Langon est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne.
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Langon | |
![]() Le clocher de l'église Saint-Pierre de Langon. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Ille-et-Vilaine |
Arrondissement | Redon |
Intercommunalité | Redon Agglomération |
Maire Mandat |
Jean-Yves Colléaux 2020-2026 |
Code postal | 35660 |
Code commune | 35145 |
Démographie | |
Gentilé | Langonnais, Langonnaises |
Population municipale |
1 385 hab. (2019 ![]() |
Densité | 38 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 43′ 13″ nord, 1° 50′ 48″ ouest |
Altitude | Min. 1 m Max. 97 m |
Superficie | 36,54 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Redon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Redon |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.langon35.bzh |
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En 2006, la commune a obtenu le Label "Communes du Patrimoine Rural de Bretagne" pour la richesse de son patrimoine architectural et paysager[réf. nécessaire].
Langon s'est développé à 1,5 km à l'est de la Vilaine sur une rupture du plateau à environ 50 m d'altitude. Au sud du bourg, la vallée de la Vilaine s'élargit et l'altitude ne dépasse pas 5 m à 6 m et annonce les marais de Redon [1].
Saint-Just | Saint-Ganton | Guipry-Messac |
La Chapelle-de-Brain, Renac | ![]() |
Sainte-Anne-sur-Vilaine |
Massérac | Guémené-Penfao | Pierric |
La commune est desservie par la gare de Fougeray - Langon située sur la ligne de Rennes à Redon.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La-Noe-Blanche », sur la commune de La Noë-Blanche, mise en service en 1988[8] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de précipitations de 752,6 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 40 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,1 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[14].
Langon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Redon, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (43,7 %), terres arables (27,8 %), forêts (15,9 %), prairies (6,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,2 %), zones urbanisées (2,8 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Formes écrites anciennes de Langon : Landegon en 797, 801 et 850[22], Lant Degon en 834, Landegun en 862, Lancon en 882, Lancum au IXe siècle, Languonus au XIe[réf. souhaitée], Langon en 1238, 1330[réf. souhaitée], 1387 et 1516[23].
Albert Dauzat qui ne connaissait pas de forme ancienne évoque un possible anthroponyme gaulois Lingo[24]. Cependant, cette explication est incompatible avec la nature des formes anciennes du type Landegon, Landegun mentionnées régulièrement au ixe siècle. Peut-être un type toponymique roman en Lande- avec un nom de personne, comme de très nombreux lieux de ce type dans l'ouest de la France (cf. Landigou, Orne; Landavran, Ille-et-Vilaine; etc.) ou breton en Lan- (cf. Landéhen, Côte-d'Armor; Landéan, Ille-et-Vilaine)
Le nom de la commune est Landegon en breton[23].
Homonymie possible avec Landigon (Seine-Maritime, hameau à Brémontier-Merval, Landigon 1414)[Quoi ?]
Les plus anciennes traces d'occupation humaines retrouvées sur le territoire de la commune datent du Mésolithique[1]. Selon le recensement de P. Bézier, la commune comptait en 1883, 34 monuments mégalithiques dont 2 dolmens, 7 menhirs, 11 tumuli et 9 cromlechs. Au XIXe siècle et début XXe siècle, beaucoup de ces édifices furent détruits, les éléments étant récupérées pour l'empierrement des chemins vicinaux[1]. Le remembrement de 1964-1965 et l'urbanisation anarchique de la Lande du Moulin ont aussi contribué à la destruction partielle de plusieurs sites[1], dont celui des Demoiselles de Langon, qui ne sera classé au titre des monuments historiques qu'en 1976[25].
Le musée de Bretagne conserve dans ses collections 3 haches polies et 1 hache-marteau découvertes dans le secteur de Langon sans mention plus précise du lieu des découvertes[1].
Une importante agglomération rurale était dispersée sur la commune de Lagon, en témoigne la voie romaine, et les nombreuses découvertes archéologiques faites sur la commune dont la plus connue; celle des thermes d'une ancienne villa gallo-romaine du bourg transformée en chapelle au haut Moyen Âge.
À la fin du Ve siècle, l'arrivée des premières communautés chrétiennes entraîne la transformation des thermes romains et l'édification de la chapelle Sainte-Agathe[1].
