Igé est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Le village est situé dans le Mâconnais, à la lisière du Haut-Mâconnais au nord, entre Verzé, Azé et Cluny. On peut y trouver des vestiges historiques comme la chapelle de Domange qui date du Xesiècle ou une série de lavoirs situés dans tout le village. Village viticole du vignoble du Mâconnais.
Igé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Macon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,1% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (41,6%), cultures permanentes (30,9%), zones agricoles hétérogènes (12,7%), prairies (6,5%), zones urbanisées (5,3%), mines, décharges et chantiers (3%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
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Histoire
Plaque commémorative de la révolte de juillet 1789 à Igé.
C'est à Igé que, le , débuta la jacquerie plus connue sous le nom de «Grande Peur du Mâconnais», au cours de laquelle s'illustrèrent ceux que l'on a dénommés les brigands. Igé eut pour seigneurs au XVIIIesiècle de puissants nobles appartenant à la maison de La Bletonnière, famille qui avait pour armes: «D'or, à une ancre de sable.». Malheureusement, poussés à bout par l'un de ces seigneurs, François Charles Albert de La Bletonnière, qui, suivant l'exemple d'Abel de La Bletonnière, son père, leur refusait l'usage de l'unique fontaine convenable du village, les habitants d'Igé, menés par le brandevinier Claude Pain (pendu à Mâcon le 14 septembre 1789), l'ex-syndic Jean Blanchard et l'ancien garde Antoine Protat, et aidés par les villageois d'Azé, saccagèrent le château de leur seigneur. Sur le territoire de l'actuelle commune fut aussi attaqué le même jour, au hameau de Domange, un domaine appartenant aux moines bénédictins de Cluny[8],[9].
À compter du , Igé fut desservi par le train, suite à l'inauguration ce jour-là de la ligne de chemin de fer à voie étroite Mâcon-Fleurville via Lugny (ligne qui fonctionna, pour le trafic quotidien des voyageurs, jusqu'en 1931[10])[11].
Début 1927: fondation de la coopérative vinicole d'Igé, avec Marius Vatron pour président.
Ancien 1er Adjoint. Président du Comité de la Prévention routière de Saône-et-Loire, Colonel de réserve, retraité de la Gendarmerie. Chevalier de la Légion d'honneur et de l'Ordre national du Mérite. Installé lors du Conseil municipal du 3 juillet 2020.
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
Les habitants d'Igé s'appellent les Igéens.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].
En 2019, la commune comptait 879 habitants[Note 3], en augmentation de 2,21% par rapport à 2013 (Saône-et-Loire: −0,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 030
924
1 140
1 076
1 143
1 192
1 200
1 142
1 211
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 126
1 144
1 197
1 154
1 242
1 256
1 099
928
932
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 008
995
939
801
735
689
720
710
728
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
741
703
646
669
729
768
854
866
853
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
871
879
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique
Vignoble
Article détaillé: Mâcon (AOC).
Article détaillé: Mâcon villages.
Igé, commune viticole, dispose de vignerons indépendants implantés sur la commune, parmi lesquels le Domaine Fichet installé au hameau du Martoret.
Lieux et monuments
Blason de la famille de La Bletonnière.
Parmi les lieux et monuments remarquables figurent:
le château d'Igé, propriété des de Lugny, puis des Maugiron puis des La Bletonnière (propriétaires en 1789);
la chapelle Sainte-Bénédicte de Domange (du Xe – XIesiècle, sur des fondations antérieures), restaurée de 2006 à 2008[17];
l'église Saint-Germain d'Igé construite dans le style néo-classique (première moitié du XIXesiècle) ayant remplacé une ancienne église romane (avec chapelle seigneuriale) placée elle aussi sous le vocable de saint Germain[18];
Le site mégalithique dit «de la pierre l'Écorcherie», consistant en une allée couverte n'ayant conservé que ses parois latérales formées de blocs et de murettes[19]:
Sur les teppes: circuit de fun-cars (course d'automobiles apparentées au stock cars).
L'église Saint-Germain d'Igé.
Vue générale de la chapelle Sainte-Bénédicte de Domange.
La chapelle de Domange: abside, clocher et chapelle gothique (à gauche).
La chapelle de Domange.
Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
Dom Claude Chovisse, ancien moine de l'abbaye de Cluny (d'abord à Cluny même puis, en tant que procureur, à la maison des Clunistes de Saint-Martin-des-Champs, à Paris, où il vit éclater la Révolution) décédé le à Chissey-lès-Mâcon, après avoir été successivement nommé maire d'Igé (fonctions qu'il occupa du 8 brumaire an X au ) et curé de la paroisse de Chissey-lès-Mâcon (de 1810 à sa mort)[20].
Pierre-Salomon-Antoine Desbois, seigneur de Choiseau, de la Cailloterie et Chabotte, qui fut le dernier grand bailli d'épée de Mâcon et décéda en 1831 à Chabotte, fief dépendant avant la Révolution de la paroisse d'Igé[21].
