Hombourg est une commune française de la région mulhousienne, située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
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Hombourg | |
![]() Vue générale du château. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Haut-Rhin |
Arrondissement | Mulhouse |
Intercommunalité | Mulhouse Alsace Agglomération |
Maire Mandat |
Thierry Engasser 2020-2026 |
Code postal | 68490 |
Code commune | 68144 |
Démographie | |
Population municipale |
1 346 hab. (2019 ![]() |
Densité | 88 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 45′ 35″ nord, 7° 30′ 22″ est |
Altitude | Min. 222 m Max. 238 m |
Superficie | 15,32 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Mulhouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Rixheim |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
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Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Le Pays de la région mulhousienne regroupe des communes issues de trois régions naturelles alsaciennes : l'Ochsenfeld, le nord Sundgau et la Hardt. Hombourg est majoritairement située sur cette dernière.
Ottmarsheim | Le Rhin | |
Rixheim | ![]() |
Neuenburg am Rhein ( ![]() |
Habsheim | Petit-Landau | Le Rhin |
Hombourg est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mulhouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,6 %), terres arables (24,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,6 %), zones urbanisées (3,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,7 %), eaux continentales[Note 3] (3,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Hamberg (1227), Hanberg (1303), Honburg (XVe siècle), Homburg (1722), Hombourg (1793).
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Les armes d'Hombourg se blasonnent ainsi :
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | 2008 | Gilbert Rusch | ||
mars 2008 | 2014 | Josiane Zimmermann | Femme au foyer | |
mars 2014 | En cours (au 31 mai 2020) |
Thierry Engasser[9] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
Régisseur d'exploitation agricole | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Castandet (France) depuis 1982.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].
En 2019, la commune comptait 1 346 habitants[Note 4], en augmentation de 10,69 % par rapport à 2013 (Haut-Rhin : +1,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
358 | 380 | 479 | 580 | 588 | 526 | 540 | 528 | 564 |
1856 | 1861 | 1866 | 1871 | 1875 | 1880 | 1885 | 1890 | 1895 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
556 | 543 | 552 | 456 | 426 | 425 | 423 | 385 | 361 |
1900 | 1905 | 1910 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
355 | 366 | 369 | 301 | 311 | 298 | 332 | 276 | 1 926 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
769 | 695 | 647 | 840 | 798 | 863 | 888 | 965 | 1 097 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 251 | 1 346 | - | - | - | - | - | - | - |
Au XVIIe siècle, le château de Butenheim est abandonné.
La famille d’Andlau s’installa alors à Hombourg où elle construisit un nouvel édifice. Mais elle émigra à Bellingen (Allemagne) lors des troubles révolutionnaires et, en 1792, le château fut pillé et incendié.
Le bien passa ensuite à la famille Mérian de Bâle, puis, dans les années 1820, à l’industriel mulhousien Nicolas Koechlin. Ce dernier fit construire une betteraverie ainsi qu’un pavillon de chasse dans le parc. Il fit également construire une ferme (encore visible de la route à ce jour) pour l’exploitation de ses terres en bordure de la forêt de la Hardt. Il fit des essais de plantation de mûrier puis de betteraves sucrières, les premières en Alsace (1re année de production en 1829). La petite distillerie destinée à la production de sucre existe encore dans le jardin de la ferme.
Vers 1850, le comte de Maupeou hérita de la propriété. Le pavillon de chasse fut agrandi par l’adjonction des ailes nord et sud en 1880 et 1901, puis à nouveau remanié au début du XXe siècle.
En 1922, la famille Burrus, producteur de tabac, acheta le bien et continua l’exploitation du domaine.
Construit en béton armé tout comme la ligne Maginot qui date de la même époque (1930), cet édifice néo-gothique reprend les plans du château médiéval de manière « idéalisée » : le corps central est flanqué de quatre tours rondes ; le tout est crénelé et entouré d’un fossé d’eau : enfin l’accès se fait par deux faux ponts-levis. Il s’agit en réalité d’une étable très moderne à l’époque, qui pouvait abriter 150 vaches, avec abreuvoirs automatiques, fenil à l’étage, et 4 tours d’angles rondes destinées à l’ensilage des grains. Cette construction originale reflète la passion pour l’histoire et pour l’archéologie de Maurice Burrus, à la fois industriel et homme politique, mécène, philatéliste mondialement connu et collectionneur d’œuvres d’art. Les armes de la famille Burrus, en écu orné d’un taureau, figurent au-dessus des deux portes d‘entrée, accompagnées de la devise « Mille ans avant Milan, Burrus avait déjà mille ans ». Aujourd’hui, la famille s’investit dans la production de chocolat, après le rachat en 1968 de la marque « Schaal » puis, plus récemment, des produits « Marquise de Sévigné ».
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le château est occupé par Karl Buck, commandant le camp de Schirmeck. Il y fait travailler des prisonniers polonais[14].