Isles-lès-Villenoy est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
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Isles-lès-Villenoy | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Meaux |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Meaux |
Maire Mandat |
Frederic Hervier 2020-2026 |
Code postal | 77450 |
Code commune | 77232 |
Démographie | |
Gentilé | Insuvillais |
Population municipale |
1 149 hab. (2019 ![]() |
Densité | 165 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 54′ 40″ nord, 2° 49′ 44″ est |
Altitude | Min. 42 m Max. 55 m |
Superficie | 6,97 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Bailly-Romainvilliers (banlieue) |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Claye-Souilly |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.isleslesvillenoy.fr |
modifier ![]() |
Isles-lès-Villenoy est située à environ 8 km au sud-ouest de Meaux[Carte 1].
Vignely | Villenoy | |
Lesches | ![]() |
Mareuil-lès-Meaux |
Esbly | Condé-Sainte-Libiaire |
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1].
Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 6,62 km[5].
Le ru du Val, 1,46 km[6],[Note 1], conflue avec la Marne[Note 2].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 11,3 °C |
La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[8]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[7]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[9]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 36 km à vol d'oiseau[10], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[11] à 11,6 °C pour 1991-2020[12].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Oiseaux »[14],[Carte 2] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal d'Isles-lès-Villenoy comprend une ZNIEFF de type 1[Note 4],[17],[Carte 3], le « plan d'eau d'Isles-les-Villenoy » (156,87 ha), couvrant 3 communes du département[18] , et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[17], la « vallée de la Marne de Coupvray à Pomponne » (3 619,57 ha), couvrant 17 communes du département[19].
Isles-lès-Villenoy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[20],[21],[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bailly-Romainvilliers, une agglomération intra-départementale regroupant 14 communes[23] et 51 652 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[24],[25].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[26],[27].
La commune compte 31 lieux-dits administratifs[Note 8] répertoriés consultables ici[28] (source : le fichier Fantoir).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (31,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,6% ), espaces verts artificialisés, non agricoles (13,2% ), zones urbanisées (10,7% ), eaux continentales[Note 9] (9,7% ), mines, décharges et chantiers (7,7% ), forêts (5,6% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,3% ), zones agricoles hétérogènes (4,2 %)[29].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[30],[31],[Carte 4]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 5].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[32]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 6].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 346 dont 94,2 % de maisons et 5,8 % d’appartements.
Parmi ces logements, 91,4 % étaient des résidences principales, 3,7 % des résidences secondaires et 4,9 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 85,4 % contre 12 % de locataires et 2,6 % logés gratuitement[33] -[Note 10].
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Insula juxta Triam Bardoli en 1250[35] ; Villa quam Insulas appellant en 1250[36] ; Insula juxta Villanolium en 1353[37] ; Insula juxta Germiniacum[38] et Insule juxta Veneliacum au XIIIe siècle[39] ; Ysles lez Villeneil en 1394[40] ; Isles lez Villenoy en 1444[41] ; Les Ysles en 1511[42].
« Isles lès Villenoy » signifie « île près de la ville nouvelle » en vieux français[Note 11]. « On la nomme Isle à cause qu'elle est entourée de rivières », lit-on déjà en 1644 dans le "traité historique des rivières de France" de Louis Coulon. Les bacs d'Isles-lès-Villenoy et de Précy, sur la rive droite de la Marne, étaient considérés, au XVIIIe siècle, comme « ouvrant la France à ceux qui venaient de Brie »[43]. Il y avait un gué où des monnaies anciennes ont été trouvées[44]. C’est en 1839, avec la construction d’un pont à péage sur la Marne, que le village prend une certaine importance, devenant un point de passage.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2014 | En cours | Emmanuel Bourgeais[45] | Responsable d'exploitation transport |
Le le préfet de Seine-et-Marne a autorisé l'exploitation d'une décharge de déchets de chantiers à l'entrée du village pour une durée de 11 ans et un stockage de 1 031 000 de tonnes de gravats[46].
