La Chapelle-Laurent est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants s'appellent les Chapelous et les Chapelounes.
Pour les articles homonymes, voir La Chapelle.
La Chapelle-Laurent | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Cantal |
Arrondissement | Saint-Flour |
Intercommunalité | Hautes Terres Communauté |
Maire Mandat |
Georges Ceytre 2020-2026 |
Code postal | 15500 |
Code commune | 15042 |
Démographie | |
Gentilé | Chapelous |
Population municipale |
254 hab. (2019 ![]() |
Densité | 9,7 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 10′ 43″ nord, 3° 14′ 40″ est |
Altitude | Min. 623 m Max. 1 060 m |
Superficie | 26,09 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Flour-1 |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Puy de Loubarcet, ancien volcan
![]() |
Massiac | Lubilhac Haute-Loire |
![]() | |
Saint-Poncy | N | Mercœur Haute-Loire | ||
O La Chapelle-Laurent E | ||||
S | ||||
Celoux |
La Chapelle-Laurent est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 1],[I 2].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (59,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (32,2 %), zones agricoles hétérogènes (29,6 %), forêts (28,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,9 %), zones urbanisées (1,3 %)[4].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 232, alors qu'il était de 227 en 2013 et de 220 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 53 % étaient des résidences principales, 26,7 % des résidences secondaires et 20,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 89,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 9,5 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à la La Chapelle-Laurent en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (26,7 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 80,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (76,3 % en 2013), contre 70,4 % pour du Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Typologie | La Chapelle-Laurent[I 3] | Cantal[I 6] | France entière[I 7] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 53 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 26,7 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 20,3 | 11,9 | 8,2 |
Une trouvaille faite en janvier 1908 sur le flanc de la montagne de la Pèze, à un kilomètre à l'ouest du bourg, témoigne d'une occupation à l'époque gauloise : il s'agit d'un trésor de monnaies gauloises contenu dans un vase de céramique grise avec trois bracelets en argent ; ce trésor a été dispersé, mais certaines monnaies ont été décrites ou sont encore conservées dans des musées de la région[5].
La commune de Chapelle-Laurent est membre de l'intercommunalité Hautes Terres Communauté[I 8], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Murat. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[6].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Flour, à la circonscription administrative de l'État du Cantal et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 8].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Flour-1 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 8], et de la deuxième circonscription du Cantal pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[7].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
30 mai 2003 | mars 2008 | André de La Rochette | ||
mars 2008 | mars 2014 | Georges Ceytre | ||
mars 2014 | En cours (au ) |
Georges Ceytre[8] | DVD | Agriculteur retraité |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].
En 2019, la commune comptait 254 habitants[Note 2], en diminution de 20,38 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
543 | 455 | 485 | 609 | 725 | 677 | 720 | 722 | 737 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
654 | 780 | 789 | 721 | 630 | 655 | 664 | 686 | 646 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
604 | 575 | 642 | 654 | 596 | 616 | 605 | 486 | 448 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
488 | 485 | 453 | 414 | 399 | 382 | 344 | 339 | 319 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
261 | 254 | - | - | - | - | - | - | - |
Le club de football amateur, fondé en 1959 est composé de 4 équipes senior, pensionnaires du stade Lucien Delorme. Après deux montées historiques (Champion de D4 en 2015-2016 puis de D3 en 2016-2017), l'équipe fanion du club se retrouve au plus haut niveau de son histoire, en Départemental 2 (Excellence). L'équipe réserve du club évolue, quant à elle, en Départemental 5 (2ème division de District du Cantal).
Une équipe féminine (fondée en 2006) et une équipe vétérans (fondée en 2015) évoluent, quant à elles, à 8 dans le championnat de Haute-Loire.
Le club a atteint par deux fois le quatrième tour de Coupe de France, en 2012 et 2016 et une finale de Coupe Combourieu en 2017. L'équipe féminine a atteint une fois la finale de Coupe du Cantal en 2010.
Sur les autres projets Wikimedia :