Jardin est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Jardin | |
![]() Mairie de Jardin. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | Vienne |
Intercommunalité | Vienne Condrieu Agglomération |
Maire Mandat |
Évelyne Ziboura 2020-2026 |
Code postal | 38200 |
Code commune | 38199 |
Démographie | |
Population municipale |
2 156 hab. (2019 ![]() |
Densité | 233 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 29′ 50″ nord, 4° 54′ 32″ est |
Altitude | 280 m Min. 194 m Max. 407 m |
Superficie | 9,25 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Vienne (banlieue) |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vienne-2 |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-jardin.fr |
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Jardin est située dans l'aire urbaine de Vienne et dans son unité urbaine, à 4 kilomètres de Vienne qui est la sous-préfecture de l'Isère, et fait partie de la communauté d'agglomération viennoise.
La commune est également positionnée à environ 35 km au sud de la ville de Lyon (Rhône), département voisin[1].
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Vienne | Estrablin | ![]() | |
Vienne / Les Côtes d'Arey | N | Eyzin-Pinet | ||
O Jardin E | ||||
S | ||||
Les Côtes d'Arey | Saint-Sorlin-de-Vienne |
La superficie de la commune est de 925 hectares ; son altitude varie entre 194 et 407 mètres[2].
La région de la commune de Jardin présente un climat de type semi-continental[3] qui se caractérise par des précipitations en toutes saisons, de nombreux orages se déroulant en été.
La commune est traversée par la Suze[4], un affluent de la Gère.
La commune est desservie par la ligne 7 du réseau de bus L'va.
Jardin est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vienne, une agglomération inter-départementale regroupant 25 communes[8] et 95 276 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (40 %), forêts (35,4 %), zones urbanisées (14,5 %), prairies (5,1 %), terres arables (5 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
L'ensemble du territoire de la commune Jardin est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[14].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Comme son nom actuel l'indique, le territoire de Jardin a longtemps tenu lieu de jardin potager destiné à alimenter la ville voisine de Vienne, d'importance prédominante sous l'empire romain. Au Moyen Âge, le village se structure autour du château de Montléans (de Mons Leonis, parfois orthographié Montléant)[16].
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19[17].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1792 | 1795 | Joseph Bruyat | ||
1795 | 1797 | Jean Rigollier | ||
1797 | 1810 | Joseph Bruyat | ||
1810 | 1810 | Pierre Richardin | ||
1811 | 1814 | Hyacinthe Chomel | ||
1814 | 1815 | Antoine Pin | ||
1817 | 1823 | Claude Marguerite Bruyère | ||
1823 | 1832 | Antoine Bruyère | ||
1832 | 1837 | Simon Chaumartin | ||
1837 | 1838 | Antoine Pin | ||
1838 | 1840 | Claude Vellay | ||
1840 | 1848 | Laurent Vellay | ||
1848 | 1860 | Nicolas Auguste Chaumartin | ||
1861 | 1876 | Joseph Grenouiller | ||
1876 | 1881 | Elie Chatain / Jean Villard | ||
1881 | 1889 | Claude Bénatru | ||
1889 | 1895 | Victor Chaumartin | ||
1895 | 1902 | Jules Bruyère | ||
1902 | 1904 | Victor Chaumartin | ||
1904 | 1919 | Emile Bruyère | ||
1919 | 1923 | Victor Richardin | ||
1923 | 1944 | Victor Bruyère | ||
1944 | 1951 | Marc Lentillon | ||
1951 | 1977 | Louis Comte | ||
1977 | 2001 | Jacques Remiller | UDF puis UMP | Cadre bancaire |
2001 | 2014 | Guy Hugueville | NC | Directeur d'un EHPAD |
2014 | 2020 | Thierry Quintard | DVD | |
2020 | En cours | Évelyne Ziboura |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2019, la commune comptait 2 156 habitants[Note 3], en diminution de 2,97 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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295 | 263 | 396 | 457 | 495 | 493 | 580 | 592 | 627 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
620 | 625 | 609 | 594 | 567 | 561 | 540 | 536 | 487 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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464 | 465 | 420 | 387 | 448 | 457 | 452 | 405 | 424 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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449 | 518 | 786 | 1 180 | 1 527 | 1 948 | 2 004 | 2 131 | 2 228 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 211 | 2 156 | - | - | - | - | - | - | - |
Les établissements scolaires de la commune sont rattachés à l'académie de Grenoble. Jardin dispose d'une école maternelle (Petit Prince) et d'une école primaire (Marc Lentillon).
Jardin dispose d'une pharmacie (Berardier) et d'un centre d'ostéopathie[25].
Jardin dispose d'un grand stade de football en herbe, d'un petit stade de football/basketball en gravier, d'un terrain de tennis, de plusieurs terrains de boules de pétanques et d'un bâtiment dédié aux différentes activités sportives d'intérieurs.
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et quelquefois de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Jardin dispose d'une église.
Les commerces se trouvent situés dans le quartier de Bérardier[26], à un kilomètre du village.
Château de Montléans : probablement édifié au XIIIe siècle, il appartient alors aux seigneurs de Beauvoir, qui le tiennent en fief du dauphin (à l'époque, le Dauphiné n'est pas encore rattaché au royaume de France). Il est visité lors de l'enquête de 1339, par l'archevêque d'Avignon, Jean de Cojordan. À la suite de la cession du Dauphiné en 1349, il est entre les mains du roi de France qui l'inféode à la famille de Maugiron en 1525. Cette famille, faite comte de Montléans en 1569, y résidera jusqu'au XVIIe siècle. En 1629, il reçoit la visite de Louis XIII.
Il aurait été démantelé sur ordre de Richelieu[27]. En 1809, il abrite encore des prélats espagnols[réf. nécessaire] que Napoléon avait déportés à Vienne. Lorsque des troupes autrichiennes tentent de l'assiéger en 1813-1815[réf. nécessaire], il n'en reste déjà que des ruines.
Outre quelques murailles d'enceinte, la tour maîtresse du château, circulaire et haute de 20-25 m, demeure visible à ce jour ; haut lieu du village de Jardin, elle en est restée un emblème (et figure notamment sur son blason[28]). Ces ruines surplombent un escarpement en falaise sur lequel se pratiquent des activités d'escalade[29].
Non loin de la tour de Montléans se trouvent des pierres à cupules, d'origine mal connue à ce jour[30],[28].
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Blason | Inconnu. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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