La Bernardière est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire. La Bernardière faisait partie, sous l'Ancien Régime, de l'évêché de Nantes.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Vendée.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
La Bernardière | |
Une réplique de la grotte de Lourdes (celle-ci est cependant située dans le quartier Saint Nicolas à Montaigu) | |
![]() Blason |
![]() |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Vendée |
Arrondissement | La Roche-sur-Yon |
Intercommunalité | Terres de Montaigu, communauté d'agglomération |
Maire Mandat |
Claude Durand 2020-2026 |
Code postal | 85610 |
Code commune | 85021 |
Démographie | |
Gentilé | Bernardin |
Population municipale |
1 868 hab. (2019 ![]() |
Densité | 126 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 03′ 02″ nord, 1° 15′ 53″ ouest |
Altitude | 54 m Min. 33 m Max. 76 m |
Superficie | 14,80 km2 |
Type | Commune urbaine |
Aire d'attraction | Cugand (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mortagne-sur-Sèvre |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
modifier ![]() |
Ses habitants sont les Bernardins[1].
Le territoire municipal de La Bernardière s’étend sur 1 480 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 54 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 33 et 76 mètres[2],[3].
La Bernardière est située au nord du département de la Vendée, à 5 km au sud de Clisson (Loire-Atlantique), 10 km au nord-est de Montaigu (Vendée) et 35 km à l'ouest de Cholet (Maine-et-Loire).
La commune est traversée par quelques petits ruisseaux. Le principal est le Mingot qui sert de limite à la paroisse entre Cugand, passe auprès du bourg de la Bernardière et va se jeter dans la Sèvre-Nantaise.
Saint-Hilaire-de-Clisson (Loire-Atlantique) |
Cugand | |
![]() |
||
Saint-Hilaire-de-Loulay (Montaigu-Vendée) |
La Bruffière Treize-Septiers |
La Croupillière, la Haute-Hantrie, la Basse-Hantrie, la Brunelière, la Challoire, la Grande-Couperie, la Petite-Couperie, la Croix-Verte, la Droutière, la Fuzellerie , la Grande-Haye, la Petite-Haye, la Logerie, l'Émérière, la Noue, l'Oulerie, la Pénissière-de-la-Cour, la Pénissière-Vinet, les Plessis, les Portes, le Racinet, la Rouvraie et le Tacret.
La Bernardière est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cugand, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (98,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,5 %), terres arables (34,8 %), prairies (25,5 %), zones urbanisées (4,3 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
En poitevin, la commune est appelée La Brnardére[11].
Jusqu'à la Révolution, sous le royaume de France, La Bernardière appartient aux marches Bretagne-Poitou, au sein desquelles elle est à l'avantage de la Bretagne. Elle appartenait également au diocèse de Nantes. Sa paroisse dépend ensuite entièrement du diocèse de Luçon.
Autrefois, on l´appelait la Bernardière-en-Forêts, mais depuis longtemps les bois ont disparu, et le terrain est divisé en champs nombreux, tous entourés de haies du sein desquelles s'élèvent une multitude de chênes que l'on ébranche tous les cinq ans pour faire du bois de chauffage[12]. Cette façon de tailler, est dite, tailler en têtard.
Selon plusieurs sources, c’est la colonne placée sous les ordres du général Cordellier qui a très vraisemblablement perpétré le massacre de La Bernardière car c’est elle qui officiait
Après le tuerie des Lucs les 28 février et 1er mars 1794, les troupes restent dans le secteur quelques jours et n’ayant pu mettre la main sur Charette quittent le camp des Landes de Corpray le 7 mars pour Clisson, le Loroux (lettre à Turreau du 6 mars) en passant par Montaigu et ses environs.
On attribue généralement le massacre du Petit Luc aux hommes du commandant Martincourt qui secondait Cordellier ; il est peut-être aussi le responsable direct des 22 victimes de La Bernardière. sources : Historial-Mémorial de la Vendée .
En 1832, la commune, précisément le manoir de La Pénissière, fut le théâtre d'un des derniers combats du mouvement dirigé par la duchesse de Berry, la « Petite chouannerie »[13].
![]() |
Blasonnement :
Taillé d'argent et de gueules, à l'arbre de l'un dans l'autre brochant sur le tout, accompagné de deux châteaux du même. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2008 | En cours | Claude Durand[Note 3],[14] | Divers droite | retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
En 1999, le taux de chômage était de 7,8 %. Le revenu moyen par ménage, quant à lui, était de 14 017 € / an[15]. La Bernardière dispose de sa propre zone artisanale : le Tacret, située sur l´axe Clisson-Montaigu. Cette ZA compte une vingtaine d´entreprises.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].
En 2019, la commune comptait 1 868 habitants[Note 4], en augmentation de 6,32 % par rapport à 2013 (Vendée : +4,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
357 | 955 | 935 | 928 | 999 | 1 096 | 1 116 | 1 093 | 1 086 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 084 | 1 071 | 1 054 | 1 040 | 1 031 | 1 014 | 1 061 | 1 045 | 1 032 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 032 | 1 034 | 948 | 921 | 922 | 878 | 870 | 881 | 863 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
841 | 789 | 1 060 | 1 109 | 1 172 | 1 491 | 1 578 | 1 757 | 1 835 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 868 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 14,7 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 929 hommes pour 906 femmes, soit un taux de 50,63 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,84 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 0,0 |
2,4 | 75-89 ans | 3,5 |
12,2 | 60-74 ans | 11,5 |
18,7 | 45-59 ans | 17,1 |
26,5 | 30-44 ans | 26,5 |
15,0 | 15-29 ans | 16,1 |
25,3 | 0-14 ans | 25,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,1 |
8,4 | 75-89 ans | 11 |
19,5 | 60-74 ans | 20,4 |
20 | 45-59 ans | 19,4 |
18 | 30-44 ans | 17,1 |
14,9 | 15-29 ans | 13,2 |
18,5 | 0-14 ans | 16,8 |
Union Sportive Bernardière Cugand : football
Association Basket Cugand Bernardière : basket
Tennis de Table Club Bernadière : tennis de table
La Bernardière dispose d'une salle municipale La Doline, de deux terrains de football, le stade du Vivier composé de plusieurs terrains de football et d'un terrain de tennis, et possède une salle de sport, une bibliothèque municipale et une ADMR (aide à domicile en milieu rural). On retrouve dans cette commune une boulangerie, un tapissier-décorateur et une coiffeuse.
Sur les autres projets Wikimedia :