La Chapelle-Bouëxic est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en Région Bretagne. Elle fait partie de Vallons de Haute-Bretagne Communauté.
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Lors de travaux dans le village, des substructions et tranchées furent découvertes; des tegulae et des tessons de céramiques communes ont été collectés. L'ensemble est interprété comme une partie d'un ensemble agricole gallo-romain. Un puits gallo-romain, contenant des tegulae, des pierres et des outils en bois, a également été découvert, non loin de l'édifice précité.
Anciennement sur le territoire de Guignen, la commune de la Chapelle-Bouëxic doit son organisation spécifique à son statut de paroisse acquis en 1711[1].
1676 : création d'une chapelle tréviale, subdivision de la paroisse de Guignen.
1711 :
: l'ancienne chapelle, qui a été remplacée par une église neuve à l'initiative de la famille Bouëxic, acquiert son indépendance vis-à-vis de Guignen en devenant église paroissiale, par ordonnance épiscopale de Mgr des Maretz, l'évêque de Saint-Malo.
: Mgr des Maretz donne à la famille Bouëxic le privilège de nommer le recteur. Il officialise comme premier recteur, Guy de Rouillac, présenté par cette même famille.
1743 :
: Mgr de la Bastie, évêque de Saint-Malo et successeur de Mgr des Maretz, confirme l'érection de La Chapelle-Bouëxic en paroisse.
1790 :
: le château de La Chapelle Bouëxic est pillé au moment de la Révolution française, ce qui entraîne l’incendie des papiers seigneuriaux.
Fin du XVIIIesiècle: à la veille de la Révolution, le géographe Jean-Baptiste Ogée donne du terroir un aperçu plutôt avantageux: «Des grains, du cidre, des pâturages excellents, sont les richesses de ce territoire, qui serait bien plus riche si les habitants daignaient cultiver les landes étendues qu'on y trouve, landes dont le sol excellent (et qui) les dédommageraient amplement de leur travail, pour peu qu'ils y donnassent leurs soins».
1842 : le géographe Marteville complète cette description de quelques éléments de statistique. La commune compte alors 2064 hectares répartis comme suit:
779 ha de terres labourables,
235 ha de prés et pâtures,
27 ha en vergers et jardins,
7 ha d'étangs,
210 ha de bois,
733 ha de landes et terres incultes.
Deux moulins étaient en activité à cette époque: le moulin à eau de la Gaie et celui de la Mouraudais, à vent.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 11,5°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,7 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 3,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Guer», sur la commune de Guer, mise en service en 1992[9] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,2°C et la hauteur de précipitations de 843,5 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Rennes-Saint-Jacques», sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 22 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,7°C pour la période 1971-2000[13], à 12,1°C pour 1981-2010[14], puis à 12,4°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
La Chapelle-Bouëxic est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19],[20].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,7% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (38,6%), zones agricoles hétérogènes (30,6%), forêts (17,2%), prairies (11,5%), zones urbanisées (2,1%)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
avant 1981
mars 1983
Paul Ropert
mars 1983
janvier 1992 (décès)
René Coudrais (1921-1992)
Agriculteur
janvier 1992
mars 2008
Jean Gicquel
Chef d'entreprise, ancien premier adjoint Maire honoraire (2008)
Directeur d'école, conseiller départemental du canton de Guichen (depuis 2015)
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].
En 2019, la commune comptait 1 496 habitants[Note 7], en augmentation de 9,52% par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine: +5,84%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
957
782
883
959
991
1 056
1 083
1 113
1 116
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 074
1 086
1 128
1 174
1 171
1 194
1 207
1 182
1 186
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 116
1 131
1 102
965
940
893
864
803
734
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
712
656
629
599
670
809
1 087
1 125
1 340
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 475
1 496
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Le château, vu de l'entrée principale.Église Saint-Joseph.
Le château du Bouëxic (XV-XVIIesiècle) est inscrit aux monuments historiques en 2015. Mentionné dans les archives dès 1427, il possédait jadis un droit de haute justice et des fourches patibulaires. Il fut la propriété de la famille du Tiercent en 1427 et en 1562, puis de la famille du Bouëxic (du XVIe au XVIIIesiècle), des Quesnel de la Morinière de 1806 à 1824, de la famille de Menou jusqu'en 1949. La façade principale est rythmée par des baies à encadrement de pierre blanche contrastant avec le schiste violet du pays. Le château a été pillé au moment de la Révolution française, le , ce qui entraîna l’incendie des papiers seigneuriaux. Aujourd'hui, le château n'appartient plus à la commune de La Chapelle-Bouëxic, mais a été vendu à un particulier.
L'église Saint-Joseph (XVIIesiècle à 1908): construite à la fin du XVIIesiècle, l'église forme une croix latine dont on a récemment allongé le pied. Elle a été fondée par le seigneur M. de la Chapelle-Bouëxic. La confrérie du Rosaire y était érigée (Pouillé de Rennes). Plusieurs peintures, dont une pietà, ornent les retables des trois autels (XVIIIesiècle). Le retable du maître-autel date de 1731-1732: il est l'œuvre de Bertrand Frotin et de Thomas Le Jour, menuisiers de Rennes. La statue de sainte Brigitte date du XVI-XVIIesiècle et celle de saint Cornély date du XVIIIesiècle. À voir aussi un Christ et un groupe en pierre du XVIesiècle figurant une Mise au Tombeau.
Manoir (XVI-XVIIIesiècle): situé au lieu-dit la Piloire, propriété de la famille Bouëxic au XVIIIesiècle, il sert de presbytère à partir de 1711, au moment de la construction de l'église Saint-Joseph.
Étang de la Gaie: exemple d'étang méso-dystrophe[29].
Personnalités liées à la commune
Mathilde Hignet (née en 1993), députée, a passé son enfance à La Chapelle-Bouëxic.
Notes et références
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, fonds de Saint-Malo et Inventaire général du patrimoine culturel, inventaire préliminaire "Ille-et-Vilaine" (auteurs de la notice: Isabelle Barbedor, Claude Quillivic et Xavier Gilbert; année de rédaction: 1997).
Inventaire général du patrimoine culturel, inventaire préliminaire "Ille-et-Vilaine" (auteurs de la notice: Isabelle Barbedor, Claude Quillivic et Xavier Gilbert; année de rédaction: 1997).
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«Ils ont été élus maires», Dimanche Ouest-France (éd. Ille-et-Vilaine), no535, , p.10-13 (ISSN1285-7688).
Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, p. 65.
Bibliographie
Amédée Guillotin de Corson, Pouillé historique de l'archevêché de Rennes, t.IV, Rennes, Fougeray et Paris, René Haton, , 775p., in-8o (lire en ligne), p.323-327
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