,9% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (59,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (46,9%), forêts (34%), terres arables (16,6%), zones urbanisées (2,2%), prairies (0,4%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Lanrodec dès 1543[21].
Lanrodec viendrait de l’ancien breton lann (ermitage) et d’un deuxième élément obscur: l’origine pourrait être le vieux breton rod qui fait penser à «cercle / roue», pris dans un sens imagé[22].
D'après Benjamin Jollivet[23], le mot Lanrodec signifie «lande qui tourne tout autour». Il est vrai que vers 1850 un tiers du territoire était encore occupé par des landes.
On pense aussi que Rodec-Rodeg serait le nom d'un saint originaire du Pays de Galles.
Histoire
Le Moyen Âge
Sous l’ancien régime, Lanrodec appartenait à l’évêché de Tréguier et au comté du Goëlo.
Avant la Révolution les terres incultes dépassaient en superficie celles travaillées par l’homme.
L'Époque moderne
La commune a été le siège de plusieurs épisodes de la guerre des Chouans. À la fin d', une colonne de 150 chouans séjourna deux jours à Goudemail, mais le 25, elle rencontra une colonne mobile qui la mit en déroute dans les bois de Malaunay. Le les Chouans occupèrent de nouveau Lanrodec, d’où ils furent délogés par les Gardes Nationaux de Châtelaudren.
Du fait de son altitude, Lanrodec était un relais stratégique pour les communications par télégraphe optique, inventé par Claude Chappe pendant la Révolution française. Le lieu choisi était le lieu-dit Runmiquel, à 240 m d'altitude. Le système était au haut d'une tour ronde et avait comme correspondants Plerneuf et Bourbriac-Coatforme (Koat Forn). Le relais était identifié poste 55 sur la ligne Paris-Brest, mise en place par la Marine pour des impératifs militaires, et a été opérationnel entre 1798 et 1853.
Le XXesiècle
Les guerres du XXesiècle
Le monument aux morts porte les noms de 125 soldats morts pour la Patrie[24]:
106 sont morts durant la Première Guerre mondiale;
16 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale;
1 est mort durant la guerre d'Algérie;
2 sont morts durant la guerre d'Indochine.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Lanrodec a été aussi le cadre de faits encore présents dans les mémoires de nombreux Lanrodéciens:
Sur le monument aux morts de la commune figure le nom d’Alphonse Le Pape. Natif de Lanrodec, héros de la Résistance, mort pour la France et inhumé dans le nouveau cimetière de sa commune de naissance. Il était boulanger lorsqu’il est entré dans la Résistance en février 1944 sous les ordres du commandant Yves Le Hégarat dit Marceau comme agent de liaison, distributeur de tracts et relais de directives. Il s’est engagé dans le maquis de Plélo en dès l’arrivée de l’armement parachuté. Il a pris part aux opérations de son unité dirigée par Christian Savary alias D'Artagnan. Capturé le , lors des combats de Goas-Hamon à Senven-Léhart (22), il a été torturé, condamné à mort et fusillé par les Allemands le à Servel (22) avec onze autres compagnons de son maquis F.F.I. La fosse commune dans laquelle étaient enterrés tous les martyrs a été exhumée après la Libération du département. Sa mère Germaine Le Pape née Guillou a dû identifier le corps de son fils dans la commune de Lanrodec à la fin du mois d’. Il a été inhumé dans le cimetière de l’église de Lanrodec à proximité du monument aux morts. En 1989, sa tombe a été déplacée à la demande de la mairie dans le nouveau cimetière de la commune : concession perpétuelle C8 – Mort pour la France. Il a été décoré à titre posthume de la Croix de Guerre avec citation le . Par décret du publié au J.O. du , il a été décoré à titre posthume de la Médaille Militaire, de la Croix de Guerre 1939-1945 avec Palme et de la Médaille de la Résistance[25].