Au IXe siècle, dans le cartulaire de l'abbaye de Saint-Sauveur de Redon, le nom de Langon apparaît pour la première fois sous diverses orthographes en bas latin (Landego, Landecon, Lanco, Lancon). Par la donation de Louis le Pieux, la paroisse de Langon est alors rattachée à cette abbaye, tutelle qu'elle conservera jusqu’à la Révolution française[1].
La gare de Fougeray - Langon est mise en service en [26], par la compagnie des chemins de fer de l'Ouest, soit deux ans après l'inauguration de la ligne. La station est établie[27] sur la rive droite de la Vilaine à proximité du Pont-de-la-Fosse. Elle porte le nom du chef-lieu de canton, Fougeray dit aussi Grand-Fougeray (6 264 habitants) situé à environ 12 km, et de la commune de Langon (1 698 habitants) dont le bourg est à environ 1 km.
Marie-Luce Moquet[28], organisa dès octobre 1940 l'évasion de 13 soldats prisonniers des Allemands qui étaient parvenus à leur échapper ; les années suivantes elle hébergait des évadés, des réfractaires au Service du travail obligatoire, des résistants, etc.. Elle contribua à l'organisation de deux groupes de résistants FTPF, l'un dirigé par Marcel Philippe, l'autre sous les ordres de Joseph Guérin ; un troisième groupe de résistants était commandé par André Métayer. Ces groupes participèrent à des parachutage d'armes, organisèrent des sabotages de voies ferrées, notamment au tunnel de la Corbinière et le groupe de Marcel Philippe pris part aux combats de Saint-Marcel. Lors de l'arrivée des troupes américaines ils empêchèrent les Allemands de faire sauter le pont de Port-de-Roche sur la Vilaine, faisant une vingtaine de prisonniers dans leurs rangs, qui furent remis aux troupes américaines. Le résistant Francis Boursier fut tué le à Pipriac et un autre, Armand Jolivel, fut fusillé par les Allemands le au Grand-Fougeray [29].
Dans la nuit du 6 au 6 maquisards furent surpris par des soldats allemands au pont de Port-de-Roche et fusillés[30]
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Blason | D'argent au fer d'angon de sable ; chapé à dextre d'azur à la moucheture d'hermine du champ et à sénestre de gueules à l'épi de blé d'or ; à la champagne de sinoble chargée de trois pierres au naturel brochant sur le tout. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1906 | 1910 | Jean-Baptiste Delalande | ||
1910 | 1935 | Jean Boudard | ||
1935 | 1944 | Bernard du Halgouët | ||
1944 | octobre 1947 | Auguste Meilleray | ||
octobre 1947 | avril 1975 (décès) |
Isidore Renouard | RI | Négociant Député d'Ille-et-Vilaine (1958 → 1975) Conseiller général du canton de Redon (1958 → 1970) |
mai 1975 | octobre 1981 (démission) |
Yvonne Renouard | DVD | Épouse de Isidore Renouard |
octobre 1981 | mars 2001 | Adolphe Roux | DVD | Chef d'entreprise - Ets Roux |
mars 2001 | janvier 2005 (démission) |
Philip Renouard[Note 7] | DVG | Journaliste cameraman |
mars 2005 | juillet 2020 | Michel Renoul[31] | DVD | Retraité du ministère de l'Intérieur |
juillet 2020 | En cours | Jean-Yves Colléaux | Retraité du secteur bancaire | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].
En 2019, la commune comptait 1 385 habitants[Note 8], en diminution de 5,07 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +5,84 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 082 | 1 443 | 1 359 | 1 381 | 1 655 | 1 560 | 1 475 | 1 523 | 1 593 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 602 | 1 698 | 1 926 | 1 901 | 1 923 | 2 025 | 2 164 | 2 267 | 2 194 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 184 | 2 186 | 2 004 | 1 821 | 1 795 | 1 690 | 1 698 | 1 624 | 1 487 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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1 342 | 1 415 | 1 141 | 1 214 | 1 261 | 1 281 | 1 405 | 1 440 | 1 459 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 401 | 1 385 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune possède un patrimoine important, dont trois bâtiments monuments historiques. De plus, 405 monuments sont inventoriés (dont une voie romaine[36] et deux aqueducs[37]) ainsi que 160 objets :
Du point de vue de la richesse de la flore, Langon est à la treizième place des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, soit 600 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1 373 taxons (118 familles). On compte notamment 44 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 17 taxons protégés et 33 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237) [46].
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