Juilly est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Juilly.
Cet article est une ébauche concernant une commune de Seine-et-Marne.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Juilly | |
![]() La mairie-école. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Meaux |
Intercommunalité | CA Roissy Pays de France |
Maire Mandat |
Daniel Haquin 2020-2026 |
Code postal | 77230 |
Code commune | 77241 |
Démographie | |
Gentilé | Juliaciens |
Population municipale |
2 003 hab. (2019 ![]() |
Densité | 258 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 00′ 44″ nord, 2° 42′ 19″ est |
Altitude | Min. 77 m Max. 114 m |
Superficie | 7,77 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mitry-Mory |
Législatives | 6e circonscription de Seine-et-Marne |
Localisation | |
Liens | |
Site web | juilly77.fr |
modifier ![]() |
Juilly est situé en Goële à 13 km au nord-ouest de Meaux.
Saint-Mard | Montgé-en-Goële | |
Thieux | ![]() |
|
Nantouillet |
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1]. L'altitude varie de 77 mètres à 114 mètres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ 91 mètres d'altitude (mairie)[2].
Le réseau hydrographique de la commune se compose de deux cours d'eau référencés :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 4,87 km[5].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 11 °C |
La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[7]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[6]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[8]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Creil, qui se trouve à 32 km à vol d'oiseau[9], où la température moyenne annuelle évolue de 10,2 °C pour la période 1971-2000[10], à 10,9 °C pour 1981-2010[11], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[12].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Juilly comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2],[13],[Carte 1], la « Forêt de Montge-en-Goële » (804,67 ha), couvrant 5 communes du département[14].
Juilly est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[18],[19].
La commune compte 40 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[20] dont la Louvière.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,4% ), forêts (13,6% ), zones urbanisées (8,9 %)[21].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[22],[23],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Roissy Pays de France, approuvé le et porté par la communauté d’agglomération Roissy Pays de France[24].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[25]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 712 dont 83 % de maisons et 16,8 % d’appartements.
Parmi ces logements, 95,2 % étaient des résidences principales, 0,4 % des résidences secondaires et 4,4 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 77,6 % contre 20,8 % de locataires[26], dont 2,7 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 6] et 1,6 % logés gratuitement.
Le sentier de grande randonnée GR 1 traverse le nord de la commune, entre Saint-Mard à l'ouest et Montgé-en-Goële à l'est.
La commune est desservie par :
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Juliacum en 1191[27] ; Beata Maria de Juliaco en 1202[28] ; Julliacum en 1221[29] ; Juily emprès Meaux au XIIIe siècle[30] ; Julli en 1274[31] ; Juylli en Meucien au XIVe siècle[32] ; Juilli en 1480[33] ; Juilly en France en 1487[33] ; Juylly en France en 1534[33] ; Jully en 1573[33] ; Jully en 1729 (Saugrain)[34].
De l'anthroponyme Julius[Note 7] et du suffixe gaulois -acos, exprimant la propriété.
La commune était membre de la communauté de communes de la plaine de France, un Établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre créé fin 2001 par transformation de l'ancien district de la Plaine de France qui avait été constitué en 1990.
Elle fusionne avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes Plaines et Monts de France.
Toutefois, à la suite de l'adoption de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015 et compte tenu de la création de la métropole du Grand Paris, le schéma régional de coopération territoriale (SRCI) arrêté par le Préfet de la région Île-de-France le 4 mars 2015, puis amendé par la commission régionale de la coopération intercommunale, prévoyait la création d'une importante intercommunalité autour de la zone aéroportuaire de Roissy, provenant de la fusion de deux communautés d’agglomération du Val-d’Oise ainsi que du rattachement de 17 des communes de CCPMF.
C'est ainsi qu'est créée, le , la communauté d'agglomération Roissy Pays de France dont est désormais membre la commune.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1945 | 1977 | Pierre Haquin | ||
1977 | 1989 | Paul Heurtaut | ||
1989 | En cours (au 11 juillet 2020) |
Daniel Haquin | DVD | Agriculteur Président de la CC de la Plaine de France (? → 2013) Vice-président de la CA Roissy Pays de France (2020 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[35] |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [36],[37].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Juilly est assurée par la Communauté d'agglomération Roissy Pays de France pour la collecte, le transport et la dépollution[38],[39],[40].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[41]. La Communauté d'agglomération Roissy Pays de France assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[38],[42].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la Communauté d'agglomération Roissy Pays de France qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [38],[43].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[45].
En 2019, la commune comptait 2 003 habitants[Note 8], en diminution de 10,66 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
559 | 450 | 476 | 456 | 520 | 514 | 747 | 758 | 905 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
902 | 898 | 953 | 864 | 1 025 | 935 | 1 002 | 1 073 | 1 076 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
987 | 912 | 840 | 1 011 | 1 050 | 1 146 | 1 099 | 1 229 | 1 315 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
823 | 798 | 802 | 1 130 | 1 288 | 1 448 | 1 647 | 1 699 | 2 156 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 986 | 2 003 | - | - | - | - | - | - | - |
Juilly dispose de :
La commune dépend de l'Académie de Créteil ; pour le calendrier des vacances scolaires, Juilly est en zone C.
En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 670, représentant 1 947 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 24 190 euros[52].
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 398, occupant 968 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 70,9 % contre un taux de chômage de 6 %.
Les 23 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 12,6 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 4,9 % de retraités ou préretraités et 5,6 % pour les autres inactifs[53].
En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 103 dont 2 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 4 dans l’industrie, 14 dans la construction, 63 dans le commerce-transports-services divers et 20 étaient relatifs au secteur administratif[54].
Ces établissements ont pourvu 339 postes salariés.
Juilly est dans la petite région agricole dénommée la « Goële et Multien », regroupant deux petites régions naturelles, respectivement la Goële et le pays de Meaux (Multien)[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[55].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[56]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 4 en 1988 à 2 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 131 ha en 1988 à 254 ha en 2010[55]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Juilly, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[55],[Note 10] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 4 | 2 | 2 |
Travail (UTA) | 12 | 6 | 7 |
Surface agricole utilisée (ha) | 522 | 521 | 508 |
Cultures[57] | |||
Terres labourables (ha) | 488 | s | s |
Céréales (ha) | 315 | s | s |
dont blé tendre (ha) | 232 | s | s |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | s | ||
Tournesol (ha) | 0 | ||
Colza et navette (ha) | 0 | s | s |
Élevage[55] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 11]) | 0 | 0 | 0 |
![]() |
Blason | Taillé: au 1er de gueules à l'épi de blé feuillé en pal enserré par deux branches de laurier les tiges passées en sautoir en pointe et brochant sur l'épi, le tout d'argent, au 2e d'argent à la croix fleuronnée de gueules[58]. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Sur les autres projets Wikimedia :