La Fare-les-Oliviers est une commune française située dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle fait partie de la métropole Aix-Marseille-Provence. Ses habitants sont appelés soit les Farencs / Farenques, soit les Farens / Farennes. Elle possède deux écoles primaires, deux maternelles et un collège.
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La Fare-les-Oliviers | |
Mairie de la Fare. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Département | Bouches-du-Rhône |
Arrondissement | Aix-en-Provence |
Intercommunalité | Métropole d'Aix-Marseille-Provence |
Maire Mandat |
Olivier Guirou 2020-2026 |
Code postal | 13580 |
Code commune | 13037 |
Démographie | |
Gentilé | Farenques, Farencs ou Farennes, Farens |
Population municipale |
8 744 hab. (2019 ![]() |
Densité | 625 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 33′ 09″ nord, 5° 11′ 44″ est |
Altitude | 53 m Min. 27 m Max. 223 m |
Superficie | 13,98 km2 |
Unité urbaine | La Fare-les-Oliviers (ville isolée) |
Aire d'attraction | Marseille - Aix-en-Provence (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Berre-l'Étang |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | La Fare les Oliviers |
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La Fare-les-Oliviers est située en Provence dans le département des Bouches du Rhône. Elle est localisée entre Coudoux à l'est, Lançon-de-Provence au nord et à l'ouest, Berre-l'Étang au sud ouest et Velaux au sud-est. Construite à flanc de colline sur le massif du Mauribas sur la rive droite de l'Arc, de part et d'autre de l'ancienne départementale 10. Elle est limitée à l'est par Berre l'étang, au-delà de la départementale 113 et à l'ouest par l'autoroute 7 (vallon de la Vautubière) qui la sépare de Coudoux, au sud par l'Arc et au nord par la plaine de la Vautade. Elle est surplombée par le Castellas et le Pas du Renarde.
Lançon-Provence | Lançon-Provence | Lançon-Provence |
Lançon-Provence | ![]() |
Coudoux |
Berre-l'Étang | Velaux | Velaux |
La ville jouit d'un climat méditerranéen et est fortement soumise au Mistral.
Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour la période 1971-2000 :
Mois | J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Températures maximales (°C) | 10,9 | 12,3 | 15,3 | 17,5 | 22,0 | 25,8 | 29,4 | 29,0 | 25,0 | 19,9 | 14,2 | 11,6 | 19,4 |
Températures moyennes (°C) | 6,1 | 7,2 | 9,7 | 12,0 | 16,1 | 19,8 | 22,9 | 22,7 | 19,2 | 14,7 | 9,6 | 7,0 | 13,9 |
Températures minimales (°C) | 1,2 | 2,0 | 4,0 | 6,4 | 10,1 | 13,7 | 16,4 | 16,3 | 13,3 | 9,5 | 4,9 | 2,4 | 8,4 |
Précipitations (hauteur en mm) | 59 | 47 | 44 | 63 | 52 | 31 | 16 | 37 | 64 | 98 | 58 | 54 | 623,4 |
Source: Météo France[3] / Station de Salon de Provence |
La Fare-les-Oliviers est une commune urbaine[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Fare-les-Oliviers, une unité urbaine monocommunale[7] de 8 744 habitants en 2019, constituant une ville isolée[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (38,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (41,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (37,6 %), zones urbanisées (24,7 %), cultures permanentes (21,1 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), mines, décharges et chantiers (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,6 %), forêts (1,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), terres arables (0,1 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Le nom de La Fare est une francisation du provençal Faro.
Pour le site Rhône médiéval, ce dernier serait dérivé de du latin « farossium » qui a également donné « farot » feu servant à signaler les dangers[14].
Une autre étymologie est donnée par le Petit dictionnaire des lieux-dits en Provence qui indique une origine germanique à La Fare : « la famille / le domaine de cette famille »[15].
La précision « des oliviers » date du XIXe siècle, époque où la culture de l'olive et d'huile était importante. Au XXIe siècle, malgré une production d'olive et d'huile résiduelle, l'essentiel des cultures est occupé par de la vigne.
Durant la préhistoire, la commune était majoritairement ensevelie sous l'eau.
La zone a été fréquentée à l'âge du bronze et à l'âge du fer[16].
La rive gauche de l'Arc, au sud du centre-ville contemporain, était occupée au Ier siècle par un « vaste établissement », une « villa maritime » orientée vers l'étang de Berre et occupant plus de 7 000 m2[16], et qui incluait une zone monumentale où des mosaïques ont été mises au jour[16].
