Jutigny est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
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Jutigny | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Provins |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Bassée - Montois |
Maire Mandat |
Fabrice Genon 2020-2026 |
Code postal | 77650 |
Code commune | 77242 |
Démographie | |
Gentilé | Justigniciens |
Population municipale |
537 hab. (2019 ![]() |
Densité | 117 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 29′ 55″ nord, 3° 14′ 00″ est |
Altitude | Min. 61 m Max. 136 m |
Superficie | 4,60 km2 |
Type | Commune urbaine |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Provins |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune est située à environ 53,7 kilomètres par la route[1],[Note 1] à l’est de Melun[Carte 1].
![]() |
Savins | Longueville | ![]() | |
Paroy | N | Chalmaison | ||
O Jutigny E | ||||
S | ||||
Les Ormes-sur-Voulzie |
L'altitude de la commune varie de 61 mètres à 136 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 69 mètres d'altitude (mairie)[2]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[3].
Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :
Par ailleurs, son territoire est également traversé par le canal des Ormes[Note 3], aqueduc, conduite forcée de 24,31 km[7] qui conflue avec la Voulzie ;
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 7,61 km[8].
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[9].
La commune fait partie du SAGE « Bassée Voulzie », en cours d'élaboration en décembre 2020. Le territoire de ce SAGE concerne 144 communes dont 73 en Seine-et-Marne, 50 dans l'Aube, 15 dans la Marne et 6 dans l'Yonne, pour une superficie de 1 710 km2[10],. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par Syndicat Mixte Ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la démoustication (SDDEA), qualifié de « structure porteuse »[11].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 11 °C |
La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[13]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[12]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[14]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 43 km à vol d'oiseau[15], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[16] à 11,6 °C pour 1991-2020[17].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[18],[19],[20].
Jutigny est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[21],[22],[23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[24],[25].
La commune compte 49 lieux-dits administratifs[Note 7] répertoriés consultables ici[26].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,6% ), forêts (16,8% ), zones urbanisées (7,2% ), zones agricoles hétérogènes (5,4 %)[27].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[28],[29],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Grand Provinois, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) du Grand Provinois, qui regroupe les Communautés de Communes du Provinois et de Bassée-Montois, soit 82 communes[30].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[31]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 265 dont 91 % de maisons et 9 % d'appartements[Note 8].
Parmi ces logements, 87,6 % étaient des résidences principales, 5,2 % des résidences secondaires et 7,2 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 79,1 % contre 16,2 % de locataires et 4,7 % logés gratuitement[32].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Justeigni vers 1222[33].
Du latin Justiniacum, « domaine de Justinius ».
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Blason | Coupé: au 1er de gueules au lévrier d'argent passant sur le trait du coupé, surmonté d'un cor d'or appendu au chef et accosté de deux épis de blé tigés et feuillés du même, celui de dextre posé en barre et celui de senestre posé en bande, au 2e parti au I d'azur à trois roues de moulin d'argent, au II d'argent semé de tourteaux de sable et au sautoir de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Commune créée par démembrement de la commune de Paroy par arrêté du .
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
juillet 1871 | Joseph Legeret | |||
janvier 1881 | Adolphe Messageot | |||
janvier 1882 | Pierre Legueux | |||
mai 1888 | Cyprien Mignot | |||
mai 1900 | Alfred Legueux | |||
février 1907 | Jules Messageot | |||
décembre 1919 | Marc Lhermey | |||
décembre 1947 | Daniel Mignot | |||
mars 1959 | Georges Didier | |||
mars 1965 | Bernard Hamel | |||
mars 1983 | Camille Legueux | Retraité | ||
mars 2001 | Christian Lombard | Agriculteur | ||
mars 2014 | En cours | Fabrice Genon[35] | Chauffeur routier |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [36],[37].
En 2020, la commune de Jutigny gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[38].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[39]. La communauté de communes de la Bassée - Montois (CCBM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[38],[40].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [38],[41],[42].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1872. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[44].
En 2019, la commune comptait 537 habitants[Note 9], en diminution de 0,74 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
325 | 317 | 328 | 357 | 352 | 367 | 343 | 342 | 351 |
1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
341 | 345 | 383 | 363 | 353 | 359 | 310 | 340 | 422 |
1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 | 2019 | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
458 | 504 | 528 | 561 | 566 | 544 | 551 | 537 | - |
En 2019, le nombre de ménages fiscaux[Note 10] de la commune était de 227, représentant 571 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 21 930 euros[47].
En 2019, le nombre total d’emplois dans la zone était de 54, occupant 230 actifs résidants (dont 11,8 % dans la commune de résidence et 88,2 % dans une commune autre que la commune de résidence).
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 69,3 % contre un taux de chômage de 5,4 %. Les 25,3 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 7,6 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 8,5 % de retraités ou préretraités et 9,2 % pour les autres inactifs[48].
Au , le nombre d’unités légales (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 20 dont 3 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 5 dans la construction, 4 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans les activités immobilières, 5 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien et 1 était relatif aux autres activités de services[49].
En 2021, 5 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 4 individuelles[50].
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[51].
Jutigny est dans la petite région agricole dénommée le « Montois », une petite région à l'est du département, en limite sud de la Brie[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 11] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[52].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[53]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 7 en 1988 à 4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 67 ha en 1988 à 78 ha en 2010[52]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Jutigny, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[52],[Note 12] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 7 | 4 | 4 |
Travail (UTA) | 6 | 4 | 4 |
Surface agricole utilisée (ha) | 470 | 449 | 312 |
Cultures[54] | |||
Terres labourables (ha) | 463 | 443 | 304 |
Céréales (ha) | 353 | 313 | s |
dont blé tendre (ha) | 195 | 196 | 105 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 108 | 61 | s |
Tournesol (ha) | 43 | s | s |
Colza et navette (ha) | 39 | 59 | 55 |
Élevage[52] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 13]) | 3 | 1 | 1 |
La commune ne compte pas de monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques (Base Mérimée)[55].
Sur la commune se trouvent les restes d'une écluse, au milieu d'un bois. Elle faisait partie du projet de canal nommé le "canal royal de Provins" devant relier Provins à Paris, via la Seine. Le projet commencé en 1665 puis suivi par Vauban en 1700 n'a pas abouti. Seules quelques petites sections sont encore visibles, dont cette écluse[56].