D'autre part, le des Allemands furent attaqués par des Maquisards près de la ferme de Durcen, qui fut brûlée le lendemain – quelques jours plus tard, le , un convoi allemand fut attaqué en Lanrodec par 30 hommes du Maquis de Plésidy, et deux camions furent détruits. Outre la participation du maquis de Plésidy il existait à Lanrodec un groupe de résistants dont les membres affectaient de poursuivre une activité professionnelle normale mais qui avaient leurs armes dans le cellier de la ferme Gallardon et pratiquaient des embuscades nocturnes sur la nationale 12 sous la conduite de l'adjudant Goater en congé d'armistice mais «remobilisé» par le commandement des Forces françaises de l'intérieur (FFI). Au nombre de ces combattants discrets se trouvaient entre autres le quartier-maître René Conti - lui aussi en congé d'armistice depuis le sabordage de la flotte à Toulon - mais aussi de purs «civils» comme les sabotiers Monnier et Messager. Ils font partie de ces humbles qui ont participé à transformer en panique la retraite allemande vers Brest.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1798
1801
Charles Le Belleguic
1801
1831
Jean Le Gal
Cultivateur et meunier
1832
1848
Alain Goregues
Les données manquantes sont à compléter.
1851
1855
Jean Le Gal
1856
1881
Jean-Marie Le Belleguic
Cultivateur
1881
1910
Pierre Le Corvaisier
1910
1912
Jean Riou
PRS
Cultivateur
1912
1919
Jean Le Belleguic
PRS
Commerçant
1919
1925
Yves Goupil
Rad.
1925
1929
Jean-Marie Le Garff
Rad.
1929
1934
Hyacinthe Le Corvaisier
Rad.
1934
1938
Jean Le Belleguic
Rad.
1938
1940
Pierre Le Belleguic
Rad.
Directeur d'école
Les données manquantes sont à compléter.
1945
1946
Jean Tanvez
1946
1947
François Mahé
Rad.
1947
1953
Albert Ellien
PCF
1953
1977
Louis de Lorgeril
.
1977
1989
Louis Le Touze
DVG
1989
En cours
Jean-Pierre Le Goux
UDF puis UMP puis MoDem
Agriculteur Conseiller général du canton de Plouagat (1992-2015)
Démographie
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 100
863
1 244
1 170
1 607
1 586
1 423
1 560
1 580
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 616
1 618
1 662
1 571
1 639
1 676
1 698
1 680
1 587
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 517
1 505
1 414
1 281
1 248
1 178
1 107
1 211
1 165
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
933
844
724
785
801
843
979
986
1 180
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 286
1 351
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique
À partir de 1886, la population de Lanrodec commence à diminuer. En 25 ans, Lanrodec perd 20% de sa population. Les causes sont nombreuses:
Émigration: les jeunes partent vers les communes plus importantes et vers la région parisienne pour trouver un emploi. Ces migrations sont facilitées car les jeunes savent maintenant lire et écrire, et surtout ils parlent français et non plus uniquement le breton.
La guerre de 1914-1918 engendre une mortalité masculine élevée (121 hommes de Lanrodec sont reconnus «morts pour la France»).
La natalité baisse étant donné que les hommes sont mobilisés.
Lieux et monuments
Monument historique
La commune abrite un monument historique:
Château de Perrien (ruines): le château de Perrien (XVe – XVIesiècles) était fortifié, entouré de douves, et ses tours abritaient des casemates d'artillerie. Aujourd'hui, ne subsistent que les douves et quelques pierres d'origine. Il a été inscrit par arrêté du . Sa cheminée dite « cariatides » fut transportée à la Villa... en Saint-Quay-Portrieux.
Château de Grand Perrien (XV°-XVI° siècles)
Douves du château.
Douves du château.
Orifice à la base d'une tour en ruine du château.
Ouverture intérieur sur une tour en ruine du château.
Autres sites et monuments
L'église Notre-Dame.
Restes d'enceintes fortifiées du Castel-Tanguy situé dans le Bois-Meur (doubles douves), et du Castel-Valy (simple douve)situé près du Quinquis.