L'occupation de ces bâtiments semble s'être arrêtée après le IVe siècle, période après laquelle ils sont détruits[16].
La première mention du Castrum de la Fare remonte au dans un testament de Raymond des Baux[17]
Le , à Brantes, au pied du Ventoux, en présence de son épouse Alix des Baux, Odon de Villars fit donation à son neveu Philippe de Lévis des fiefs de Brantes, Plaisians et leurs dépendances, des seigneuries de Saint-Marcel, Roquefort, le Castellet, Cassis et Port-Miou, dépendantes de la baronnie d’Aubagne, ainsi que de La Fare-les-Oliviers, et Éguilles. Son neveu, en contrepartie devait lui servir de caution vis-à-vis de Raymond de Turenne dans l’observation d’un accord passé entre le vicomte, lui et son épouse Alix. En cas de non-respect de la part d’Alix et d’Odon, ces derniers devraient payer 50 000 florins à Raymond de Turenne[18],[19].
Seigneurie des Baux et des Forbin (1503-1721), puis des Roux (1721-1789). Marquisat érigé en 1768 en faveur de Pierre-Joseph-Hilarion de Roux de Bonneval de La Fare, chevalier de Saint-Louis.
Pour ceux qui n'avaient pas d'olivettes, la tentation d'entrer et de se fournir dans le verger d'autrui avant la récolte était chose courante. Le Conseil de Ville de La Fare-les-Oliviers, le , dut prendre un arrêté pour tenter de mettre fin à cette pratique, en interdisant « d'aller glaner des olives dans toute l'étendue du terroir de La Fare jusqu’à ce que les récoltes des olives soient entièrement finies, qu'à la diligence des sieurs maire et consuls, il sera mis un garde pendant tout le courant des dites récoltes, qui dénoncera toutes les personnes qu'il trouvera glaner, lesquelles payeront chacun de contrevenants dix livres d'amende pour chaque contravention applicable aux pauvres de ce dit lieu et que les personnes qui seront trouvées voler des olives seront poursuivies criminellement à la diligence desdits sieurs maire, consuls et communauté et que la présente délibération sera homologuée par nos seigneurs du Parlement de ce pays de Provence »[20].
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Les armes peuvent se blasonner ainsi[21] : D'azur à une main dextre de carnation, parée d'argent, mouvant du flanc senestre et tenant un cierge de gueules allumé d'or Les branches d'olivier entourant le blason ont été rajoutées en 1870, précédent de près de 50 ans l'ajout officiel de "les Oliviers" au nom de la commune[22]. |
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 1971 | juin 1995 | Bernard Charrel | DVD | |
juin 1995 | mars 2008 | André Campagne | DVG | |
mars 2008 | En cours | Olivier Guirou | PS | Fonctionnaire |
Les données manquantes sont à compléter. |
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008[23].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].
En 2019, la commune comptait 8 744 habitants[Note 3], en augmentation de 9,57 % par rapport à 2013 (Bouches-du-Rhône : +2,51 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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980 | 1 069 | 1 129 | 1 208 | 909 | 1 293 | 1 260 | 1 316 | 1 308 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 329 | 1 380 | 1 372 | 1 272 | 1 176 | 1 129 | 1 193 | 1 080 | 1 084 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 066 | 1 022 | 954 | 887 | 951 | 1 149 | 1 160 | 1 329 | 1 680 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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2 370 | 2 747 | 3 526 | 5 043 | 6 095 | 6 334 | 6 476 | 6 526 | 7 980 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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8 666 | 8 744 | - | - | - | - | - | - | - |
Parmi les principales entreprises situées sur la commune, on peut citer :
Des aménagements ont été effectués récemment, notamment, pour soulager le flux routier à La Fare :
Forteresse médiévale juchée sur un piton rocheux non loin du village, le « Castellas » est un des attraits pittoresques de la commune.
Érigé aux alentours du Xe siècle, il contrôlait une passe stratégique près de l'étang de Berre pour la famille des Baux de Provence. Occupé jusqu'au XVIIIe siècle, il fit l'objet d'incessants remodelages, avant d'être abandonné au profit d'une résidence construite dans le village, Le Pavillon (classé Monument historique). L'église jouxtant le château fut quant à elle utilisée comme église paroissiale quelque temps jusqu'à la construction d'une nouvelle église dans le village au cours du XVIIIe siècle ; le site a été laissé à l'abandon depuis jusqu'à l'ouverture d'un chantier archéologique en arrêté en 2005.
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