Itancourt est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
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Itancourt | |
![]() La mairie et la fontaine. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Aisne |
Arrondissement | Saint-Quentin |
Intercommunalité | Communauté de communes du Val de l'Oise |
Maire Mandat |
Régis Nollet 2020-2026 |
Code postal | 02240 |
Code commune | 02387 |
Démographie | |
Gentilé | Itancourtois(es) |
Population municipale |
1 015 hab. (2019 ![]() |
Densité | 143 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 48′ 27″ nord, 3° 20′ 45″ est |
Altitude | Min. 73 m Max. 122 m |
Superficie | 7,11 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Quentin (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Ribemont |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Itancourt se trouve au sud-est de Saint-Quentin.
Neuville-Saint-Amand | Mesnil-Saint-Laurent | |
Urvillers | ![]() |
Sissy |
Mézières-sur-Oise |
Itancourt est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,6 %), zones urbanisées (10,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
![]() (vers 1750). |
Le nom du village apparaît pour la première fois en l'an 1298, sous la dénomination de Aintencourt. L'orthographe évoluera encore de nombreuses fois en fonction des différents transcripteurs : Ayntencort, Étencourt, Ataincourt, Ytencourt, Intencourt, Intancourt, Aytancourt, ensuite Itencourt avec un e sur la carte de Cassini au milieu du XVIIIe siècle, puis l'orthographe actuelle Itancourt au XIXe siècle
[8].
Carte de Cassini
La carte de Cassini montre qu'au XVIIIe siècle, Itancourt (écrit Itencourt) est une paroisse qui n'est traversée par aucun chemin empierré. Deux moulins à vent en bois, disparus de nos jours, sont représentés au nord du village.
Un calvaire en pierre est symbolisé à l'ouest.
Durant la Première Guerre mondiale, la ligne Hindenburg (tranchée allemande) traverse le village. À l'issue de celle-ci, Itancourt sera entièrement rasée. Les habitants devront reconstruire.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, le village sera presque immédiatement occupé par les Allemands dès la « Blitzkrieg » et abandonné par ses habitants au cours de « l'exode ». À l'armistice voulu par le maréchal Pétain dès le , les habitants reviendront et devront cohabiter avec l'occupant. Fin , la 28e division d'infanterie américaine, composant avec la 4e division d'infanterie et la 5e division blindée, le Ve corps de la 1st US Army, progresse rapidement en direction du Nord de la France. La 28e DI délivre Noyon, Chauny jusque Saint-Quentin et les villages environnants dont Itancourt, début .
En 1972, un concours de labour organisé à Itancourt est inauguré par le ministre de l'Agriculture du gouvernement « Messmer », Jacques Chirac.
En , Xavier Bertrand (élu local), ministre de la Santé, et Jean-François Lamour, ministre des Sports, inaugurent le complexe sportif du Parc de la Marquette. En , le maire de la commune Julien Dive se fait élire député en remplacement de Xavier Bertrand, et devient alors le plus jeune député-maire de France en exercice à 30 ans.
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De 1874 à 1966, Itancourt a été traversée par la ligne de chemin de fer de Saint-Quentin à Guise. qui passait à l'ouest du village et se dirigeait vers Mézières-sur-Oise.
Chaque jour, cinq trains s'arrêtaient dans chaque sens devant cette gare pour prendre les passagers qui se rendaient soit à Saint-Quentin, soit à Guise (voir les horaires)[9] .
À une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises.
La gare en bois avant 1914, fut détruite par les Allemands en 1918 ; elle a été reconstruite dans les années 1920 en brique avec un étage.
À partir de 1950, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la gare a été fermée en 1966 ; elle est devenue actuellement une habitation .
En 2020, la ligne est toujours en service mais elle n'est plus utilisée qu'épisodiquement par le Chemin de fer touristique du Vermandois jusqu'à la gare d'Origny.
La commune d'Itancourt est membre de la communauté de communes du Val de l'Oise, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Mézières-sur-Oise. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[10].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Quentin, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[11]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Ribemont pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[11], et de la deuxième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[12].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1977[14] | 1991 | Henri Lapicki | ||
1991 | 2001 | Jean-Claude Pinchon | ||
2001 | 2014 | Maurice Coutte[15] | ||
2014[16],[17] | juillet 2017[18] | Julien Dive | LR[19] | Député de l'Aisne (2e circ.) (2016[20] → ) |
juillet 2017 | En cours (au 28 mai 2020) |
Régis Nollet[18] | Réélu pour le mandat 2020-2026[21] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].
En 2019, la commune comptait 1 015 habitants[Note 3], en diminution de 5,14 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
800 | 825 | 845 | 885 | 932 | 848 | 864 | 907 | 901 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
808 | 829 | 790 | 786 | 779 | 797 | 782 | 779 | 689 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
698 | 657 | 637 | 388 | 443 | 448 | 456 | 416 | 512 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
540 | 566 | 671 | 751 | 998 | 1 048 | 1 111 | 1 129 | 1 070 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 028 | 1 015 | - | - | - | - | - | - | - |
Village fleuri : trois fleurs attribuées en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[26].
La commune compte une vingtaine d'associations dont les deux plus anciennes sont :
- le club de football fondé en 1930, les « Écureuils d'Itancourt », devenus aujourd'hui l'Entente Itancourt-Neuville, évoluent en R1 (Division d'Honneur) ligue des Hauts de France ;
- l'association de l'Espérance qui a été créée en 1932 par l'abbé Jean-Le-Gal et qui avait pour mission de dispenser les patronages. Cette association fait office de nos jours de comité des fêtes et est propriétaire de la salle des fêtes construites en 1977 et baptisée salle « Jean-Le-Gal ».
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