Lézan est une commune française située dans le centre du département du Gard, en région Occitanie.
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Lézan | |
Château. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Alès |
Intercommunalité | Alès Agglomération |
Maire Mandat |
Éric Torreilles 2020-2026 |
Code postal | 30350 |
Code commune | 30147 |
Démographie | |
Population municipale |
1 512 hab. (2019 ![]() |
Densité | 158 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 00′ 50″ nord, 4° 03′ 05″ est |
Altitude | Min. 104 m Max. 180 m |
Superficie | 9,54 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Alès (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Quissac |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | lezan.fr |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gard et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Lézan est une commune rurale qui compte 1 512 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Lézanais ou Lézanaise.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château, inscrit en 1998.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cardet », sur la commune de Cardet, mise en service en 1969[6] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,3 °C et la hauteur de précipitations de 951,3 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 32 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[13] : le « Gardon d'Anduze et Gardon » (461 ha), couvrant 11 communes du département[14] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[13] : la « vallée moyenne des Gardons » (1 848 ha), couvrant 24 communes du département[15].
Lézan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[I 1],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (59,4 %), zones agricoles hétérogènes (21,3 %), zones urbanisées (9,2 %), forêts (6,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,3 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Lézan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible)[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Alès, regroupant 37 communes autour d'Alès, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[21], retenu au regard des risques de débordements de la Cèze et des Gardons. Parmi les dernières crues significatives qui ont touché le territoire figurent celles de 1958 et de septembre 2002. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[22],[23]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1987, 1992, 1993, 1995, 1997, 2001, 2002, 2006, 2010, 2014, 2015 et 2020[24],[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 612 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 612 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2016, 2017 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1983[19].
Provençal Lezan, du roman Lezan, du bas latin Lezanum[I 4].
Le village est mentionné en 1273, Lezanum dans le cartulaire de l'abbaye de Franquevaux[I 5].
En , Lézan a accueilli un événement de trois jours nommé « Énergies pour la planète », qui a accueilli environ 15 000 participants[27].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Siméon Claris | ||||
1927 | 1935 | Alexandre Fermaud | ||
1935 | 1939 | Louis Perrier | ||
1939 | 1941 | Bernard Mouret | ||
1941 | 1944 | Gaston Lahondes | ||
1944 | 1947 | Jean Bonifas | ||
1947 | 1948 | Fernand Fossat | ||
1948 | 1953 | Jacques Fiat | ||
1953 | 1963 | Abel Bouvier | ||
1964 | 1983 | Maurice Fossat | ||
1983 | 1985 | Luc Sauvaire | ||
1985 | 1995 | Maurice Fossat | ||
1995 | 2008 | Patrick Fesquet | DVG | |
2008 | 2009 | Christian Danis | ||
2010 | En cours | Éric Torreilles | SE | Agriculteur |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].
En 2019, la commune comptait 1 512 habitants[Note 8], en diminution de 6,55 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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762 | 670 | 651 | 720 | 805 | 792 | 784 | 777 | 818 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
753 | 739 | 735 | 728 | 739 | 744 | 686 | 677 | 709 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
771 | 778 | 747 | 679 | 683 | 666 | 652 | 666 | 648 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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691 | 665 | 685 | 734 | 870 | 980 | 1 207 | 1 542 | 1 547 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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1 512 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Lézan est doté d'un regroupement médical comprenant deux médecins, un kinésithérapeute, une pharmacie, des dentistes et prothésistes dentaires et des ambulances.
Les membres de l'église catholique ont un lieu de culte à Lézan, l'église Saint-Pierre Saint-Paul. La communauté protestante dispose d'un temple, pour se réunir.
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Blason | D'azur, à deux pilotis d'or, celui de dextre tournant vers l'angle du chef de l'écu et crénelé de sept créneaux d'or[I 5]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |