La Vergne est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Vergnauds et les Vergnaudes[1].
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La Vergne | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Charente-Maritime |
Arrondissement | Saint-Jean-d'Angély |
Intercommunalité | Vals de Saintonge Communauté |
Maire Mandat |
Alain Ingrand 2020-2026 |
Code postal | 17400 |
Code commune | 17465 |
Démographie | |
Gentilé | Vergnauds |
Population municipale |
590 hab. (2019 ![]() |
Densité | 42 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 57′ 47″ nord, 0° 33′ 48″ ouest |
Altitude | Min. 5 m Max. 74 m |
Superficie | 13,97 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Jean-d'Angély (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Jean-d'Angély |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.la-vergne.fr |
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La Vergne est un petit village agricole situé à 4,32 Km de Saint Jean d'Angély en direction de l'ouest séparé en 2 par la D 739 qui rejoint vers l'ouest Tonnay-Charente et Rochefort-sur-Mer. Les deux entités sont : La Haute Vergne au nord et La Basse Vergne au sud. Les principales activités de la commune sont : Productions céréalières, Vignes à Pineau, Elevages bovins, ovins, sur une superficie de 1247 Ha. Le village est desservie par la sortie N° 34 de l'autoroute A 10.
Landes | La Benâte | Saint-Denis-du-Pin |
Torxé | ![]() |
Saint-Jean-d'Angély |
Voissay | Ternant |
La Vergne est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-d'Angély, dont elle est l'une des communes de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,3 %). Le bâti foncier étant regroupé dans les deux entités nord et sud du territoire. Quelles constructions éparses sont dispersées sur le territoire. La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,9 %), prairies (4,3 %), zones urbanisées (3,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de La Vergne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[9]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[10].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999 et 2010[11],[9].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[12].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 27,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 323 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 296 sont en en aléa moyen ou fort, soit 92 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[13],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[14].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983, 1999 et 2010[9].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[15].
Du gaulois Verno, signifiant la présence de bois d'aulnes. Le nom de vergne est en effet un des autres noms de l'aulne, présent en France dans les toponymes de Verna, Vern, Vergne, Verne, Vergnes[16].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2002 | mars 2008 | Joëlle Marien | SE | |
mars 2008 | septembre 2012 | Pierre Bouloc | SE | Décédé en cours de mandat |
novembre 2012 | réélu / en cours | Alain Ingrand | DVD | Retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2019, la commune comptait 590 habitants[Note 3], en diminution de 0,67 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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294 | 450 | 556 | 587 | 597 | 567 | 578 | 597 | 603 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
616 | 632 | 679 | 660 | 661 | 658 | 614 | 577 | 565 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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518 | 530 | 522 | 486 | 443 | 474 | 451 | 473 | 494 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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534 | 548 | 526 | 479 | 591 | 569 | 606 | 608 | 589 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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590 | - | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | Tiercé en pairle renversé : au 1er de gueules à un vergne [aulne] d'or, au 2e d'or à une grappe de raisin de pourpre pamprée au naturel, au 3e d'azur à trois fasces ondée d'argent et à une épée basse d'or brochante[21]. |
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Détails | ![]() Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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