La Chapelle-en-Vexin est une commune française située dans le département du Val-d'Oise, en région Île-de-France.
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La Chapelle-en-Vexin est un village périurbain du Vexin français dans le Val-d'Oise et limitrophe du département de l'Oise, traversé par l'ancienne route nationale 14 et situé à 30 km au nord-est de Pontoise, à 11 km au sud-ouest de Gisors, 54 km au sud-est de Rouen et 21 km au nord de Mantes-la-Jolie.
La RN 14 utilise le tracé de la chaussée Jules César, une ancienne voie romaine reliant Lutèce (Paris)-Juliobonna (Lillebonne) et qui traverse le plateau du Vexin. Utilisée par plus de 12 000 véhicules dont 10% de camions, sa déviation est envisagée depuis 1955 et fait l'objet d'un nouveau projet présenté en 2021[1],[2]
La Chapelle-en-Vexin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[8],[9].
Toponymie
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Le village de la Chapelle, qui autrefois s’appelait Heudicourt jusqu’au XIIe siècle (du nom germanique Hildiric et du latin cortem (domaine)), fut érigé en paroisse en 1194 et prit alors le nom de Capella en 1281[10].
Histoire
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Le territoire de la commune est occupé depuis la préhistoire comme l'atteste la découverte de traces d'un habitat préhistorique et gallo-romain au lieu-dit La Vieuville. En 1066, les moines de saint-Évroult édifièrent une chapelle sur les terres de Hébert Le Bouteiller, fondateur de la seigneurie de Serans. C'est à cette époque que Richard seigneur de Heudricourt blessé lors d'un combat sur l'Epte se fit moine à l'abbaye[11].
Le village devient paroisse en 1194 et prit le nom de la chapelle élevée sur son territoire.
La commune a refusé en 1995 son intégration au parc naturel régional du Vexin français, avant de finalement le rejoindre en 2008 avec quatre autres communes[12].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[13], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise après un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie de 1793 du canton de Magny-en-Vexin de Seine-et-Oise puis du Val-d'Oise[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Vauréal
Articles détaillés: Liste des cantons du Val-d'Oise, Conseil départemental du Val-d'Oise et Liste des conseillers départementaux du Val-d'Oise.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Val-d'Oise.
Articles détaillés: Liste des circonscriptions législatives de la Seine-Saint-Denis et Liste des députés du Val-d'Oise.
Intercommunalité
La Chapelle-en-Vexin est membre depuis 2013 de la communauté de communes Vexin - Val de Seine, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2005 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].
En 2019, la commune comptait 316 habitants[Note 3], en diminution de 4,53% par rapport à 2013 (Val-d'Oise: +4,6%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
199
198
186
199
228
238
228
204
209
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
185
195
187
184
175
158
192
173
135
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
133
108
114
118
116
110
107
111
136
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
133
145
159
159
344
320
329
321
326
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
331
316
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église saint-Nicolas, depuis le nordPortail de la ferme du prieuré.
La Chapelle-en-Vexin compte un monument historique sur son territoire:
Église Saint-Nicolas (inscrite monument historique en 1997}[22]): en 1066, les moines de l'abbaye de Saint-Évroult bâtissent un premier petit oratoire dans le hameau s'appelant alors Heudicourt. Dans la chapelle, est exposée une image de la Vierge, faisant l'objet d'un culte particulier et jouissant d'une grande réputation dans la contrée. Les nombreux pèlerins de Notre-Dame du Vexin, comme on appelle l'image, font des dons, qui, d'après la légende, auraient permis de financer la construction de l'église actuelle, entre 1194 et 1230. La construction de l'église donne lieu à l'érection du lieu en paroisse dès 1194, prenant le nom de La Chapelle-en-Vexin. Un prieuré est rattachée à l'église, dont une partie des bâtiments subsistent toujours au sein de la ferme jouxtant l'église. L'édifice est remanié pendant le XVIesiècle, et à la suite d'un incendie en 1669, la couverture et la charpente de la nef doivent être reconstruites. Il demeure aujourd'hui impossible à dire à quoi ressemblait l'église après son achèvement. Elle se compose d'une nef romane de trois travées, qui a été voûtée pendant un certain temps, et d'un chœur de deux travées au chevet plat et aveugle du XVesiècle. Un petit clocher a été élevé au-dessus de la sacristie, située au sud du chœur. Le chœur est voûté d'ogives, mais les chapiteaux se sont perdus, et les nervures retombent sur de simples consoles. Par contre, au nord de l'arc triomphal, devant les murs et dans les angles occidentaux de la nef, subsistent des faisceaux de trois colonnettes avec de remarquables chapiteaux. Ceux de l'arc triomphal dateraient du XIIesiècle et représentent des personnages; les autres sont sculptés en feuillages, mais semblent en partie refaits. Plus aucune fenêtre n'est d'origine. La nef est seulement éclairée par deux baies au remplage Renaissance dans la façade nord[23],[24].
On peut également signaler:
L'ancien prieuré des moines de Saint-Évroult, jouxtant l'église: en subsistent des vestiges contemporains de l'église, intégrés dans les bâtiments de l'exploitation agricole. Cette dernière a pris le relais du prieuré après son désaffection en 1793, du fait de la Révolution française et de la vente comme bien national de la plupart des biens de l'église[24].
L'ancien abreuvoir-pédiluve, au nord du village près de la mare: le muret permet la retention d'eau de la fontaine proche dans cette petite mare pavée. Elle servit à donner à boire aux animaux de ferme et fut également utilisé comme lave-sabots: les chevaux et bœufs y furent emmenés à la fin d'une journée de labour.
Le lavoir municipal avec fontaine, près de la mare au nord du village: le bassin du lavoir est alimenté par l'eau de la fontaine abrité dans l'édicule à sa droite. Cette association de lavoir et fontaine est fréquente. Les lavandières étaient protégéds des intempéries par un toit, dont la charpente repose sur deux murs en moellons, l'un à l'ouest et l'autre au nord. Le bâtiment actuel n'est toutefois qu'une reconstitution du lavoir d'origine, charpente et tuiles étant entièrement neuves.
La pompe à godets de marque «Dragor», près du calvaire face à la nouvelle mairie: cette pompe en fonte date de la seconde moitié du XIXesiècle et correspond à un modèle particulièrement répandu dans le Vexin français[24].
Mur à contreforts, impasse de Riancourt: ce mur de soutènement pour un terrain non bâti provient sans doute d'un bâtiment ancien plus important, étant donné son envergure et sa solidité peu en rapport avec son affectation actuelle.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Julien Ducouret, «Déviation de la Rd 14 à La Chapelle-en-Vexin: vers une mise en service en 2022: Le village de La Chapelle-en-Vexin est traversé par 12 700 véhicules par jour dont 10% de poids lourds. La déviation de la Rd14 est programmée pour 2022. La fin d'un long calvaire», La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
Marie Persidat et Christophe Lefèvre, «On croise les doigts»: un nouveau tracé proposé pour la déviation de La Chapelle-en-Vexin: Les habitants de ce village, traversé en moyenne par 12 700 véhicules par jour, dont 10% de poids lourds, attendent la déviation de la D14 depuis des décennies. Le dernier projet du département, présenté en 2018, avait fait polémique», Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
Bernhard Duhamel, Guide des églises du Vexin français: La Chapelle-en-Vexin, Paris, Éditions du Valhermeil, , 344p. (ISBN2-905684-23-2), p.87-89.
Jean-Loup Corbasson, Pascal Goutrat et Stéphane Gasser, «Le patrimoine des communes du Val-d’Oise», Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol.II, , p.540 (ISBN2-84234-056-6).
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