L'Isle-Arné (L'Isleta e Arnès en gascon) est une commune française située dans l'est du département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Gimoès, un petit territoire autour de Gimont, traversé en son milieu par la Gimone.
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L'Isle-Arné | |
Vue du village. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gers |
Arrondissement | Auch |
Intercommunalité | Communauté de communes des Coteaux Arrats Gimone |
Maire Mandat |
Sébastien Ghion 2020-2026 |
Code postal | 32270 |
Code commune | 32157 |
Démographie | |
Gentilé | L'Ilois |
Population municipale |
190 hab. (2019 ![]() |
Densité | 27 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 36′ 59″ nord, 0° 46′ 19″ est |
Altitude | 155 m Min. 149 m Max. 234 m |
Superficie | 6,97 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Auch-2 |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | isle-arne.3cag.fr |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Arrats, le ruisseau du Barbut et par divers autres petits cours d'eau.
L'Isle-Arné est une commune rurale qui compte 190 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les L'Ilois ou L'Iloises.
Le village est situé à environ 17 kilomètres à l'est de Auch sur la rive droite de l’Arrats.
La commune est située dans l'ancien territoire de Gascogne du Corrensaguet et dans la partie sud-ouest de l'ancien canton de Gimont.
L'Isle-Arné est limitrophe de quatre autres communes.
Aubiet | ||
Lussan | ![]() |
Juilles |
Saint-Caprais |
La superficie de la commune est de 697 hectares ; son altitude varie de 149 à 234 mètres[2].
L'Isle-Arné se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[3].
La commune est traversée par la route départementale D 40.
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par l'Arrats, le ruisseau du Barbut, le ruisseau d'en Grazan, le ruisseau d'en Jambeau, le ruisseau du Niquet, le ruisseau du Téoulé et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 9 km de longueur totale[5],[Carte 1].
L'Arrats, d'une longueur totale de 162,1 km, prend sa source dans la commune de Lannemezan et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Loup, après avoir traversé 66 communes[6].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985[12] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,1 °C et la hauteur de précipitations de 685,4 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à 15 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour 1981-2010[15] à 13,5 °C pour 1991-2020[16].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[17],[18],[19].
L'Isle-Arné est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[20],[I 1],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,6 %), zones agricoles hétérogènes (14,4 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de l'Isle-Arné est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 71 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 71 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2000 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1998, 2002, 2011, 2016 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[23].
L'Isle-Arné regroupe depuis l'ordonnance royale de 1821 les communes d'Arné et de L'Ile-sur-Imonde[27].
Le château d'Arné qui fut le siège de la famille seigneuriale d'Arné dont l'un des membres fut compagnon de Blaise de Montluc a retrouvé après divers travaux et aménagement du parc le charme d’antan.
La commune est sur le chemin du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle de la via Tolosane (le chemin d'Arles).
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[28],[29].
Commune faisant partie de la communauté de communes des Coteaux Arrats Gimone et du canton d'Auch-2 (avant le redécoupage départemental de 2014, L'Isle-Arné faisait partie de l'ex-canton de Gimont) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes de l'Arrats-Gimone.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1959 | 2001 | Guy Balas | PS | Conseiller général |
mars 2001 | 2018 | Pierre Mun[30] | PS | Retraité de l'enseignement |
2018 | 2020 | Patricia Grauby[31] | Agent technique | |
2020 | En cours | Sébastien Ghion |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].
En 2019, la commune comptait 190 habitants[Note 6], en augmentation de 13,77 % par rapport à 2013 (Gers : +0,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
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71 | 71 | 70 | 91 | 212 | 216 | 233 | 211 | 214 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
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222 | 231 | 236 | 211 | 220 | 213 | 195 | 178 | 177 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
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181 | 170 | 154 | 147 | 163 | 169 | 169 | 141 | 115 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 |
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108 | 101 | 101 | 83 | 82 | 111 | 119 | 167 | 181 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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190 | - | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[35] | 1975[35] | 1982[35] | 1990[35] | 1999[35] | 2006[36] | 2009[37] | 2013[38] |
Rang de la commune dans le département | 392 | 304 | 354 | 377 | 410 | 336 | 313 | 243 |
Nombre de communes du département | 466 | 462 | 462 | 462 | 463 | 463 | 463 | 463 |
L'Isle-Arné fait partie de l'académie de Toulouse.
Chasse, pétanque,
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 63 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 182 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 690 €[I 4] (20 820 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 6] | 13,7 % | 5,9 % | 5,7 % |
Département[I 7] | 6,1 % | 7,5 % | 8,2 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 105 personnes, parmi lesquelles on compte 78,1 % d'actifs (72,4 % ayant un emploi et 5,7 % de chômeurs) et 21,9 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 11 emplois en 2018, contre 13 en 2013 et 10 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 77, soit un indicateur de concentration d'emploi de 14,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 64,3 %[I 10].
Sur ces 77 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 9 travaillent dans la commune, soit 12 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 90,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun et 7,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
7 établissements[Note 9] sont implantés à l'Isle-Arné au [I 13]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 42,9 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 7 entreprises implantées à l'L'Isle-Arné), contre 14,6 % au niveau départemental[I 14].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 16 | 10 | 6 | 6 |
SAU[Note 10] (ha) | 676 | 542 | 469 | 522 |
La commune est dans les « Coteaux du Gers », une petite région agricole occupant l'est du département du Gers[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (16 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 522 ha[41],[Carte 6],[Carte 7].
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Blason | Coupé ondé : au 1er parti au I de sinople à un agneau pascal d'argent, la tête contournée, tenant une hampe croisetée au guidon d'argent chargé d'une croisette de gueules, au II d'argent à deux clés de gueules passées en sautoir, au 2d d'azur au plan de la commune d'argent chargé d'un lion de gueules et accompagné de trois étoiles d'or[42]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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