La Bazouge-des-Alleux est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 561 habitants[Note 1].
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La Bazouge-des-Alleux | |
L'église paroissiale Saint-Julien. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Mayenne |
Arrondissement | Mayenne |
Intercommunalité | Communauté de communes des Coëvrons |
Maire Mandat |
Bernard Gérault 2020-2026 |
Code postal | 53470 |
Code commune | 53023 |
Démographie | |
Population municipale |
561 hab. (2019 ![]() |
Densité | 31 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 11′ 00″ nord, 0° 36′ 36″ ouest |
Altitude | Min. 76 m Max. 146 m |
Superficie | 18,10 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Laval (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Évron |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Bas-Maine.
La Bazouge-des-Alleux est un village situé à 6 km au nord-ouest de Montsûrs.
Daniel Œhlert indique pour la description de la géologie sur La Bazouge-des-Alleux au début du XXe siècle: granite et granulite coupés par de nombreux filons de diabase, de microgranulite et de quartz. Schistes précambriens à l'extrémité Sud-Est.
Il s'agit d'un territoire qui s'incline légèrement vers l'Est., avec renflement au Nord couvert par une pointe de la forêt de Bourgon, dite le triage de Thuré, 1706. Les sources du ruisseau du Fresne, affluent de la Mayenne, atteignent presque la limite Est, mais toutes les eaux de la commune sont néanmoins recueillies par plusieurs branches de la petite rivière de Gesnes qui les porte à la Jouanne près de Montsûrs. On cite dans les textes anciens les ruisseaux de Vauvienne, de Clopart, du Chêne-Branché, ce dernier passant au bourg.
Une voie ancienne de Mayenne à Évron se bifurquait dans la direction de Montsûrs à la limite commune de Montourtier et de la Bazouge. Le Pont-Berthe, situé à la Durandière, donnait passage à la route de Laval, et le grand chemin de Martigné au Mans passait non loin du bourg, XVe siècle. Sur la carte de 1706, la route de Mayenne à Montsûrs est tracée et abordée par un chemin allant à Laval par Châlons et Louverné. la carte de Cassini l'indique aussi.
La superficie, cadastrée en 1828 par Léon Troussard, est de 1 810 hectares. Miroménil indique en 1696 20 métairies, trois quarts de sol en bonne terre, un quart en landes, taillis et étangs. Le sol est marécageux d'après André René Le Paige, produisant du seigle, du méteil, de l'avoine et du sarrasin. En 1789, les habitants écrivent dans le cahier de doléances que le sol, en landes pour une grande partie, est si ingrat qu'on ne peut y récolter que peu de seigle et de blé noir ; que les tentatives faites pour cultiver le froment, le lin, le chanvre, ou pour élever des arbres fruitiers, ont été infructueuses ; qu'enfin les prairies ne sont pas meilleures et donnent un foin de mauvaise qualité.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Argentre », sur la commune d'Argentré, mise en service en 1971[8] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[9],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de précipitations de 774,8 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Alençon - Valframbert », sur la commune d'Alençon, dans le département de l'Orne, mise en service en 1946 et à 59 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,8 °C pour la période 1971-2000[12], à 10,9 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[14].
La Bazouge-des-Alleux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laval, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50,4 %), terres arables (34,1 %), zones agricoles hétérogènes (11,3 %), forêts (4,2 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
À 2 km au nord du bourg, se trouve un champ appelé le Champ-Blanc. Selon la tradition populaire, en cet endroit, à proximité d'une chapelle dédiée à sainte Anne, se trouvait l'emplacement primitif de l'église de la paroisse. Quant au Champ Blanc, selon l'opinion commune, il ne doit être cultivé que par moitié. S'il en était autrement, le fermier du lieu mourrait dans l'année !
Les lieux de Thuré, Montflours, Lignou ou Ligneul, ont une forme ancienne. La forêt d'Alloué, qui recouvrait une partie de son territoire, lui a donné pour l'Abbé Angot son surnom d'origine germanique.
La Bazouge-des-Alleux était au XIe siècle au nombre des églises qui ne relevaient que de l'évêque, mais un arrangement survenu dans l'intervalle peut expliquer ce changement, et aucune autre identification n'est aussi vraisemblable. Il ressort de ce texte qu'au Xe siècle, la paroisse était constituée déjà, cultivée en partie, et occupée par des fermes, manisgella, en partie aussi couverte de forêts et de terres incultes.
