La Groise est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
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La Groise | |
![]() Le village. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Cambrai |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Caudrésis - Catésis |
Maire Mandat |
Bruno Béviére 2020-2026 |
Code postal | 59360 |
Code commune | 59274 |
Démographie | |
Gentilé | Groisiens |
Population municipale |
482 hab. (2019 ![]() |
Densité | 51 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 04′ 33″ nord, 3° 40′ 57″ est |
Altitude | Min. 138 m Max. 186 m |
Superficie | 9,38 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Cateau-Cambrésis |
Législatives | Dix-huitième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Groisiens.
Ors | Landrecies | |
Catillon-sur-Sambre | ![]() |
Le Favril |
Fesmy-le-Sart Aisne |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental ou des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat semi-continental » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les étés sont chauds et les hivers rudes, avec un grand nombre de jours de neige ou de gel. La pluviométrie annuelle est relativement élevée[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Étreux », sur la commune d'Étreux, mise en service en 1956[7] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,2 °C et la hauteur de précipitations de 839,4 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 44 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].
La Groise est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (64,2 %), terres arables (30 %), zones urbanisées (5,5 %), forêts (0,3 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
« Groise » était l'aboutissement régulier du cas régime « cruce(m) »" du mot latin « crux » qui a donné français « croix », les clercs ayant mis assez tôt un « x » final au mot français pour le rapprocher du cas sujet latin « crux » ; l'initiale « g » du mot picard pour « c » du mot latin est un phénomène de sonorisation assez banal dans l'évolution phonétique romane[21]. « La Groise » signifie donc « la croix », « le croisement » de deux chemins, deux routes ; il dérive du qualificatif appliqué dès la fin du VIe siècle à un petit oratoire royal dépendant de la villa de Solesmes et dédié à saint Martin : Ad crucem, c'est-à-dire « près du croisement », oratoire qui s'élevait probablement au lieu-dit « Le Toillon », et qui eut une importance religieuse et symbolique considérable dans l'histoire et les origines du comté de Hainaut.
« Le Toillon » dérive du latin tegilionem, diminutif de tegilum : paletot à capuche que portaient les moines, et qui a désigné, par métonymie, la petite « celle », l'oratoire qui les abritait.
Le , La Groise est séparée de Catillon-sur-Sambre et devient une commune à part entière. François DENISE est nommé maire de la nouvelle commune. La Groise comptait, à cette date, 1 092 habitants.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1978 | mars 1983 | Michel Denise | Exploitant agricole | |
mars 1983 | mars 1995 | Pierre Pierrard | Commissaire de police | |
Mars 1995 | mars 2001 | Janine Lamarche | Chef d entreprise | |
28 août 2008 | Jean-Marie Dumont | Décédé en cours de mandat | ||
2014 | Bernard Lécolier | |||
2014 | 2020 | Karine Eloir | ||
mai 2020 | En cours | Bruno béviére |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1841. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].
En 2019, la commune comptait 482 habitants[Note 7], en diminution de 2,63 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1841 | 1846 | 1851 | 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 |
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1 093 | 1 076 | 1 069 | 1 047 | 1 035 | 1 084 | 1 022 | 1 014 | 914 |
1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
909 | 852 | 816 | 763 | 745 | 702 | 584 | 585 | 589 |
1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
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563 | 545 | 543 | 547 | 530 | 509 | 477 | 464 | 429 |
2006 | 2007 | 2012 | 2017 | 2019 | - | - | - | - |
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454 | 457 | 486 | 481 | 482 | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,4 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 245 hommes pour 239 femmes, soit un taux de 50,62 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 2,1 |
4,5 | 75-89 ans | 6,4 |
13,2 | 60-74 ans | 16,6 |
17,2 | 45-59 ans | 18,2 |
22,1 | 30-44 ans | 23,1 |
18,4 | 15-29 ans | 12,7 |
24,5 | 0-14 ans | 20,9 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
Le relais du Toillon, appellation donnée au début du XXIe siècle par son propriétaire, désigne la bâtisse située à l'entrée du village de La Groise sur la rue de Landrecies. La date de construction de cette bâtisse se situe dans le premier quart du XIXe siècle. La propriété se constitue d'un bâtiment principal à côté duquel fussent construites des écuries (pièces voûtées en brique rouge et pierres bleues) d'abord dans le prolongement du bâtiment principal puis perpendiculairement. Collée à ces dernières a été édifiée une grange. C'est dans cette demeure que séjourna un parlementaire du début du XIXe siècle, Louis-Antoine-Maximilien Bricout de Cantraine.
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Les armes de La Groise se blasonnent ainsi : « Taillé : au 1, de gueules au château fort d'argent, ouvert de sable et chargé sur sa porte d'un K du même ; au 2, d'azur à un dragon d'or, armé et lampassé de gueules ; à une épée d'or à la garde d'argent, chargée d'une croix de gueules gironnée à huit pointes, posée en barre sur le tout. »
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