Jars est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
Cet article concerne la commune du Cher. Pour le mâle de l'oie, voir jars (animal). Pour les autres noms propres, voir la page d'homonymie.
Jars | |
![]() L'église vue du côté sud. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Cher |
Arrondissement | Bourges |
Intercommunalité | Communauté de communes Pays Fort Sancerrois Val de Loire |
Maire Mandat |
Rémi Pierre 2020-2026 |
Code postal | 18260 |
Code commune | 18117 |
Démographie | |
Population municipale |
503 hab. (2019 ![]() |
Densité | 13 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 23′ 46″ nord, 2° 41′ 01″ est |
Altitude | Min. 204 m Max. 364 m |
Superficie | 37,34 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Sancerre |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Située entre le Sancerrois à l'est et la Sologne à l'ouest, la commune de Jars se situe dans un paysage intermédiaire de collines marneuses cultivées et de forêts. Le bourg en lui-même est situé à flanc de colline.
La commune fait partie du canton de Vailly-sur-Sauldre ; en 2015, à la suite du redécoupage des cantons du département, elle fera partie du canton de Sancerre[1].
![]() |
Villegenon | Thou | Assigny | ![]() |
N | Subligny | |||
O Jars E | ||||
S | ||||
Ivoy-le-Pré La Chapelotte |
Le Noyer | Menetou-Râtel |
Jars est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,8 %), terres arables (31,1 %), forêts (15,1 %), zones agricoles hétérogènes (4 %), zones urbanisées (0,9 %)[7].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Jars est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)[8]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[9].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 93,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 389 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 326 sont en en aléa moyen ou fort, soit 84 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[10],[11].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[8].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1793 | 1793 | Cirotte | ||
1793 | 1795 | Decensciere Chaudry | ||
1795 | 1795 | Alaberte | ||
1795 | 1797 | Decensciere Chaudry | ||
1797 | 1800 | Esmé Renard | ||
1800 | 1807 | Jean Benoît Buchet | ||
1807 | 1816 | Louis Claude Decenciere | ||
1816 | 1841 | Claude Ribert | ||
1841 | 1853 | Pierre Sylvain Besle | ||
1853 | 1857 | Charles Decenciere | ||
1857 | 1874 | Pierre Sylvain Besle | ||
1874 | 1876 | Etienne Dion | ||
1876 | 1877 | Pierre Sylvain Besle | ||
1877 | 1878 | Jacques Forest (adjoint) | ||
1878 | 1881 | Jacques Forest | ||
1881 | 1881 | Pierre Chigot | ||
1881 | 1884 | Pierre Henri Jublot | ||
1884 | 1888 | Louis Demouche | ||
1888 | 1892 | Pierre Henri Jublot | ||
1892 | 1953 | Frédéric Cap | ||
1953 | 1957 | Jean Beaufrère | ||
1957 | 1971 | Marius Turpin | ||
1971 | 1983 | Paul Bailly | ||
1983 | mars 2001 | Camille Pasdeloup | ||
mars 2001 | mars 2008 | Marie-Françoise Narnio | ||
mars 2008 | 2014 | Jacques Rincheval | ||
avril 2014 | En cours | Rémi Pierre[12],[13] | Ouvrier agricole |
La commune est jumelée avec :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].
En 2019, la commune comptait 503 habitants[Note 2], en diminution de 4,19 % par rapport à 2013 (Cher : −3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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2 050 | 1 520 | 1 735 | 1 363 | 1 490 | 1 509 | 1 491 | 1 565 | 1 589 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 605 | 1 658 | 1 656 | 1 650 | 1 670 | 1 701 | 1 730 | 1 682 | 1 591 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 635 | 1 631 | 1 567 | 1 383 | 1 158 | 1 098 | 1 036 | 902 | 755 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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645 | 596 | 552 | 554 | 522 | 505 | 490 | 486 | 525 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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503 | 503 | - | - | - | - | - | - | - |
Malgré les épidémies, guerres, crises économiques et fortes variations climatiques (en particulier l'hiver 1794 où la Loire est gelée), la population croît et atteint 2 050 habitants en 1793. Malgré les fluctuations du XIXe siècle, c'est surtout l'exode rural et la Première Guerre mondiale qui va apporter une très importante baisse de la population. Si le XXe siècle débute avec plus de 1 500 habitants, il s'achève avec seulement le tiers de cet effectif.
Le , le pape Calixte II confirme toutes ses possessions à l’abbaye Saint-Satur, dont l’église de Jars.
Au XIIIe siècle, Jean de Rochechouart, seigneur de Jars, adressa une supplique au chapitre Saint-Aignan d’Orléans pour obtenir une relique du saint, qu’il dit vouloir placer dans l’église qu’il vient de faire rebâtir.
Le clocher-porche semble avoir été bâti en 1488 aux frais d’Hélias Ruellé.
En 1553, Guillaume de Rochechouart aurait fait rebâtir la nef et le chœur sur la même assiette. Sa première femme, Louise d'Aultry, y est inhumée, une plaque l'atteste.
L’église qui existe au XXIe siècle est donc la 3e, au moins, et peut-être la 4e, qui s’élève sur le même lieu.
L’église Saint-Aignan de Jars est classée parmi les Monuments Historiques : liste de 1862.
![]() |
Les armoiries de Jars se blasonnent ainsi :
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