Herblay-sur-Seine (appelée Herblay jusqu'en [1]) est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Herblaysiens ou Herblaisiens[2].
La commune est desservie par les lignes 30.07, 30.31, 30.32, 30.38, 30.47 et 30.48 de la société de transport Cars Lacroix ainsi que par les lignes 95.19, 95.20 et 95.21 du réseau de bus départemental Busval d'Oise. Herblay possède une ligne CitéVal composé de deux circuits desservant les différents quartiers de la commune.
Réseau routier
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Climat
Herblay-sur-Seine, comme toute l'Île-de-France, est soumis à un climat océanique dégradé. La localisation de la commune au sein de l'agglomération parisienne provoque une très légère élévation de la température d'un ou deux degrés en fonction des conditions climatiques par rapport aux zones rurales d'Île-de-France. Cet écart est particulièrement notable au lever du jour par temps calme et anticyclonique, et la situation a tendance à s'accentuer au fil des années. La température moyenne annuelle est de 11°C, le mois le plus le froid est janvier avec +4°C; les mois les plus chauds sont juillet et août avec +19°C (moyenne journalière). Le nombre moyen de jours où la température dépasse 25°C est de 40, dont 8 au-delà de 30°C. Dans le sud du Val-d'Oise, depuis 1955, la durée moyenne annuelle d'ensoleillement est de 1719 heures[5].
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1989 à 2014 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[6]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Statistiques 1981-2010 et records HERBLAY (95) - alt: 75 m 49° 00′ 12″ N, 2° 09′ 36″ E Statistiques établies sur la période 1989-2010 - Records établis sur la période du 01-01-1989 au 26-10-2014
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
2,1
2,2
4,3
5,8
9,5
12,2
14,2
14,1
11,1
8,5
4,7
2,1
7,6
Température moyenne (°C)
4,6
5,5
8,6
10,6
14,6
17,4
19,7
19,6
16,1
12,4
7,7
4,6
11,8
Température maximale moyenne (°C)
7,2
8,8
12,8
15,4
19,8
22,7
25,1
25,1
21,2
16,2
10,7
7
16
Record de froid (°C) date du record
−13,5 07.01.09
−12,8 07.02.91
−9,7 13.03.13
−3 10.04.90
0,3 07.05.97
2,1 05.06.91
5,9 04.07.90
5,2 26.08.93
2,3 30.09.95
−3,5 28.10.03
−9,9 24.11.98
−11,6 29.12.96
−13,5 2009
Record de chaleur (°C) date du record
16 27.01.03
20,5 24.02.90
24,6 29.03.89
27 25.04.07
32,5 27.05.05
36,8 27.06.11
37,2 19.07.06
40,1 06.08.03
32,5 05.09.13
29,4 01.10.11
19 03.11.93
17,7 07.12.00
40,1 2003
Précipitations (mm)
45,3
44,2
45,2
50,7
53,2
51,8
54,6
51,7
42,8
61,3
51,4
60,3
612,5
Source: «Fiche 95306001» [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le: 06/01/2022 dans l'état de la base
Quartiers
Les quartiers d'Herblay-sur-Seine sont:
Les Copistes
La Roue
Les Ambassadeurs
La Butte de la Tuile
Les Chênes
L'Orme Macaire
Centre-ville
L'Orme brûlé
Le Village
Les Fontaines
Les Naquettes
La Martinière
Le Val de Seine
Les Quais de Seine
Les Bournouviers
Les Bayonnes
Les Cailloux gris
Les Courlains
Les Buttes blanches
Urbanisme
Typologie
Herblay-sur-Seine est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[10] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[13],[14].
Morphologie urbaine
Herblay-sur-Seine est bordée au Sud par la Seine. Un bourg s'est constitué en surplomb,sur le plateaux, autour de l'église Saint-Martin. La surface de la commune a longtemps été dominées par des terrains agricoles qui conditionnent aujourd'hui l'urbanisme de la commune. La plaine céréalière de Pierrelaye a notamment orienté certains quartiers (Les Cailloux Gris, les Buttes Blanches et Les Femmes Savantes) vers les communes de Conflans-Sainte-Honorine et d'Eragny[15].
La ville comporte un centre ville historique commercial, mais aussi une importante zone d'activité économique et commerciale située au nord de l'autoroute A15 et le long de la RD14 , appelée la "Patte d'Oie d'Herblay-sur-Seine". L'autoroute A15 est aussi un élément séparateur des différents quartiers de la ville[15].
Commune intermédiaire entre la zone urbaine parisienne et les plaines du Vexin, Herblay-sur-Seine est une commune majoritairement urbanisée, mais aux "franges de l'agglomération" [16](soit un taux d'espace urbanisé supérieur ou égal à 65%, et une densité humaine supérieure ou égale à 30 individus à l'hectare).
Projets urbains
Cette plaine agricole a été plus tard été utilisée pour l'épandage des eaux usées de l'agglomération parisienne. La plaine de Bessancourt-Herblay-Pierrelaye fait aujourd'hui l'objet d'un projet d'envergure s'inscrivant dans la ceinture verte projetée par le Grand Paris.[17]
Le Plan Local d'Urbanisme en vigueur de la commune a été adopté le 26 septembre 2019[18] par le Conseil Municipal de la commune. La commune souhaite "maîtriser l'urbanisme" afin de limiter l'expansion de la commune[19],[20]. Il décrit les règles d'occupation des sols par secteur, mais aussi les différentes orientations d'aménagement et de programmation de la commune:
- Les orientations de renouvellement urbain sur les secteurs de entrée du centre ville et de la RD14
- Les orientations de développement urbain sur les quartiers des Bayonnes, de Chennevières, de La Garenne, des Noisetiers
- Les orientations de développement touristique, patrimonial et paysagers autour des bords de Seine.
Toponymie
Attestée sous les noms, Acebrelidum et Arabrelidum en 754[21], Arablai et Arablet[22], Adrabletum et Atrabletum[23], Herbleyo en 1207[24], Erbleium[25] et Erbledum en 1210[26], Herbledis en 1226[27], Herbuletum et Herbleium au XIIIesiècle[28], Herbleio au XIIIesiècle[29], Erblay fin du XIIIesiècle[30], Erblay en 1365[31], Arblay entre 1346 et 1372[32], Erbelay-sur-seine en 1394[33], Arbeley en 1598[34], Erbelay en 1626[35], Herbelay en 1631[36], Erblai et Herbelai en 1631[37], Herbelay[38], Herbelaye en 1667[39], Arblay en 1714[40], Herblai au XVIIIesiècle[41],[42], Arblai en 1720[43], Airblai en 1720[44], Herblet en 1746[45], Erbelay en 1764[46], Herblai en 1763[47], Erblay et Orblay[Quand?].
Acebrelidum issue du bas latin acerabulus «érable» et du suffixe -etum «ensemble d'érables»[48].
La commune, instituée par la Révolution française sous le nom de Herbelay en 1793, puis de Herblay en 1801[49], change officiellement de nom pour devenir Herblay-sur-Seine en [50], après une consultation des habitants[51].
Histoire
Les origines
Le village était partagé entre les seigneuries des abbés de Saint-Denis, du chapitre de Notre-Dame de Paris, et la famille Chaumont. Ce fut également le fief de Jean de Beauvais au XIVesiècle, au XVIesiècle, celui des Ailegrin[52].
L'église du XIIesiècle (Saint-Martin), classée monument historique le , est bâtie sur l'emplacement d'une nécropole mérovingienne.
XIXesiècle
À la fin du XIXesiècle et au début du XXesiècle, grâce à l'arrivée du chemin de fer, la ville se développe fortement. De nombreuses familles bourgeoises s'installent dans cette campagne devenue si près de Paris. Ils commandent à des architectes locaux de belles villas imprégnées du goût de l'époque pour l'éclectisme et l'Art nouveau.
Architecte Henri Lecœur (1867-1951): 4, 6, 14 et 18, rue Maurice Berteaux; 21, rue des Sablons.
Architectes Paul et Albert Leseine et Coulon: 31, quai du Génie.
Architecte P. Guignard: 17 et 19, rue des Sablons.
XXesiècle
Plan de la zone «B» de répliques de Paris, dont Herblay est quasiment le centre.
