La Chapelle-Neuve[la ʃapɛl nœv] (Ar Chapel-Nevez en breton) est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne, plus particulièrement dans le Tregor.
Pour les articles homonymes, voir La Chapelle-Neuve et La Chapelle.
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La Chapelle-Neuve
L'église Notre-Dame-de-la-Pitié.
Administration
Pays
France
Région
Bretagne
Département
Côtes-d'Armor
Arrondissement
Guingamp
Intercommunalité
Guingamp-Paimpol Agglomération
Maire Mandat
Jean-Paul Prigent 2020-2026
Code postal
22160
Code commune
22037
Démographie
Gentilé
Chapellois, Chapelloise
Population municipale
386 hab. (2019 )
Densité
16 hab./km2
Géographie
Coordonnées
48° 27′ 46″ nord, 3° 25′ 10″ ouest
Altitude
Min. 184 m Max. 304 m
Superficie
23,78 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton de Callac
Législatives
Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
La Chapelle-Neuve
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La Chapelle-Neuve
Géolocalisation sur la carte: Côtes-d'Armor
La Chapelle-Neuve
Géolocalisation sur la carte: Bretagne
La Chapelle-Neuve
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Géographie
La Chapelle-Neuve se situe au sud du Trégor, près du Centre-Bretagne en région cornouaillaise.
Elle a pour voisines trégorroises:
Communes limitrophes de La Chapelle-Neuve
Loguivy-Plougras
Plougonver
Lohuec
Calanhel
Callac
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 10,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 0,7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 16,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Louargat», sur la commune de Louargat, mise en service en 1987[7] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11°C et la hauteur de précipitations de 1 013,3 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Saint-Brieuc», sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à 43 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11°C pour la période 1971-2000[11] à 11,2°C pour 1981-2010[12], puis à 11,4°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
La Chapelle-Neuve est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,3% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (58,7%), terres arables (24,6%), prairies (13%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2%), forêts (1,7%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Économie
La principale activité économique est l'agriculture (environ 40 agriculteurs). Beaucoup d'entreprises sont liées à l’agriculture: il y a 3 entreprises de travaux agricoles, 1 dépôt engrais, produits phytosanitaires, semences. Il y a aussi un élevage canin. Il y a 4 commerçants et 5 artisans.
Toponymie
La Chapelle-Blanche doit son nom à une chapelle édifiée au XVIesiècle qui se trouvait à Plougonver[21].
Le bourg de La Chapelle-Neuve a pris naissance autour d'une chapelle située en Plougonver, construite par les seigneurs de Kerméno, fin du XVesiècle. Il est devenu chef-lieu d'une commune par la loi du . C'est par le décret du que la Chapelle-Neuve a été érigée en succursale.
Sur un des chaînons des montagnes noires, la chapelle produit le plus singulier effet à l'œil qui le voit pour la première fois.
Sa forme générale figure trois tours peu saillantes, liées intimement entre elles en un gros faisceau. Une meurtrière, composée d'un trou, figurant la croix latine, est percée dans la base de chacune de ces tours, d’où part un souterrain. À voir cet appareil militaire, on se demande si l'on est en présence d’un sanctuaire ou d'une forteresse. Mais la richesse de l’église réside dans le retable. Il est dominé, couronné par une grande statue de Notre-Dame de la compassion. On y sent l’influence de Raphaël.
Le XXe siècle
Les guerres du XXe siècle
Le monument aux Morts porte les noms de 101 soldats morts pour la Patrie[23]:
84 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
15 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
1 est mort durant la Guerre d'Algérie.
1 est mort durant la Guerre d'Indochine.
Infirmier né en 1922 à La Chapelle-Neuve, Henri Le Gac rejoint un groupe d'une vingtaine de jeunes résistants, des étudiants rennais pour la plupart. Basés à Senven-Léhart, peu armés, ils furent rapidement repérés par les autorités d'Occupation. Le 12 juin 1944, Henri Le Gac fut arrêté avec onze autres maquisards et transféré à la prison de Guingamp où il subit d'horribles tortures[24]. Il fut fusillé quatre jours plus tard. Il avait 22 ans.
Jean-Paul Prigent [26] Réélu pour le mandat 2020-2026
DVD
Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1861. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].
En 2019, la commune comptait 386 habitants[Note 7], en diminution de 11,67% par rapport à 2013 (Côtes-d'Armor: +0,59%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1 152
1 152
1 152
1 448
1 394
1 472
1 422
1 418
1 470
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1 561
1 579
1 513
1 502
1 411
1 326
1 138
1 016
885
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2017
798
677
527
442
400
421
424
437
388
Évolution de la population [modifier], suite (3)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
386
-
-
-
-
-
-
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-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique
Plougonver et La Chapelle-Neuve (qui formaient une commune unique en 1851) est celui qui a perdu en valeur absolue le plus d'habitants entre 1851 et 1999 (- 2 869) parmi toutes les communes de Bretagne[31].
Langue bretonne
À la rentrée 2007, 100% des enfants de la commune étaient inscrits dans le primaire bilingue[32].
Lieux et monuments
Le centre bourg de la Chapelle-Neuve s'enorgueillit de superbes édifices, dont l'église, classée Monument historique, avec un cœur polygonal élevé dans le premier quart du XVIesiècle.
Fête
Grand Pardon de Notre-Dame de la Pitié.
Il a lieu le 15 août, avec comme point de départ l'église Notre-Dame-de-la-Pitié. La cérémonie qui réunit environ 17 personnes est célébrée par l'abbé Forget (qui s'occupe des paroisses de Callac, la Chapelle-Neuve, Calanhel, Lohuec, Plusquellec et Carnoet).
Après la messe et l'apéro, prononcés par l'abbé, les organisateurs et les bénévoles se préparent pour le parcours religieux. Grande bannière en tête, le cortège descend le bourg jusqu'à «la Fontaine de la Sainte Verge». Le représentant religieux bénit l'eau de la fontaine et sert un verre d'eau aux croyants. Pendant qu'ils boivent un feu est allumé. La coutume est perpétuée par les nouvelles générations qui se prêtent volontiers à cette tradition.
Notes et références
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Prigent Alain et Tilly Serge, "Les fusillés et décapités après jugement d'un tribunal militaire allemand (Côtes-du-Nord, 1940-1944)", Les cahiers de la Résistance populaire, mai 2011, page 84.
À la suite du décès du maire, le premier adjoint Pierre Garnier assure l'intérim
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