Dès 1247, ses habitants se plaignaient de subir les vexations des officiers royaux, au sujet de l'impôt du « Fêtage », un impôt qui était perçu sur chaque maison.
C'est par acquisition faite en 1272 de Guy VIII de Laval que Jean de Feschal, seigneur de Thuré, eut la justice, c'est-à-dire la seigneurie du bourg de la Bazouge avec le four à ban[22].
Le commandeur de Thévalles avait à la Bazouge un fief et, au bourg, une maison nommée l'Hôpital, 1397, 1544. Il y prenait le coutume des marchandises.[pas clair] Un aveu de 1450 mentionne une forge dans un jardin du bourg.
Les Feschal de Thuré furent protestants, au moins pendant une partie des troubles du XVIe siècle ; ce fait explique peut-être qu'en 1578, le , l'église était tellement délaissée qu'il n'y avait pas même un ministre capable d'administrer le baptême.
En 1667, Hubert de Champagne, marquis de Villaines et seigneur de Thuré, dut faire reconnaître ses droits à l'occasion d'un abus assez singulier[23]. Une épitaphe, qui se lit encore dans l'église, rappelle les titres de seigneur de la paroisse et de fondateur de l'église de messire François Le Clerc, chevalier, seigneur du Boisjousse et de Thuré. Son écusson, gravé sur la pierre avec couronne de baron, porte, un chef chargé de trois étoiles et, sur le champ, un chevron accompagné en pointe d'un croissant montant.
En 1784, les Affiches du Mans accordaient le titre de châtellenie à la seigneurie de La Bazouge.
Le cahier de doléances de 1789, rédigé devant huit marchands et seize métayers et closiers, signé de dix noms en tête desquels est celui d'Étain-Lacroix, demande dans chaque province la création d'un grand bailliage qui jugerait toutes les causes en dernier ressort. La paroisse, soupçonnée d'incivisme, fut, le , visitée par les Gardes nationaux de Martigné qui désarmèrent les habitants. Elle se trouvait en effet sur le bord de la zone longeant la route de Laval à Mayenne où les républicains furent toujours les maîtres, et limitrophe d'autres paroisses où les Chouans étaient organisés.
François Gassot, procureur de la commune, fut accusé devant la Commission militaire révolutionnaire du département de la Mayenne d'avoir acheté des grains dans les fermes. Sept hommes suivirent les Vendéens à leur passage.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1791 | Gorenflaux | |||
1800 | 1813 | Jean Élain-Lacroix | ||
1821 | 1830 | Élain-Lacroix | ||
1835 | Voille-Dubourg | |||
1840 | 1870 | Guédon | ||
1870 | 1887 | Huchedé | ||
1887 | 1890 | Gombert | ||
1890 | Paumard | |||
juin 1995 | En cours | Bernard Gérault[24] | SE | Agriculteur |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].
En 2019, la commune comptait 561 habitants[Note 8], en augmentation de 7,47 % par rapport à 2013 (Mayenne : −0,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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696 | 724 | 866 | 807 | 732 | 829 | 793 | 787 | 761 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
785 | 771 | 755 | 675 | 669 | 639 | 617 | 628 | 586 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
557 | 526 | 503 | 426 | 405 | 425 | 412 | 377 | 347 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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296 | 286 | 260 | 249 | 261 | 262 | 353 | 481 | 540 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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561 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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Blason | De sinople, à un pal de vair, accosté de deux croisettes d’or, mises en bande. |
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Détails | Le pal symbolise le ruisseau qui traverse le territoire communal du nord au sud.
Le vair provient du blason du seigneur de Feschal, seigneur de la Bazouge dans son château de Thuré. La reprise intégrale du blason de seigneur étant interdite pour la commune, il suffit d’en emprunter un ou plusieurs éléments. Le sinople symbolise par sa couleur l’ancienne forêt d’Alloué qui a donné une partie de son nom au village. Les croisettes symbolisent l’église qui a donné son nom au village. Elles sont mises en bande pour indiquer que le village est à flanc de coteaux. Les ornements sont deux deux gerbes de blé d’or, mises en sautoir par la pointe et liées d’azur afin d’honorer l’activité agricole. Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable. La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications.Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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