Les habitants de Génissiat sont appelés les Génissiatus, ceux de Craz les Cratous ceux d’Injoux restent les Injolans ou les Indiolans et ceux de Chaix les Chaillans.
Géographie
Présentation
La commune d’Injoux-Génissiat, située à 12 km au sud de Bellegarde-sur-Valserine, est entourée par celles de Billiat au nord, d’Hotonnes (chef-lieu de Haut-Valromey) à l’ouest, de Surjoux et de Lhôpital au sud. À l’est, le Rhône constitue la limite avec la Haute-Savoie.
Injoux-Génissiat est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,2% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (54,8%), prairies (21,7%), zones agricoles hétérogènes (9%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,4%), zones urbanisées (3,3%), terres arables (1,2%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1%), mines, décharges et chantiers (0,9%), eaux continentales[Note 3] (0,6%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
La commune est le résultat de la fusion des communes de Craz et d'Injoux le .
Politique et administration
Découpage territorial
La commune d'Injoux-Génissiat est membre de la communauté de communes du Pays Bellegardien, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Valserhône. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[7].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Nantua, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[8]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Valserhône pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[8], et de la troisième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[9].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2019, la commune comptait 1 115 habitants[Note 4], en diminution de 1,33% par rapport à 2013 (Ain: +5,32%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
324
351
418
470
623
701
774
772
730
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
737
733
756
701
677
731
700
721
660
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
573
547
519
425
344
352
379
1 612
921
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
841
788
851
750
940
970
934
937
1 052
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 144
1 115
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique
Sports
Le village réserve quelques activités sportives: plaine de jeux, stade de foot, danse dans la salle polyvalente, athlétisme, terrain de tennis, terrains de boules et étang de pêche.
Économie
La première activité économique est le barrage de Génissiat, gros producteur d’électricité. Autrement, deux fermes sont encore exploitées, des commerces (boucherie, boulangerie). La commune a une carrière pour construire des maisons et elle est exploitée par la société SCREG (qui fait partie du groupe Bouygues). L’ensemble de la commune compte une dizaine d'artisans: peintre, boucher, boulanger, menuisier et plombier. Il y a aussi un médecin, architecte et une pension canine.
Il y a aussi un certain nombre de travailleurs frontaliers qui travaillent en Suisse.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Chapelle Saint-Martin de Génissiat.
Château des nobles de Génissiat
Le château est cité au début du XIVesiècle. En 1344, il passe par mariage à Pierre de Coucy qui en fait aveu au comte de Savoie.
Le barrage de Génissiat a été le premier grand barrage hydroélectrique d’Europe lors de sa construction: début des travaux en 1936, mise en eau en 1948. Cet aménagement de type ‘’poids ‘’, c'est-à-dire constitué d’une masse de béton stable par son propre poids, créé une retenue de 23 kilomètres, et l’usine hydroélectrique est située au pied du barrage. À voir: l’évacuateur de crues de surface située rive droite: long canal se terminant en <<saut en ski spectaculaire>>. Malheureusement les visites à l’intérieur des bâtiments sont annulées à cause du plan vigipirate. La commune s’étend sur une surface d’environ 30 km2. La commune est la 3eplus grande du canton de Bellegarde, en superficie et en population. Elle est constituée de 3 villages – Injoux, Génissiat et Craz et 6 hameau Chaix, Béria, Lingiaz La Tullières Balavant et Bourbouillon. Une forêt communale occupe 200 hectares de la commune. Le point culminant est au crêt du nu à 1 351 m. Pour ce qui et de la faune les chevreuils et les sangliers vivent dans nos bois mais aussi beaucoup d’oiseaux comme le pic noir, le Gélinotte des bois, la bondrée apivore et le circaète, sans compter les innombrables, mésanges, rouges- gorges.
Le four à pain de Chaix (entièrement rénové) est régulièrement utilisé.
La grotte des Huguenots (ou de la Vézeronce), vers le hameau de Bériaz. Anciennement connue jusqu'au premier siphon la suite de la cavité a été découverte par les spéléos de Genève de 1973 à 1975 ayant franchi le siphon après pompage ou en plongée[15]. En 1984, les spéléos d'Hauteville installent un siphonage automatique qui fonctionne jusqu’en 1989, explorent quelques prolongements et réalisent un circuit avec l'entrée supérieure. Cent mètres avant son entrée, se trouve la grotte Mandrin.
Chapelle Saint-Martin de Génissiat.
Église Saint-Maurice de Craz
Église Saints-Laurent-et-Didier d'Injoux.
Espaces verts et fleurissement
Panneau d'entrée dans Génissiat et panneau attestant de l'obtention du niveau «une fleur».
En 2014, la commune obtient le niveau «une fleur» au concours des villes et villages fleuris[16].
Personnalités liées à la commune
André Proudhon (1914 - 1944), résistant français et Juste parmi les Nations, a caché des enfants juifs dans différents maquis de l'Ain et en particulier à Génissiat.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
«Zonage rural», sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
(Article de Septfontaine (1977) sur le site http://www.palgeo.ch /spéléologie, avec des photos de la cavité dans la salle de l'Eden, après le 2esiphon de 70 m. Attention! La grotte est très dangereuse en période de crues)
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