Château de Goudemail (XVIIe-XVIIIesiècles): le manoir appartenait en 1600 à Guillaume Colliou. Par mariage, il a appartenu à Jean Juppehault puis à Jacques Delpeuch en 1627. En 1744, les Delpeuch sont partis à Saint-Brieuc et ont vendu le manoir à Hamon de Porville. L'amiral Luc Urbain du Bouëxic de Guichen en fit l'acquisition et y vécut. Il devient la propriété de Jean Louis de Villeféron en 1840, puis de Simon de Lorgeril en 1850 qui construit l'actuel château en 1880. Son fils Louis de Lorgeril (ancien maire) l'entretiendra jusqu'à son décès le La propriété est à cette époque libre à la promenade dans le parc, bois et les étangs. L'édifice actuel bâti en pierres et en briques de style Louis XIII (architecte Parent), est inspiré du Château de Cheverny (lien de famille) . L'ancien manoir du XVIIesiècle est en partie démoli en 1907. Auprès du château subsistent un logis et les communs de l’ancien château, et un grand parc à la française de plus de 5 hectares. Le château de Goudemail a été vendu en 2012 et son accès est maintenant interdit au public.
Église Notre-Dame (1910-1912): Lanrodec est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plouagat qui dépendait de l'abbaye de Beauport en Kérity-Paimpol. Une première église fut élevée sur un monticule adossé au bourg, puis un autre édifice fut construit en plein centre en 1855 et 1856. L'église actuelle est bâtie sur le premier emplacement, d'après des plans de M. Faure, architecte à Saint-Brieuc. La première pierre est posée le et la bénédiction a lieu le . Elle est en forme de croix latine dans le style du XVesiècle, avec réemploi de certains éléments de l'église primitive, comme le porche occidental et deux statues anciennes de Saint Gilles et de Saint Eutrope.
Chapelle Sainte-Marguerite, ancienne chapelle reconstruite au XVIIIesiècle. La fenêtre du chevet date du XVIesiècle. Le clocher mur a une seule chambre de cloche. Elle dépendait, à l'origine, du convenant Pellen et appartenait au XIXesiècle à M. Villeféron puis à la famille Gohier.
Chapelle Saint-Méen et Sainte-Anne de Seven (XVIesiècle). Il s'agit d'une ancienne chapelle qui dépendait jadis du manoir de Kerbol. Elle a été restaurée au XVIIIesiècle. Vendue durant la Révolution, elle est rendue à la fabrique en 1810. L'autel qui appartenait à la famille de Quélen de Plouagat provient d'une très ancienne chapelle située jadis à Plélo et ayant appartenu aux chevaliers de l'Ordre du Temple (Templiers ou Hospitaliers). La chapelle abrite les statues de sainte Anne (du XVIIesiècle), celle de saint Méen (du XVIesiècle), une Vierge à l'Enfant (du XVesiècle), et la statue d'un évêque inconnu qui semble datée du début du XVIesiècle. De nombreuses personnes venaient y prier autrefois, en croyant que cela permettait de guérir des maux de tête.
Pendant près de 50 ans, de 1790 à 1840, on a assisté à la disparition de plusieurs chapelles anciennes qui demeurèrent fermées et sans entretien après la Révolution. Les tempêtes sur la région ont provoqué la perte des toitures, et le reste n'a pas tardé à suivre. Ce fut le cas des chapelles de la Run-Miquel, de Saint-Quay, de Saint-Joseph et de Saint-Jean-Baptiste à Perrien vendue comme bien national en 1806 puis cédée au Conseil de fabrique (Conseil Economique Paroissial, de droit associatif, qui s'occupait de la gestion des paroisses) un an plus tard. Les dalles du sol et toutes les pierres ont été transportées dans les fermes voisines en 1937.
Le château de Coat-an-Doc'h en 1950.
Château de Coat-an-Doc'h (le bois du sanglier).Un château ancien avec douves et colombier était propriété jadis de la famille Le Roux de Coëtando. Sous la Restauration (après 1820), le château et les terres passent à Francis Le Saulnier de Saint-Jouan, dont la fille Marguerite fait don à l'institut missionnaire des salésiens pour créer une école. En 1935, les Salésiens de Don Bosco y fondent l'institut missionnaire et bâtissent une chapelle (1936). On y trouve une grotte moderne inspirée de Notre Dame de Lourdes. Des processions y étaient organisées
Manoir de Kerbol (1870), Une motte ancestrale existait de forme ovoïde. Le premier château appartenait aux Marec'h de Kerbol - Du Dresnay. La construction moderne fut édifié par la famille Lamare, sur l’emplacement d'un vieil édifice du XVIesiècle qui appartenait au comte Du Fou.
