La Celle est une commune française située dans le département du Cher, en région Centre-Val de Loire.
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La Celle | |
![]() L'église Saint-Blaise. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Cher |
Arrondissement | Saint-Amand-Montrond |
Intercommunalité | CC du Cœur de France |
Maire Mandat |
Philippe Auzon 2020-2026 |
Code postal | 18200 |
Code commune | 18042 |
Démographie | |
Population municipale |
353 hab. (2019 ![]() |
Densité | 28 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 46′ 11″ nord, 2° 26′ 50″ est |
Altitude | Min. 149 m Max. 247 m |
Superficie | 12,8 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Amand-Montrond (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Amand-Montrond |
Législatives | 3e circonscription du Cher |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.la-celle.fr/ |
modifier ![]() |
La Celle est un village du Saint-Amandois dans le Cher.
![]() |
Uzay-le-Venon | ![]() | ||
Bruère-Allichamps | N | Meillant | ||
O La Celle E | ||||
S | ||||
Orval | Saint-Amand-Montrond |
Le site des Chaumes communales de La Celle est un site remarquable accueillant des milieux et espèces rares et en danger dont l’inventaire scientifique est prévu en 2022. On y note par exemple la gentiane pneumonanthe, accueille un papillon rare, l'azuré des mouillères.
Une convention de préservation est signée en 2021 entre la comlmune, le Conservatoire d'espaces naturels Centre-Val de Loire et l'Office national des forêts (ONF) Berry Bourbonnais[1].
La Celle est un ancien village de carriers, caractérisé par ses maisons en pierre et ses murs de pierres sèches[2].
La Celle est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Amand-Montrond, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,6 %), terres arables (28,8 %), prairies (20,9 %), zones urbanisées (2,7 %)[8].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 205, alors qu'il était de 201 en 2014 et de 204 en 2009[I 1].
Parmi ces logements, 75,4 % étaient des résidences principales, 15,8 % des résidences secondaires et 8,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 99 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,5 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à la La Celle en 2019 en comparaison avec celle du Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (15,8 %) supérieure à celle du département (7,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,2 % en 2014), contre 67 % pour le Cher et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | La Celle[I 1] | Cher[I 4] | France entière[I 5] |
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Résidences principales (en %) | 75,4 | 79,4 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 15,8 | 7,5 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 8,9 | 13 | 8,2 |
Le territoire de la commune de La Celle est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[9]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[10].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[11]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 91,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 206 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 202 sont en en aléa moyen ou fort, soit 98 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[12],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[9].
Aucun texte connu à ce jour n'indique l'origine du nom de la commune. Toutefois, le mot celle indique en général, le lieu ou la retraite de quelque saint personnage.
À l'angle sud-ouest de l'église Saint-Blaise, une stèle rappelle qu'en 1918, à la fin de la Première Guerre mondiale, deux compagnies du 303e Régiment Américain d'Infanterie étaient cantonnées à La Celle. Le quartier général de ce régiment était à Meillant.
La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Amand-Montrond du département du Cher.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Saint-Amand-Montrond[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Saint-Amand-Montrond
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription du Cher.
La Celle est membre de la communauté de communes Cœur de France, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1995 | mars 2001 | Claudette Renaud | ||
mars 2001 | mars 2008 | Jean-Louis Sallet | ||
mars 2008 | mars 2014 | Christian Touraud | ||
mars 2014 | En cours (au 18 janvier 2022[14]) |
Philippe Auzon | Professeur, profession scientifique Réélu pour le mandat 2020-2026[15] |
La Celle, reconnue parmi les Territoires engagés pour la nature depuis 2019, est labélisée Terre saine, territoire engagé pour la nature au concours de la capitale française de la biodiversité en 2021[16],[14].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2019, la commune comptait 353 habitants[Note 3], en augmentation de 1,44 % par rapport à 2013 (Cher : −3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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537 | 553 | 583 | 722 | 850 | 1 080 | 1 088 | 1 230 | 1 145 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 274 | 1 322 | 1 340 | 1 260 | 1 292 | 1 191 | 531 | 482 | 481 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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448 | 441 | 458 | 400 | 370 | 347 | 331 | 348 | 312 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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317 | 342 | 264 | 264 | 291 | 328 | 355 | 350 | 350 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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353 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Un audioguide réalisé par une habitante, disponible en mairie, permet de découvrir le patrimoine du village[24].
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Blason | D'azur à la fasce d'argent à trois croissants d'or, deux en chef, un en pointe[25]. |
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Détails | Ce sont les armoiries de la famille Gouge de Charpeigne, dont le membre le plus illustre, Martin Gouge de Charpeigne, fut successivement chanoine de Bourges, trésorier du duc Jean de Berry, évêque de Chartres, puis de Clermont et chancelier de France (mort en 1444). Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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