La commune est située dans la plaine alluviale boisée et marécageuse de la Bassée.
Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1].
Hydrographie
Réseau hydrographique
Carte des réseaux hydrographique et routier de Jaulnes.Barrage de Jaulnes sur la Seine.
Le réseau hydrographique de la commune se compose de sept cours d'eau référencés:
le canal 01 des Graviers, cours d'eau naturel de 4,14 km[8], qui confluent avec la Seine.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 14,76 km[9].
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles: le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[10].
La commune fait partie du SAGE «Bassée Voulzie», en cours d'élaboration en décembre 2020. Le territoire de ce SAGE concerne 144 communes dont 73 en Seine-et-Marne, 50 dans l'Aube, 15 dans la Marne et 6 dans l'Yonne, pour une superficie de 1 710 km2[11],. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par Syndicat Mixte Ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la démoustication (SDDEA), qualifié de «structure porteuse»[12].
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000
- Moyenne annuelle de température: 11 °C
- Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C: 3,8 j
- Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,3 j
- Amplitude thermique annuelle[Note 2]: 15,9 °C
- Cumuls annuels de précipitation: 678 mm
- Nombre de jours de précipitation en janvier: 1,3 j
- Nombre de jours de précipitation en juillet: 0,5 j
La commune bénéficie d’un «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[13].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[14]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[13]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[15]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 48 km à vol d'oiseau[16], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour 1981-2010[17] à 11,6°C pour 1991-2020[18].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[19],[20].
Un espace protégé est présent sur la commune:
la réserve naturelle nationale de «La Bassée», d'une superficie de 867ha, la plus grande d’Île de France. Elle englobe une mosaïque de milieux, étroitement liés à la dynamique de la Seine et des noues, qui abrite un patrimoine naturel d'exception[21],[22].
Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats» et «Oiseaux». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la «directive Habitats»[24],[Carte 2]:
la «Bassée», d'une superficie de 1 403ha, une vaste plaine alluviale de la Seine. Elle abrite la plus grande et l’une des dernières forêts alluviales du Bassin parisien ainsi qu’un ensemble relictuel de prairies humides[25],[26];
la «Bassée et plaines adjacentes», d'une superficie de 27 643ha, une vaste plaine alluviale de la Seine bordée par un coteau marqué au nord et par un plateau agricole au sud. Elle abrite une importante diversité de milieux qui conditionnent la présence d’une avifaune très riche[27],[28].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Jaulnes comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 3],[29],[Carte 3],
la «Grande noue de Neuvry, prairies et boisements du Grand Peugny» (196,27ha), couvrant 3 communes du département[30];
et la «Reserve de la Bassée et Abords» (1 062,13ha), couvrant 8 communes du département[31]
et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[29],
la «vallée de la Seine entre Montereau et Melz-sur-Seine (Bassee)» (14 216,75ha), couvrant 26 communes du département[32].
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Jaulnes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[33],[34],[35].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[36],[37].
Lieux-dits et écarts
La commune compte 74 lieux-dits administratifs[Note 7] répertoriés consultables ici[38] (source: le fichier Fantoir) dont Neuvry, Villeceaux (château), Choyau.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,2% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (70,5% ), forêts (11,4% ), eaux continentales[Note 8] (9,1% ), zones agricoles hétérogènes (4,7% ), zones urbanisées (3,8% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5%)[39].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[40],[41],[Carte 4]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 5].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Grand Provinois, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) du Grand Provinois, qui regroupe les Communautés de Communes du Provinois et de Bassée-Montois, soit 82 communes[42].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[43]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 6].
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 202 dont 99,5% de maisons et 0,5% d’appartements.
Parmi ces logements, 75,7% étaient des résidences principales, 19,8% des résidences secondaires et 4,5% des logements vacants[Note 9].
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 89,5% contre 7,8% de locataires et 2,6% logés gratuitement[44].
Voies de communication et transports
Voies de communication
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Transports
La commune est desservie par la ligne d’autocars No1 du Réseau de bus Cars Moreau.
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Jonna in comitatu Senonico en 726[45]; Jolna vers 1143[46]; Jaunia en 1145[47]; Josna en 1148[48]; Jauna en 1149[49]; Joneium en vers 1150[50]; Jolnia vers 1152[51]; Jana vers 1160[52]; Gaunia en 1187[53]; Jonnensis portus au XIIesiècle[54]; Jaune vers 1201[55]; Geaunium en 1218[56]; Jaune vers 1222 (Livre des vassaux)[57]; Jeaunes au XIIIesiècle[58]; Jaulne lez Bray sur Seine en 1502[59]; Jaulne, 1602[60].
Toponyme Jonna en 726 signifiant: «terroir spongieux, favorable au joncs»[61].
Histoire
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Équipements et services
Eau et assainissement
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [63],[64].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la commune de Jaulnes gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[65].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[66]. La communauté de communes de la Bassée - Montois (CCBM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[65],[67].
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le [65],[68],[69].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bassée Montois[70].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[72].
En 2019, la commune comptait 345 habitants[Note 10], en diminution de 7,26% par rapport à 2013 (Seine-et-Marne: +4,1%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
346
359
366
376
415
390
396
381
404
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
413
416
426
363
354
332
384
345
333
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
336
303
278
250
251
256
265
269
282
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
258
231
220
248
289
319
327
322
354
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
376
345
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[73] puis Insee à partir de 2006[74].)
Histogramme de l'évolution démographique
Manifestations culturelles et festivités
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Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 149, représentant 362 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 23 270 euros[75].
Emploi
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 24, occupant 161 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 72,9% contre un taux de chômage de 3,8%.
Les 23,3% d’inactifs se répartissent de la façon suivante: 11% d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 8,1% de retraités ou préretraités et 4,3% pour les autres inactifs[76].
Entreprises et commerces
En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 35 dont 9 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 4 dans l’industrie, 5 dans la construction, 14 dans le commerce-transports-services divers et 3 étaient relatifs au secteur administratif[77].
Ces établissements ont pourvu 18 postes salariés.
Secteurs d'activité
Agriculture
Jaulnes est dans la petite région agricole dénommée la «Bassée» ou «Basse Seine», au sud-est du département[Carte 7]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 11] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[78].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30% du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[79]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 13 en 1988 à 9 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 74ha en 1988 à 119ha en 2010[78].
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Jaulnes, observées sur une période de 22 ans:
Évolution de l’agriculture à Jaulnes entre 1988 et 2010.
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100%.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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