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [47],[48].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune d'Isles-lès-Villenoy est assurée par Val d'Europe Agglomération (CAVEA) pour la collecte, le transport et la dépollution[49],[50],[51].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[52]. La communauté de communes du Pays de l'Ourcq (CCPO) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[49],[53].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [49],[54],[55].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Meaux[56].
Les habitants sont appelés les Insuvillais[57].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[59].
En 2019, la commune comptait 1 149 habitants[Note 12], en augmentation de 25,03 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
210 | 221 | 222 | 229 | 262 | 236 | 253 | 262 | 251 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
267 | 253 | 256 | 265 | 252 | 238 | 217 | 236 | 250 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
256 | 227 | 246 | 251 | 278 | 304 | 291 | 241 | 248 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
265 | 288 | 298 | 366 | 416 | 687 | 831 | 846 | 903 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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923 | 1 149 | - | - | - | - | - | - | - |
Isles-lès-Villenoy dispose d’une école primaire “Chevance”, située 12 rue de la Garenne (Antoine Paul Isidore CHEVANCE était l'instituteur de l'école de 1791 à 1804). Cet établissement public, inscrit sous le code UAI (Unité administrative immatriculée) : 0770523A, comprend 6 classes (155 élèves) (chiffre du Ministère de l'Éducation nationale)[62].
Il dispose d’un restaurant scolaire.
La commune dépend de l'Académie de Créteil ; pour le calendrier des vacances scolaires, Isles-lès-Villenoy est en zone C.
Isles-lès-Villenoy dispose également :
La commune dispose d'un terrain de football et d'un city park.
En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 363, représentant 1 029 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 26 660 euros[63].
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 210, occupant 518 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 73,1 % contre un taux de chômage de 7,4 %.
Les 19,5 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 9,1 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 4,5 % de retraités ou préretraités et 6 % pour les autres inactifs[64].
En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 67 dont 6 dans l’industrie, 10 dans la construction, 44 dans le commerce-transports-services divers et 7 étaient relatifs au secteur administratif[65].
Ces établissements ont pourvu 214 postes salariés.
La commune bénéficie de l'activité économique de la commune voisine Esbly. Isles-lès-Villenoy est ainsi à proximité de plusieurs hypermarchés et commerces alimentaires comme Carrefour ou Casino. La commune dispose elle-même de commerces de proximité. De par sa proximité avec Meaux, Esbly, etc. et la gare SNCF, Isles-lès-Villenoy a vu s'implanter diverses activités comme des hôtels à savoir l'hôtel Formule 1 et l'hôtel Balladins. D'autres commerces de différents secteurs se sont aussi installés comme la jardinerie Villaverde et le mandataire automobile Qarson situés tous deux dans le parc d'activités Pierre-de-Tourneville.
Isles-lès-Villenoy est dans la petite région agricole dénommée les « Vallées de la Marne et du Morin », couvrant les vallées des deux rivières, en limite de la Brie[Carte 7]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 13] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[66].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[67]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 2 en 1988 à 1 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 43 ha en 1988 à 285 ha en 2010[66]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles d'Isles-lès-Villenoy, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[66],[Note 14] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 2 | 2 | 1 |
Travail (UTA) | 2 | 4 | 3 |
Surface agricole utilisée (ha) | 86 | 209 | 285 |
Cultures[68] | |||
Terres labourables (ha) | s | s | s |
Céréales (ha) | s | s | s |
dont blé tendre (ha) | s | s | s |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | s | s | s |
Tournesol (ha) | 0 | ||
Colza et navette (ha) | s | s | s |
Élevage[66] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 15]) | 0 | 0 | 0 |
![]() |
Les armes de la ville se blasonnent ainsi : De gueules au cavalier tenant une oriflamme, le tout d’or posé sur deux monticules du même mouvant d’une mer ondée d’azur.
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