Jean-Baptiste Commerçon, né à Igé le , horticulteur et botanniste renommé qui intégra la Société d'horticulture de Mâcon en 1895 puis fut fait membre honoraire de la Société d'histoire naturelle de Mâcon en 1905 (conseiller municipal de Mâcon de 1912 à 1925, il quitta la ville-préfecture en 1916 après avoir été nommé aux fonctions de directeur de l'Asile départemental à Semur-en-Brionnais)[22].
* Éric Lavigne, militant associatif et politique, créateur des premiers Services d'Accompagnement à la Vie sociale pour personnes handicapées motrices en collaboration avec Christophe Sirugue, vice-président de l'Assemblée nationale. Il a largement œuvré pour l'accès à la culture des personnes en situation de handicap notamment en organisant en le plus important rassemblement de personnes handicapées à l'abbaye de Cluny, laquelle s'est vu décerner le label Tourisme et Handicap à cette occasion. Franc-maçon initié à Mâcon, il fait partie de la loge affiliée à la Grande Loge de France, «les 3 marches», à Mâcon. Diplômé en mathématiques, en philosophie, il s'est notamment intéressé au renouveau de l'école Nicolas-Bourbaki.
Ovide Carpi (1901-1975), résistant arrêté par la Gestapo à Nancy (Meurthe-et-Moselle) en 1944 et déporté dans les camps de Flossenbürg et de Neuengamme, a vécu à Igé et y repose, au cimetière communal, auprès de sa famille. Il fut par ailleurs Chevalier de la Légion d’honneur, Chevalier des Palmes académiques et Chevalier de l’Ordre du Mérite de la République italienne. De plus, il dirigea la DAVUM à Woippy (Moselle), une usine qui, pour le Mémorial Charles de Gaulle, construisit les armatures et assembla les éléments de l’immense croix de Lorraine de Colombey-les-Deux-Églises (Haute-Marne) dans le début des années 1970.
Pierre Bonnet (1918-2006), résistant évadé d'un camp de concentration allemand dès 1940, devenu Directeur régional du Ministère des Anciens combattants à Montpellier après la Guerre, est enterré auprès de sa famille, au cimetière de la commune. Il fut également Officier de la Légion d’honneur, titulaire de la Médaille militaire et de la Croix de guerre 1939-1945 avec palme.
[réf.nécessaire]
Culte
Igé appartient à l'une des sept paroisses composant le doyenné de Mâcon (doyenné relevant du diocèse d'Autun): la paroisse Saint-Vincent en Val-Lamartinien, paroisse qui a son siège à La Roche-Vineuse et qui regroupe quinze villages du Mâconnais.
Pour approfondir
Bibliographie
Roland Bourquin, Igé, berceau de la Révolution en Mâconnais, livret de 72 pages édité par le Comité pour la célébration du bicentenaire de la Révolution à Igé, 1989.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Fernand Evrard, Les paysans du Mâconnais et les brigandages de juillet 1789, Annales de Bourgogne XIX, nº 73-74, pages 7 à 121 (1947).
Georges Lefebvre, La Grande Peur de 1789 (1932). Rééd. Paris 1988.
Source: «Les petits tacots sont morts... Que vivent les petits tacots!», article paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire» n° 20 de décembre 1973 (pages 29 et 30).
Cette ligne s’imposa progressivement comme un moyen de transport commode des voyageurs et des marchandises et son petit train, vite adopté sous le nom de «Tacot de Fleurville», connut un succès ininterrompu jusqu’à sa disparition dans les années 1930, effectuant plusieurs allers-retours quotidiens. Outre des voyageurs, le Tacot transportait du vin, du charbon, du bétail, du bois ou de la pierre de taille. Il se composait de deux ou trois voitures de voyageurs, d’un fourgon à bagages et d’un wagon de marchandises. Au sujet de cette ligne, lire: «Le Tacot de Fleurville», article de Pierre Laffont paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire» n° 92 (hiver 1992-1993), pp. 9-15.
«Igé - nécrologie», sur Lejsl.com, Le Journal de Saône et Loire, (consulté le ).
«Renaissance de la chapelle romane de Domange à Igé», article de Roger Vincent paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire» n° 156 de décembre 2008 (pages 9 à 11).
Eglise qui fut démolie peu après la construction de la nouvelle et dont un dessin conserve le souvenir. «De quelques églises disparues» par Michel Bouillot, revue Images de Saône-et-Loire n° 89 (printemps 1992), p. 9 à 19.
Site fouillé en 1958 par le Groupement archéologique du Mâconnais (GAM). Source: Albert Barthèlemy, L'installation des premiers agriculteurs en pays mâconnais, revue «Images de Saône-et-Loire» n° 6 (octobre 1970), pp. 5-9.
Source: «Translation des ossements de dom Chovisse, religieux bénédictin de Cluny et curé de Chissey, de 1810 à 1829», article paru dans la revue La Semaine religieuse d'Autun, Chalon et Mâcon datée du 22 janvier 1887.
«À propos de bailliages», article de Colette Tonneau paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire» n° 150 de juin 2007, pages 3 à 6.
«De la Saône à la Loire au début de ce siècle: Jean-Baptiste Commerçon», article de Fernande Lambert-Commerçon, André Fenouillet et Marguerite Nicolas paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire» n° 72 de Noël 1987, page 10.
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