La Vicomté-sur-Rance[la vikɔ̃te syʁ ʁɑ̃s] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne.
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 11,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 1,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Dinard», sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950[7] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 11,4°C pour la période 1971-2000[9] à 11,6°C pour 1981-2010[10], puis à 11,9°C pour 1991-2020[11].
Urbanisme
Typologie
La Vicomté-sur-Rance est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[12],[13],[14].
La commune est en outre hors attraction des villes[15],[16].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[17]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d'urbanisme le prévoit[18],[19].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (28,2%), terres arables (27%), zones urbanisées (21,7%), forêts (9,7%), prairies (8,8%), eaux continentales[Note 6] (4,2%), zones humides côtières (0,4%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Toponymie
La Vicomté-sur-Rance tire son nom de l'ancienne vicomté de La Bellière du XIIIe siècle[22].
C'est la première commune des Côtes-d'Armor qui ait été appelée « sur Rance ».
La forme bretonne proposée par l'OPLB est Kerveskont[23].
Histoire
Préhistoire
Des bifaces moustériens, de tradition acheuléenne, en grès lustré, ont été trouvés au Bois du Rocher[24].
Moyen Âge
La Bellière fut l'une des capitales, avec Dinan, du pagus Paoudour (Poudouvre), compris entre l'Arguenon et la Rance, qui était un pagus, c'est-à-dire une subdivision administrative de la Domnonée[25].
La vicomté de la Bellière est citée en 1461. Le château de la Bellière fut le chef-lieu de la vicomté et le château donna son nom à la commune en 1877.
Le port de Lyvet.
Le XXesiècle
Les guerres du XXesiècle
Le monument aux morts porte les noms des 53 soldats morts pour la Patrie[26]:
36 sont morts durant la Première Guerre mondiale;
16 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale;
1 est mort durant la guerre d'Algérie.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes des Côtes-d'Armor.
Blasonnement:
Écartelé: au premier et au quatrième contre-écartelé d'argent et de sable au lambel de quatre pendants de l'un en l'autre en chef, au deuxième et au troisième d'or au chef endenté de sable.
Ces armes furent portés par les vicomtes de la Bellière issus de la famille Ragunel.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1872. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].
En 2019, la commune comptait 1 092 habitants[Note 7], en augmentation de 8,98% par rapport à 2013 (Côtes-d'Armor: +0,59%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
1911
964
969
932
949
886
808
836
882
861
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
778
818
796
773
802
752
791
692
726
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1982
1990
1999
2005
2006
2010
2015
2019
-
793
779
770
890
891
950
1 046
1 092
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Le château de la Bellière (privé), date des XIIe, XVe – XVIIesiècles, inscrit aux monuments historiques[32]. Les portes bouchées au premier étage, côté façade sur cour, indiquent l'existence d'une coursière en bois disparue[33]. En 1636, Dubuisson-Aubenay, lors d'un voyage dans l'ouest, alors qu'il passe près de Dinan, il voit «la maison de la Bellière […], au-dessous est un estang couvert de roseaus, où les estourneaus sont à foule»[34].
Le moulin du Prat, fin XVedébutXVIesiècle.
La station moustérienne du Bois-du-Rocher, fouillée par Michel Gruet en 1959[35], a livré des instruments lithiques dont quelques-uns sont exposés à la mairie et au moulin du Prat.
L'église Sainte-Anne, construite entre 1867 et 1869 d'après les plans de M.Launay de Dinan, le clocher a été reconstruit en 1923[36].
Église Sainte-Anne.
Le port de Lyvet vu des pontons.
Les carrelets sur la Rance.
Moulin du Prat (moulin à marée sur la Rance).
Personnalités liées à la commune
William Kennedy Laurie Dickson, l'un des inventeurs du cinéma, le premier réalisateur de films (1891), né à La Vicomté-sur-Rance le 3 août 1860, qu'il quitte à 19 ans pour l'Angleterre puis les États-Unis. Mort le 28 septembre 1935 à Twickenham (banlieu de Londres).
Jean-Claude Trichet (Fils de Jean Trichet, normalien et poète, né à Dinan en 1911 et mort à La Vicomté-sur-Rance en 1960)
Voir aussi
Liste des communes des Côtes-d'Armor
Notes et références
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Pierre-Roland Giot, «Informations archéologiques, circonscription de Rennes», Gallia préhistoire, vol.3, , p.157 (lire en ligne).
Couffon R., «Répertoire des églises et chapelles du diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier», Bulletins et mémoires / Société d'émulation des Côtes-du-Nord, , p.98 (lire en ligne).
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