L'Hôpital-sous-Rochefort est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes, et faisant partie de Loire Forez Agglomération.
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L'Hôpital-sous-Rochefort est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,3% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (49,6%), prairies (31,8%), zones agricoles hétérogènes (18,5%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
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Située sur l'ancienne route reliant Lyon à Clermont et Limoges, la ville a été un relais important. Un prieuré casadéen y a été créé avec un hôpital, hospicium, puis des hostelleries et des auberges dans le faubourg nord-ouest. Il y avait par exemple celle du "Lion d'Or" où Montaigne aurait logé en 1581 à son retour du voyage d'Italie.
Bien que le prieuré puisse être plus ancien, c'est en 1116 qu'il apparaît dans une charte d'échange entre l'archevêque de Lyon et l'abbaye de la Chaise-Dieu.
Le preuré est sans défense et doit subir plusieurs pillages pendant la guerre de Cent Ans après 1350. En 1439, le comte Charles Ier de Bourbon accorde aux habitants le droit de construire un rempart autour de la ville. Guillaume Mastin de la Merlée, faisant partie de la famille de Merlée possédant des biens autour de Noirétable et Saint-Julien-la-Vêtre, a été prieur à L'Hôpital entre 1467 et 1485. Il a fait d'importants aménagements dans le logis prieural et dans l'église.
Les nouveaux tracés de routes au XVIIIesiècle ont fait éviter le village à la route Royale devenue la route nationale 89. C'est avec l'arrivée du chemin de fer et la gare de l'Hôpital que le village a retrouvé un peu d'animation.
Blasonnement
Les armoiries de L'Hôpital-sous-Rochefort se blasonnent ainsi:
De gueules à la bande d’or chargée de trois merles de sable, becqués et membrés de gueules, passant dans le sens de la bande. Création Conférence Héraldique
L'Hôpital-sous-Rochefort faisait partie de la communauté de communes du Pays d'Astrée de 1995 à 2016 puis a intégré Loire Forez Agglomération.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].
En 2019, la commune comptait 109 habitants[Note 2], en diminution de 8,4% par rapport à 2013 (Loire: +1,18%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
249
242
272
285
279
292
293
302
283
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
280
290
315
295
456
307
298
263
267
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
256
283
230
230
221
217
201
235
228
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
222
244
132
132
124
109
107
104
118
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
112
109
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
Ancienne église du prieuré dépendant de l'abbaye de la Chaise-Dieu depuis l'accord de 1116 avec l'archevêque de Lyon. Il ne reste de l'église romane que le carré de la croisée du transept. La nef a été refaite au XVesiècle ainsi que le clocher terminé en même temps que l'enceinte du village. La voûte de la nef est refaite par la prieur Guillaume de la Merlée. La voûte initiale était voûtée en berceau en plein cintre. Les croisillons et la travée du chœur sont voûtés en berceau brisé. Sur chaque croisillon sont ouvertes des chapelles avec absidioles communiquant avec le chœur. Le chœur comprend une travée droite se terminant sur une abside hémi-circulaire voûtée en cul-de-four.
Chevet, croisillon sud du transept et clocher.
Nef.
Croisée du transept, croisillon nord et Vierge à l'Enfant.
Le chœur a conservé des peintures murales du XVesiècle. Elles étaient connues depuis le XIXesiècle. En 2002, le restaurateur G.Emond a établi la stratification de celles-ci entre le XVeetXVIesiècles.
Le prieur Guillaume Mastin de la Merlée a fait peindre, vers 1485, les symboles des évangilistes sur la voûte de la travée du chœur.
La représentation de la Résurrection sur la voûte en cul-de-four de l'abside a été peinte par son successeur, Claude Raybe de Saint-Marcel d'Urfé, prieur de 1485 à 1509. Au XVIIIesiècle a été ajouté des scènes de la vie de la Vierge en camaïeu bleu au-dessus du Jugement dernier - Annonciation à droite et Visitation à gauche - avec des motifs (pampre de vigne, pots à feu...).
L'église possède un très belle statue de Vierge à l'Enfant attribuée à l'école de Michel Colombe. Mais elle peut aussi avoir été exécutée par Jean de Chartres qui a travaillé pour les ducs de Bourbon dans la mesure où elle a été commandée par le prieur Claude Raybe de Saint-Marcel d'Urfé qui en était le conseiller au début du XVIesiècle[15].
Chapiteau roman.
Peintures murales de la voûte de la travée du chœur et de l'abside.
Un ressuscité de la peinture du Jugement dernier de l'abside.
Les bâtiments se trouvaient autour d'une cour rectangulaire. Le corps de bâtiment nord était intégré au rempart en comprend deux tours. Une porte du corps de bâtiment sud, aujourd'hui murée, permettait d'accéder à l'église. Les bâtiments ont été remaniés par le prieur Guillaume de Merlée et les dote de grandes cheminées qui portent ses armes. Le prieuré a commencé à décliner au XVIIesiècle. Le prieuré a été vendu comme bien national à la Révolution et divisé en plusieurs lots. Il a été ravagé par un incendie en 1960.
La maison a appartenu à la famille Coupat jusqu'en 1936. Cette famille présente dans le village depuis le XVIesiècle comme des bourgeois aisés, maîtres de postes, magistrats et notaires.
Prieuré.
Porte de Boën.
Maison Coupat.
Personnalités liées à la commune
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Notes et références
Notes et cartes
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
François Deshoulières, «La Vierge de l'Hôpital-sous-Rochefort (Loire)», Bulletin Monumental, t.96, no2, , p.248 (lire en ligne)
Notice noIA42001005, base Mérimée, ministère français de la Culture: Prieuré de bénédictins
Notice noIA42001158, base Mérimée, ministère français de la Culture: Fortification d'agglomération
Notice noIA42001012, base Mérimée, ministère français de la Culture: Maison de notable, puis pensionnat Sainte-Thérèse, de religieuses de l'Enfant-Jésus de Claveisolles
Félix Thiollier, «L'Hôpital-de-Rochefort (Hospitale Rupisfortis)», dans Le Forez pittoresque et monumental, Lyon, Imprimerie de A. Waltener et Cie, (lire en ligne), p.307-310
M. A. Lugnier, «L'Hôpital-sous-Rochefort», Bulletin de la Diana, Montbrison, La Diana, t.XXXIV, no4, , p.110-116 (lire en ligne)
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