La croix des Maisons (XVIIIesiècle): cette croix a été déplacée légèrement au XIXesiècle, et son nom breton "croaz ar mezou" que l'on peut traduire par "croix des terrains vagues" est devenu celui du lieu-dit "les maisons". Non loin, subsiste un four à pain original, recouvert de terre, qui était utilisé par les familles proches au début du XXesiècle.
Sentier de la forêt d'Avaugour et bois Meur.
Forêt d'Avaugour et Bois Meur: durant l'année 2005, le Conseil général des Côtes-d'Armor a acquis la forêt d'Avaugour et le bois Meur, un ensemble de plus de 1 000 hectares s'étalant sur les communes de Lanrodec, Saint-Péver, Saint-Fiacre et Boquého. Les objectifs du Conseil général sont "d'offrir au grand public une forêt exemplaire, tant en matière de gestion sylvicole que de protection de l'environnement". La forêt départementale d'Avaugour Bois-Meur est ouverte au public qui peut découvrir sa faune et sa flore typique du pays de l'Argoat sur sept chemins balisés (de 1,5 km à 12,5 km) pour la randonnée pédestre, le VTT ou le cheval. Pour cela, il est préférable de se rendre au point accueil-info situé entre les deux massif où le promeneur pourra se procurer une carte du massif éditée par le Conseil général et trouver le point de départ de tous les sentiers balisés.
Lieux culturels
La commune possède:
une bibliothèque municipale;
une galerie où la municipalité et un collectif d'artistes des Côtes-d'Armor invitent la population, et les jeunes élèves de l'école primaire, à découvrir les arts sous toutes leurs formes.
Personnalités liées à la commune
Lanrodec est marqué par quatre familles nobles, Perrien, Coëtando, Le Saulnier de Saint-Jouan et Lorgeril.
La Maison de Perrien s'est alliée aux plus grandes familles de Bretagne, la Maison de Rohan, celles de Clisson, du Chastel, Cambout, etc. Elle possédait jadis un droit de haute justice, et est restée en possession de la seigneurie jusqu'au XVIIIesiècle.
Jean Baptiste Le Roux de Coëtando, (1739-1817): ce comte, dernier représentant de la famille Coëtando, s'est distingué dans les armées du roi et a été influent près de celui-ci pour rétablir, en 1788, le Parlement de Bretagne. Il s'est émigré pendant la Révolution. Après la mort de sa femme Françoise Angélique de Cahideux du Bois de La Motte, en 1820, le domaine de Coëtando devient propriété de la famille Le Saulnier de Saint-Jouan.
Marguerite Le Saulnier de Saint-Jouan, (1879-1944): elle fit don à l'Institut des Salésiens du château et des terres de Coat-en-Doc'h afin d'y créer un collège. Le , Mgr Serrand bénissait l'Institut Saint-Jean Bosco qui abrite encore actuellement un Centre "Défense 2e chance " .Le collège d'enseignement général a fermé ses portes en .
La famille de Lorgeril est présente à Lanrodec depuis le milieu du XIXesiècle: devenu propriétaire du domaine de Goudemail en 1840, Jean-Louis de Villeféron le transmet à son petit-fils Charles, comte de Lorgeril, né à Plérin-Le Légué le , député d’Ille-et-Vilaine et président de la Société d’émulation des Côtes-du-Nord (il possédait déjà le Château de la Bourbansais en Pleugueneuc, Ille-et-Vilaine). C’est lui qui fait construire le château actuel, où il meurt le . Il a été un homme politique légitimiste qui a manifesté férocement son attachement à la royauté et au traditionalisme religieux. Louis de Lorgeril, ancien maire de Lanrodec, maire honoraire et ancien combattant est décédé à Goudemail le .
Voir aussi
Liste des communes des Côtes-d'Armor
Notes et références
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Références
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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