À la fin de la Première Guerre mondiale, le secteur où est situé la commune étant à l'époque encore peu peuplé malgré la proximité de Paris, est délimitée une zone «B» dont Herblay-sur-Seine est quasiment le centre (il existe, ailleurs, en région parisienne des zones «A» et «C») dans le cadre du projet de répliques de Paris, un ensemble d'infrastructures militaires françaises destinées à leurrer la nuit les aviateurs allemands en opération de bombardement, en simulant, principalement par des éclairages, la présence de la capitale à des endroits peu urbanisés. Mais cependant et par conséquent, Herblay court potentiellement le risque de subir des destructions par l'ennemi, sacrifié en quelque sorte pour préserver Paris. Dans les faits, ce projet n'est concrétisé, partiellement, qu'en zone «A», mais n'est pas réalisé en zones «B» et «C», en raison de la fin du conflit.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Antérieurement à la loi du [53], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à l'arrondissement d'Argenteuil, après un transfert administratif effectif au .
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la troisième circonscription du Val-d'Oise.
Elle faisait partie de 1793 à 1964 du canton d'Argenteuil, année où elle intègre le canton de Cormeilles-en-Parisis. En 1973, elle devient le chef-lieu du canton d'Herblay-sur-Seine[49]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune devient le bureau centralisateur de ce canton dont la composition est modifiée, passant de 2 à 3 communes.
La commune fait partie de la juridiction d’instance de Sannois, et des juridictions de grande instance et de commerce de Pontoise[54],[55].
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du Parisis a été créée le , et transformée en communauté d'agglomération en 2011 sous le nom de communauté d'agglomération du Parisis.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du , qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine pour former, le la communauté d'agglomération Val Parisis, dont la commune est désormais membre.
Tendances politiques
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Au deuxième tour des dernières élections présidentielles:
en 2002, les tendances politiques d'Herblay-sur-Seine étaient plus pour Jacques Chirac que pour Jean-Marie Le Pen (83,52% / 16,48%);
en 2007, elles étaient plus pour Nicolas Sarkozy que pour Ségolène Royal (55,35% / 44,65%);
puis en 2012, elles étaient plus pour François Hollande que pour Nicolas Sarkozy (50,45% / 49,55%).
Lors des élections municipales de 2014, Philippe Rouleau (LR) l'emporte au premier tour avec 50,98% soit 4 992 voix[56].
Article détaillé: Élections municipales de 2014 dans le Val-d'Oise.
Directeur des ventes chez Orange Conseiller départemental d'Herblay-sur-Seine (2015 → ) Vice-président du conseil départemental du Val-d'Oise (2015 → ) Vice-président de la communauté d'agglomération Val Parisis (2017 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[63],[64]
Politique de développement durable
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[65]. Durant l'été 2022 toutefois, vive protestation des habitants contre l'abattage programmé de 21 platanes en plein centre-ville.
Jumelage
La ville est jumelée avec la ville de Taunusstein, en Allemagne et la ville de Yeovil, au Royaume-Uni.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[66],[Note 3]
En 2019, la commune comptait 31 314 habitants[Note 4], en augmentation de 14,38% par rapport à 2013 (Val-d'Oise: +4,6%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 524
1 364
1 377
1 396
1 564
1 576
1 574
1 605
1 582
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 592
1 641
1 611
1 699
1 631
1 625
1 681
1 798
2 033
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 990
2 190
2 339
2 898
4 258
5 471
5 800
5 937
7 452
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
10 220
12 264
16 397
19 647
22 135
23 083
25 824
26 422
29 066
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
31 314
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[67].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
La ville d'Herblay-sur-Seine relève de l’Académie de Versailles.
Les écoles maternelles sont:
Jean-Moulin
La Tournade
Louis-Pergaud
Saint-Exupéry
Les Chênes
Jean-Jaurès
Les Buttes-blanches
Jeanne-d'Arc (école privée catholique sous contrat)
Jean-Louis-Étienne
Les écoles élémentaires sont:
Jean Moulin
Marie Curie
Louis Pasteur
Saint-Exupéry
Les Chênes
Jean Jaurès
Les Buttes-blanches
Jeanne d'Arc (école privée catholique sous contrat)
Jean-Louis Étienne
Les établissements du secondaire sont:
collèges: Jean Vilar (avec une SEGPA), Georges Duhamel; Isabelle Autissier
lycée: Montesquieu;
collège-lycée privé: Ecole Montaigne (enseignement secondaire de la sixième à la terminale).
