Labatie-d'Andaure est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cet article est une ébauche concernant une commune de l’Ardèche.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références »
En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?
![]() |
Lafarre | ![]() | ||
Saint-Jeure-d'Andaure | N | Nozières | ||
O Labatie-d'Andaure E | ||||
S | ||||
Désaignes |
Labatie-d'Andaure est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,9 %), prairies (31,5 %), zones agricoles hétérogènes (9,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
La Bâtie d'Andaure (La Bastie ou La Bastide) était une importante et très ancienne forteresse qui occupait toute la surface du vieux bourg actuel. Elle était construite sur un éperon « barré » par un fossé qui la défendait côté montagne. Ce fossé aujourd'hui emprunté par la route départementale, est traversé par un pont de pierre à l'endroit de l'ancien accès à la forteresse. Il ne subsiste rien du château primitif. Le donjon et la cour haute devaient se situer à l'extrémité de la croupe, à l'emplacement de l'église actuelle et de la maison forte du XVIe siècle. Il est possible que certains murs et les restes d'échauguettes encore visibles aient fait partie de l'enceinte fortifiée.
La forteresse était utilisée au moment des guerres de religion de la fin du XVIe siècle. En effet, dans une réclamation présentée aux États du Vivarais en 1623, il est indiqué que « celui, qui est un fort important et ayant d'ordinaire une garnison de 80 à 100 hommes, avait été pris l'année précédente par les sieurs de Gonfreville, de Tagenac et de Romanet sur l'ordre du comte de Tournon », qui en était le coseigneur mais aussi le chef du parti catholique de la région. Elle a dû être progressivement démantelée, et ses pierres utilisées pour construire les maisons du village actuel. On peut y voir d'ailleurs, ici et là, de belles pierres sculptées de réemploi. La petite maison forte a dû être aménagée pour le châtelain au début du XVIIe siècle.
La Bastie d'Andaure était sous la suzeraineté de l'évêque du Puy qui a confié la seigneurie successivement à différents seigneurs. En 1309, c'est noble Pierre de la Mastre qui reconnaît le tenir de messire Bernard de Castanet, évêque du Puy, avec tout le mandatement et juridiction, justice haute et basse…
De semblables hommages sont faits :
En 1500, la coseigneurie est partagée entre trois familles : les Rosières ; les Allier de Saint-Jeure ; et les Fay (d'Etables) de Saint-Romain de Valmordane.
(Familles seigneuriales : Les Lamastre — fondus dans la 1re moitié du XIVe siècle dans les St-Didier puis en 1379 dans les Joyeuse — avaient aussi St-Agrève en partie, sous la co-suzeraineté des Polignac et des Poitiers-Valentinois ; Arnaud de Fay d'Etables avait Colombier en 1309 ; en 1434, Marguerite, fille d'Antoine de St-Jeure(s) de La Bâtie d'Andaure, épouse Jean III (d') Al(l)ier de la Fressange[8],[9],[10],[11]).
En 1573, pendant les guerres de religion, le château de La Batie est mentionné comme appartenant à la duchesse d'Uzès (seigneurie suzeraine ; Françoise-Louise de Clermont-Tonnerre, fille d'Antoine III de Clermont et de Françoise de Poitiers-Valentinois, sœur de Diane, était la femme depuis 1568 de Jacques d'Uzès) « sous la garde du sieur Rebolet ».
En 1591, le capitaine châtelain ou bailli est un sieur Bergeron, de Desaignes, écuyer, qui fait hommage de sa charge à noble Jehan de Rochain, sieur de Ruissas.
Bien avant la fin du XVIe siècle, la part des Valmordane et probablement aussi celle des Saint-Jeure, étaient passées dans la Maison de Tournon (par don du roi vers 1500 à Just Ier de Tournon, bailli du Vivarais : cf. Armorial des évêques de Viviers, par l'abbé Auguste Roche, 1894, p. 127). Mais le château demeurait toujours un fief de l'évêque du Puy.
En 1640, l'évêque du Puy donne l'investiture du château de la Bâtie à messire Jean de Verjac (cf. Verjac).
En 1691, les Lévis-Ventadour, successeurs des Tournon (voir à cet article), vendent leur part de La Batie aux du Faure de Satillieu ; l'autre partie alla des Rosières aux Reboulet, de ceux-ci à François-Christophe de Lestrange à qui Marie-Claudine de Reboul(l)et l'avait apporté en dot, et enfin aux Romanet[12].
La paroisse de La Batie, sous le vocable de Saint-Georges, formait une commanderie de l'ordre de Saint Augustin. Elle relevait des chanoines de Saint-Michel de Charay qui géraient les possessions du chapitre du Puy situées en Vivarais. Le prévôt de Charay y nommait le prieur et celui-ci y nommait le curé qui, outre La Batie, desservait Saint-Jeure-d'Andaure et recevait pour cela une double « portion congrue ».
L'église, récemment restaurée, a été construite à la fin du XIXe siècle, « sur le mode gothique avec trois nefs ». Le clocher, dont le curieux couronnement n'est pas sans intérêt, a été élevé au début du XXe siècle. Les fonts baptismaux, ainsi que le bénitier qui serait un ancien socle de croix, proviennent probablement de la première église de La Batie.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
2020 | Christian Marliac[13] | Retraité de la fonction publique | ||
2020 | En cours (au ) |
Christophe Delevoye[14] | DVD |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2019, la commune comptait 201 habitants[Note 2], en diminution de 8,22 % par rapport à 2013 (Ardèche : +2,47 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
744 | 864 | 835 | 845 | 882 | 878 | 900 | 1 000 | 1 034 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
990 | 930 | 954 | 979 | 910 | 1 003 | 967 | 977 | 916 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
906 | 890 | 809 | 674 | 624 | 615 | 601 | 464 | 479 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
416 | 382 | 307 | 256 | 203 | 204 | 201 | 200 | 219 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
206 | 201 | - | - | - | - | - | - | - |
Dans le village :
Dans les environs :
Sur les autres projets Wikimedia :