La Remuée est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
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La Remuée | |
La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Seine-Maritime |
Arrondissement | Le Havre |
Intercommunalité | CU Le Havre Seine Métropole |
Maire Mandat |
Nadège Courché 2020-2026 |
Code postal | 76430 |
Code commune | 76522 |
Démographie | |
Gentilé | Remotais, Remotaises |
Population municipale |
1 277 hab. (2019 ![]() |
Densité | 182 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 31′ 43″ nord, 0° 24′ 15″ est |
Altitude | Min. 103 m Max. 135 m |
Superficie | 7,03 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Le Havre (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Romain-de-Colbosc |
Législatives | 9e circonscription de la Seine-Maritime |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.laremuee.com |
modifier ![]() |
La commune est située à 8 km du pont de Tancarville, 18 km du pont de Normandie et 20 km du Havre. Elle est donc assez proche de l'autoroute A29.
Les Trois-Pierres | ||
Saint-Romain-de-Colbosc | ![]() |
Mélamare |
Saint-Vincent-Cramesnil | La Cerlangue |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Goderville », sur la commune de Goderville, mise en service en 1960[7] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 109,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 60 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
La Remuée est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Havre, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,2 %), zones urbanisées (14,9 %), prairies (4,6 %), forêts (0,3 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Le nom de la localité est attesté sous les formes « Ab hominibus de la Remuée in Normannia » en 1268; La Remuée Sancta Maria en 1319[21]; Remota en 1337; La Remuée Nostre Dame en 1431 (Longnon, 21, 86) et en 1433[22]; Curato de Remota en 1445[23]; Remota en 1529[24]; Fief de la Remuée en 1534; Notre Dame de la Remuée en 1673[25]; Notre Dame de la Remuée en 1692[26]; La Remuée en 1738 (Pouillé); La Remuée en 1715 (Frémont); La Remuée et Moulin de la Remuée en 1757 (Cassini); La Remuée en 1953[27].
La Remuée est une paroisse fondée au début du XIIIe siècle, vers 1240, dans les essarts de la forêt de Lillebonne par Renaud comte de Boulogne[27].
Michel Auvray et André Dubuc écrivent[28] : « Alexandre Morin avait seize ans lorsqu'il entra en musique. Je ne peux me résoudre à utiliser une autre formulation tant la Musique fut pour lui un véritable sacerdoce. Je crois qu'il ne pouvait concevoir la vie sans la musique; elle faisait partie de son être.
Dès 1907, il entra à la Société Musicale d'Harfleur alors dirigée par M.Duminy. Pendant quatre ans, il va acquérir une base musicale sérieuse et en 1911, lorsqu'il sera appelé sous les drapeaux au 74e R.I., c'est bien entendu dans la musique du régiment qu'il fera son service. Pendant trois ans — c'était la durée du service militaire à cette époque — ses connaissances musicales et sa maîtrise instrumentale au cornet à pistons vont s'affirmer, lui faisant espérer un rôle de premier plan dans la fanfare de son pays. Mais son retour à Harfleur va se trouver quelque peu différé : ses trois ans de service auraient dû se terminer... en 1914! Il ne rentrera dans ses foyers qu'en 1918, après quatre ans de guerre passés dans différentes unités.
Il retrouvera très vite sa société de musique après sept années d'absence. Sur une photographie de la Société Musicale d'Harfleur datée de , on le voit tout en haut à gauche.
En 1922, Alexandre Morin s'installe à La Remuée. Coup dur pour un musicien. Pendant plusieurs années, le temps de se faire de nouvelles connaissances, il va ronger son frein.(Ceux qui ont bien connu le magasin de La Remuée où Alexandre vendait et réparait des vélos vont sûrement penser - mais ils ont tort - que j'ai voulu faire un bien vilain jeu de mots). C'est sans doute vers 1926 que n'y tenant plus, il entreprend de faire étudier le solfège à certains Rémotais. Après le solfège, l'instrument. Les musiciens devaient se le procurer, car aucune trace de subvention exceptionnelle n'apparaît dans les registres municipaux de La Remuée. Toutefois, il n'est pas impossible que certains mécènes aient aidé les jeunes musiciens.
En 1927, une société était constituée, qui prit le nom de Fanfare de La Remuée; du moins, c'est à cette date qu'une bannière fut offerte par Madame Aline Paris (née Baillobay et dont la fille Aline avait épousé Emile Dégenétais devenu à cette époque maire de Rogerville). Aucune nouvelle association n'ayant été déclarée à la sous-préfecture, on peut raisonnablement penser que cette musique était l'une des activités de "L'Amicale de La Remuée, association déclarée le et dont l'objet mentionné était "Relations amicales; tir et sports; distractions honnêtes".
La musique n'est-elle pas une honnête distraction ? En 1922, le bureau de cette Amicale était constitué des membres suivants :
-Léon Houllemare, entrepreneur de maçonnerie, président ;
-Ernest Périer, cultivateur, vice-président ;
-Marcel Boivin, boulanger, trésorier ;
-André Roussel, cultivateur, trésorier-adjoint ;
-Henri Roussel, commerçant, secrétaire ;
-Joseph Avenel, commerçant, conservateur ;
-Jean Delage, instituteur, directeur général.
Nos deux anciens se souviennent avoir fait le déplacement à Rogerville (M.le maire obéissait-il aux injonctions de sa belle-mer ?), Gommerville, Saint-Gilles, Saint-Vincent, Les Trois-Pierres, La Cerlangue, et La Remuée bien évidemment. La fanfare est aussi mentionnée à Saint-Romain le pour le festival des journées agricoles et commerciales, et à Criquetot-l'Esneval le pour le festival organisé à l'occasion du 50e anniversaire de la Société Musicale de Criquetot.
La fanfare de La Remuée s'éteignit en 1935, et c'est Saint-Romain qui accueillit les musiciens orphelins : Alexandre Morin, Christian Devaux, et Albert Durel allèrent grossir les rangs de la Société Musicale avec laquelle on les verra, dès 1936, participer au concours de Poissy. Les frères Parmentier, eux, n'y firent qu'un court séjour, rejoignant bientôt la Renaissance. Enfin, plus tardivement, Roger Heute viendra à la Société Musicale vers 1950, trois ans avant de recevoir sa médaille de la Fédération Musicale de Normandie »
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Julien Bruguet | ||||
mars 1965 | Henri Courseaux | |||
mars 1965 | mars 1983 | Paul Leclaire | ||
mars 1983 | mars 2008 | Gérard Duval | ||
mars 2008 | mai 2020 | Olivier Haas | ||
mai 2020[30] | En cours (au 10 août 2020) |
Nadège Courché |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].
En 2019, la commune comptait 1 277 habitants[Note 8], en diminution de 2,22 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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699 | 760 | 732 | 766 | 712 | 760 | 725 | 690 | 733 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
677 | 648 | 677 | 645 | 686 | 652 | 662 | 657 | 607 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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612 | 610 | 555 | 508 | 503 | 484 | 514 | 514 | 453 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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449 | 484 | 640 | 711 | 861 | 1 176 | 1 281 | 1 301 | 1 326 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 298 | 1 277 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Les armes de la commune de La Remuée se blasonnent ainsi :
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