On compte également une école pour enfants précoces avec une classe de la maternelle à la fin du collège spécialisée pour enfants intellectuellement précoces, l'école Léonard-de-Vinci.
À la rentrée 2015 le groupe scolaire Jean-Louis-Étienne ouvre ses portes.
Complexe sportif des Beauregards: deux terrains de rugby homologués, trois terrains de football homologués, un terrain de baseball, un terrain de pétanque, un club de tennis comprenant un club house, six courts couverts et quatre extérieurs.
Complexe sportif de l'Orme Macaire: un gymnase multisports (handball, tennis, fitness, Basketball, volley-ball, handball), salles d'escrime, de combat, de danse, un stade d'athlétisme et terrain multisports
Gymnase de la gare: salle multisports, salle de danse, salle d'haltérophilie
Gymnases des Naquettes et des Bayonnes: badminton, handball et Baseball en intérieur
Les écuries de la ferme d'Eragny: un manège, une carrière, et une carrière d'obstacle ainsi qu'un rond de longe pour l'équitation
Centre aquatique, "Les Grands Bains du Parisis"[69]: un bassin de natation de 6 couloirs, un bassin d'apprentissage avec espace ludique, un bassin d'activités, un espace ludique, un espace balnéo (spa, hammam et saunas), un espace forme avec cours de fitness et plateau de cardio training, ainsi qu'un solarium.
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La ville possède un centre-ville composé de rues ouvertes à la circulation, bordées par de nombreux commerces et services. La place du marché est aussi entourée de commerces. Le quartier de la gare est une zone économique du fait du transit et regroupe de nombreuses administrations locales et publiques. Des regroupements de commerces et de services se trouvent à la jonction des différentes zones d'habitations de la ville (exemples: aux Buttes Blanches, ou, entre les Chênes et l'Orme Macaire). Les artisans sont disséminés sur tout le territoire de la ville. En outre, il existe une zone industrielle et commerciale, dynamique vers la Patte d'Oie d'Herblay.
En 2010 le revenu fiscal médian par ménage était de 42 194 €, ce qui plaçait Herblay au 1 605e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[72].
Culture locale et patrimoine
Vie culturelle
Le Théâtre Roger Barat a été inauguré en 2002[73]. Il comporte la salle "Debussy", de 496 places assises, une salle de réception de 168m² et une salle de danse[74].
L'EAM, ou Espace André Malraux[75], comporte une salle spectacle, "la Luciole", de 106 places assises, deux studios d'enregistrement et de répétition, vingts salles pour les activités du conservatoire de musique, et divers activités sportives et manuelles. L'équipement, livré en 2009, a été imaginé par l'agence d'architecture Quintet[76].
Lieux et monuments
Monument historique
Église Saint-Martin, vue depuis le sud-est.
Herblay ne compte qu'un seul monument historique sur son territoire.
Article détaillé: Église Saint-Martin d'Herblay.
Église Saint-Martin, rue Jean-XXIII (inscrite monument historique par arrêté du [77]): Elle a été édifiée à partir de la seconde moitié du XIIesiècle dans le style gothique. Le transept est la partie la plus ancienne. La nef, assez longue, est un peu plus récente, et peut être datée de la fin du XIIesiècle ou du début du XIIIesiècle. Ses bas-côtés ont toutefois été rebâtis à l'époque moderne, et perdu leur intérêt. L'élégant clocher central, dont les baies sont flanquées de multiples colonnettes, est certes la partie la plus emblématique de l'édifice gothique. Entre 1500 et 1535 environ, son chœur a été remplacé par un vaste complexe de style gothique flamboyant, qui comporte trois travées, se terminant par un chevet à pans coupés, et deux collatéraux, également à pans coupés. Son architecture est soignée, et l'on y trouve toujours cinq verrières de style Renaissance, qui datent des années 1537-1540, et ont été restaurées vers 1881[a 1],[78].
