La Copechagnière est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.
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La Copechagnière | |
![]() L’église Saint-Jean-l’Évangéliste en . | |
![]() Blason |
![]() |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Vendée |
Arrondissement | La Roche-sur-Yon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Saint-Fulgent - Les Essarts |
Maire Mandat |
Annie Nicolleau 2020-2026 |
Code postal | 85260 |
Code commune | 85072 |
Démographie | |
Gentilé | Copechagniérois |
Population municipale |
1 018 hab. (2019 ![]() |
Densité | 103 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 51′ 00″ nord, 1° 20′ 44″ ouest |
Altitude | 23 m Min. 64 m Max. 82 m |
Superficie | 9,90 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | La Roche-sur-Yon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Montaigu |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Le territoire municipal de La Copechagnière s’étend sur 990 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 23 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 64 et 82 mètres[1],[2].
Les Brouzils | ||
![]() |
||
Saint-Denis-la-Chevasse | Chauché |
La Copechagnière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,9 %), zones agricoles hétérogènes (19 %), forêts (19 %), zones urbanisées (8,3 %), prairies (6,8 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
En poitevin, la commune est appelée La Copechagnére[10].
Voici de larges extraits d’un document conservé à la maison paroissiale de la Copechagnière, datant sans doute début du XXe siècle, car on lit, qu’au moment de sa rédaction, il y avait une école communale de garçons et de filles, ainsi qu’une école libre de filles.
Population à l’époque : 415 habitants pour une superficie de 977 hectares. Altitude : 80 mètres au sud et 75 mètres au nord de la Gendrelière. Foire : le 18 octobre - Assemblée : le jour de l’Ascension. Perception : les Brouzils - Poste et Télégraphe : les Brouzils.
Au Moyen Âge, la Copechagnière possédait un monastère de bénédictins, c'est-à-dire de l’ordre de saint Benoît, comme le sont aujourd’hui les moines de Ligugé, près de Poitiers. L’église connue depuis le XIIIe siècle a été restaurée au XIVe siècle, puis reconstruite en 1886. La cure était à la nomination du prieur des Brouzils. En 1533, il y avait huit prêtres, une chapellenie et une stipendie. Au XVIIIe siècle, il y avait deux chapelles, celle des Maunayer et celle des Texier. Produits : culture de la vigne et des céréales – élevage de bestiaux – deux tuileries briqueteuses –
La paroisse, forestière et agricole, s’appela d’abord : « la Chaignée », c'est-à-dire la forêt de Chênes. Vers 1246 on défricha la Chaignée, sur la rive droit du Bouvray, à l’est du bourg. (archives du Temple Mauléon) ». Jusqu’au XIIIe siècle le nom d’origine est : Chaignière ou Chagnière. Au XIVe siècle dans le « Grand Gauthier » il y a également Coppechénière.
En 1533, le manuscrit de Luçon écrit : Cuppa Chagnéria. (coupe chaignière). En 1648 le pouillé d’Alliot dit Copechanière, car en parler local, couper se dit « coper » et chêne se dit « châgne ».
Les guerres de Religion au XVIe siècle : la Copechagnière étant privée de tout moyen de communication facile, le protestantisme y fut importé de bonne heure par les tanneurs de la paroisse en relation avec la Rochelle. Les Fontenelle de la Viollière, les Durcat de Puytesson, les Marchigay et les Guyard s’y distinguèrent par leur intolérance.
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Blasonnement :
D'argent à un arbre au naturel terrassé de sinople, sur le tout de gueules au lion d'or. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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2001 | 18 mai 2020 | Jean-Claude Bonnaudet[Note 3],[11] | Divers droite | cadre industriel retraité |
18 mai 2020 | En cours | Annie Nicolleau | cadre bancaire | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].
En 2019, la commune comptait 1 018 habitants[Note 4], en augmentation de 6,26 % par rapport à 2013 (Vendée : +4,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
338 | 274 | 385 | 401 | 409 | 391 | 403 | 430 | 457 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
468 | 503 | 501 | 468 | 486 | 491 | 534 | 547 | 520 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
519 | 496 | 445 | 403 | 395 | 377 | 392 | 421 | 517 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
557 | 573 | 639 | 672 | 672 | 786 | 802 | 939 | 999 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 018 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 15,8 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 513 hommes pour 499 femmes, soit un taux de 50,69 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,84 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 0,4 |
2,7 | 75-89 ans | 6,6 |
11,9 | 60-74 ans | 10,1 |
21,0 | 45-59 ans | 20,2 |
24,3 | 30-44 ans | 22,9 |
14,6 | 15-29 ans | 12,2 |
25,4 | 0-14 ans | 27,6 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,1 |
8,4 | 75-89 ans | 11 |
19,5 | 60-74 ans | 20,4 |
20 | 45-59 ans | 19,4 |
18 | 30-44 ans | 17,1 |
14,9 | 15-29 ans | 13,2 |
18,5 | 0-14 ans | 16,8 |
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