Patrimoine naturel
La ville s'est construite sur un plateau riche de gypse, avec lequel on produisait le plâtre, et en calcaire[79],[80]. Les carrières d'Herblay, exploitées à partir du 17ème siècle, ont ainsi fourni la pierre pour la construction de la Collégiale de Poissy, le palais Bourbon, la Fontaine de Grenelle et la Tour Saint Jacques notamment[81].
Dans ces carrières s'installent à partir du 19ème siècle, des "champignonnistes"[80].
Ces carrières "présentent un double intérêt géologique et paléontologique"[80]. Les marnes des toits des carrières contiennent ainsi de géodes de calcites, ou petits cristaux de couleur orangée qui peuvent atteindre jusqu'à un mètre de long. D'autre part, la Commission Française pour la Protection du Patrimoine Historique et Rural, ayant mis le site en observation, a découvert en 1992 une mâchoire et des ossements fossilisés de Lophiodon. Le Museum d'Histoire Naturelle, après étude, aurait en fait identifiée un œuf fossilisé, découverte exceptionnelle dans le bassin parisien.
Autres éléments du patrimoine
Vestiges des fortifications du village, chemin des côtes de La Frette, du XVIesiècle[a 2];
Rue de l'Enfer, seule à conserver l'aspect des issues du village fortifié[a 2];
Mur du Roy, rue des Grosses-Eaux et chemin du Val-de-Gaillon, datant de 1663 à 1683. Reliant les terrasses de Saint-Germain-en-Laye à Poissy par La Frette-sur-Seine, il servait à empêcher le gibier de la forêt royale de pénétrer sur les cultures, tout en lui permettant de s'abreuver dans la Seine[a 3];
Croix Martinière, 1, place du Général-Leclerc, de 1618[a 3];
Château de l'Église, 5, rue Jean-XXIII, du XIXesiècle[a 4].;
Mairie, 43, rue du Général-de-Gaulle, du XIXesiècle[a 5].;
Puits-tour, parc de la Mairie, du XIXesiècle, ayant supporté une éolienne pour pomper l'eau[a 6];
Chapelle de la maison de retraite, 42, rue du Général-de-Gaulle, de 1867[a 6];
Colombier du colonel Monteil, 8-12, quai du Génie, de la fin du XIXesiècle[a 6];
Croix Thévenin, rue de Paris / boulevard des Ambassadeurs, offert par le maire en 1868[a 7].;
«Château», 50, rue de Paris, de 1900, aujourd'hui clinique, et porche du château de la fin du XVIesiècle[a 8];
Kiosque en bois, 2, rue des Sablons, vers 1902[a 9].
Villa Mauresque, de style arabo-persan (1891-1914)[82].
Les frères Étienne Fourmont (1683-1745) et Michel Fourmont (1690-1746), premiers sinologues européens, sont nés à Herblay.
Roger Ikor (1912-1986), écrivain français, a habité Herblay[83].
Jean Leclaire (1801-1872), entrepreneur de peinture et militant social, maire d'Herblay de 1865 à 1869.
Jacques Le Prévost seigneur d'Herbelay (?-1653), maître des requêtes[84] qui permit la création du couvent des religieuses hospitalières de Notre-Dame de la Miséricorde par les hospitalières de la Miséricorde de Jésus.
Paul Louchet (1854-1936), peintre, a été maire d'Herblay.
André Lorulot (1885-1963), penseur et anarchiste français, est mort à Herblay.
Pierre Pincemaille (1956-2018), organiste de la basilique Saint-Denis, professeur au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, concertiste international, a vécu à Herblay.
Roger Barat (dir.), Jacques Boucly, Micheline Dietrich, Henri Maingonet al., Regards sur Herblay: Du village du Parisis à la ville d'Île-de-France, Millau, Imprimeries Maury, , 352p.
Claude Adam, Gilbert Forget, Jacques Hitier et Valérie Jacquemin, «Le patrimoine des communes du Val-d’Oise: Herblay», Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol.I, , p.384-403 (ISBN2-84234-056-6)
Jean-Pierre Denis, «Henri Lecœur, architecte du Parisis des années 1900», Vivre en Val-d'Oise, no118, , p.28-33 (ISSN1146-2191)
«Herblay», Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Chollet, «Herblay: les habitants ont encore 10 jours pour dire s’ils veulent du nom d’Herblay-sur-Seine: Herblay: les habitants ont encore 10 jours pour dire s’ils veulent du nom d’Herblay-sur-Seine», La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
«A Herblay, le nouveau maire a déjà gagné des voix», Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le )«Après avoir avoué sa «surprise» d'être élu dès le 1ertour, dans un scrutin où cinq candidats étaient en lice, le nouveau maire (UMP) d'Herblay, directeur des ventes chez Orange, a ceint l'écharpe tricolore (...) En préambule, Patrick Barbe avait rappelé les résultats des élections qui avaient vu la victoire de Philippe Rouleau, avec 50,98% des voix, loin devant le socialiste Olivier Dalmont (23,3%, 4 sièges), la liste DVD menée par le premier adjoint dissident François Bernieri (17,25%, 3 sièges), Séverine Kaoua (FG, 6,46%, 1 siège) et Roger Desmelliers (LO, 2%)».
Marie Persidat, «Municipales: Patrick Barbe s’offre un départ en fanfare à Herblay», Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le )«Après avoir exprimé sa gratitude envers l’ancien maire Roger Barat, le sortant est même remonté jusqu’aux années 1860, récitant un poème écrit par un maire de l’époque Jean Leclaire».
Dominique de Montvalon, «Non à une écologie antiprogrès», Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
Daniel Chollet, «Bagarre pour la succession de Patrick Barbe à Herblay: Quatre candidats s’affrontent aux élections municipales à Herblay», La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le )«Après treize ans de mandat, le maire d’Herblay, Patrick Barbe (Ump), s’arrête. L’élu avait réussi en 2001 et 2008 à faire l’union, mais en 2014, le passage de témoin se passe mal. Si son adjoint, Philippe Rouleau (Ump), a le soutien des partis, celui de la plupart des élus de la majorité et celui du maire, le 1er adjoint depuis 2001, François Bernieri (Ump), a décidé de se présenter à la tête d’une liste sans étiquette. Une dissidence dont la gauche compte clairement tirer profit».
Daniel Chollet, «Philippe Rouleau, nouveau maire d’Herblay: Philippe Rouleau, après sa victoire au premier tour le 23 mars, a succédé à Patrick Barbe lors du conseil municipal samedi 29 mars», La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le )«Il a été élu par le conseil municipal par trente bulletins à son nom et cinq blancs. Comme l’opposition compte huit élus et qu’on peut penser que les vingt-sept de la majorité ont voté pour lui, trois élus de la minorité l’ont élu maire».
«Le maire, les adjoints et les conseillers», Le Conseil municipal, sur http://herblay.fr (consulté le )«Il démarre sa carrière professionnelle comme consultant pour les collectivités locales en matière de nouvelles technologies puis intègre un groupe national comme directeur des ventes (...) C’est en 2008 qu’il rejoint le conseil municipal où il est nommé adjoint au maire chargé des finances, de la communication et des nouvelles technologies».
Alexandre Boucher, «Municipales: trois listes pour bousculer l’ordre établi à Herblay-sur-Seine: Élu dès le premier tour en 2014, le maire (LR) Philippe Rouleau brigue un deuxième mandat dans cette ville historiquement ancrée à droite.», Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le )«Têtes de liste: Philippe Rouleau (LR), Christine Seleskovitch (LREM), Jean-François Dupland (GRS),
Juan Munoz (LO)».
«Val-d’Oise: les nouveaux maires enfin installés: Élus dès le premier tour des élections municipales, les nouveaux maires ont dû attendre deux mois pour être intronisés», Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le )«C’est également le cas de Philippe Rouleau (LR) à Herblay-sur-Seine qui a confié «sa fierté et son émotion» de revêtir une seconde fois l’écharpe de maire».
Jean Lebeuf, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris: Tome second, Paris, Librairie de Fechoz et Letouzey (réédition), 1883 (réédition), 693p. (lire en ligne), p.78-86.
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