Cet article est une ébauche concernant une commune de Meurthe-et-Moselle.
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D’une superficie de 365ha pour une altitude de près de 239 mètres au-dessus du niveau de la mer, elle est relativement proche de Nancy.
Heillecourt compte 6 108 habitants, soit 1 673 habitants au km². 70 % de sa surface est urbanisée pour 30 % restée naturelle. Dans les années 1970, la commune est passée du village-rue à une petite ville organisée tout d’abord autour de son espace boisé avec des équipements sportifs et socio-culturels - Le Grand Parc de l'Embanie occupe 35 hectares soit 10 % de la superficie communale.
Aujourd’hui[Quand?], deux grands secteurs d’habitation se détachent au nord et au sud, tandis que trois parcs d’activités ont pris place à l’est et à l’ouest.
La ville fait partie de la communauté urbaine du Grand Nancy, laquelle est forte de 20 communes. Heillecourt représente 2,8 % de son territoire et 2,3 % de ses résidents.
Heillecourt est reliée au reste du Grand Nancy grâce aux lignes du réseau de transport de l'agglomération nancéienne :
Tempo 4: Houdemont Porte Sud - Laxou Champ-le-Bœuf
Ligne 12: Heillecourt - Malzéville Savlons
Ligne 21: Ludres Marvingt / Fléville - Nancy Gare
Ligne 23 Sub: Saint-Nicolas-de-Port - Villers Campus Sciences
Ligne 30: Laneuveville Gare - Villers Campus Sciences
Ligne 55 (scolaire): Heillecourt Collège Montaigu - Jarville La Malgrange
Ligne 56 (scolaire): Fléville - Jarville Sion
Ligne 66 (scolaire): Fléville - Villers Lycée Stanislas
Urbanisme
Typologie
Heillecourt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Elle appartient à l'unité urbaine de Nancy, une agglomération intra-départementale regroupant 28 communes[5] et 286 041 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (67,5% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (57,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones urbanisées (53,1%), zones agricoles hétérogènes (22%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,4%), terres arables (8,5%), forêts (1,6%), prairies (0,4%)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Quartiers
Six quartiers composent la ville. Le quartier Bretagne, le quartier Franche-comté, le quartier Ile de France, le quartier résidence du parc, le quartier tournelle, et le quartier vigne des sables.
Toponymie
La première mention du nom de la commune remonte au VIIIesiècle, au début du règne de Charlemagne: Hadulfocurtis de Hadulf ou Haldulf, un nom d’homme germanique, et de curtis, domaine. Si cette étymologie est connue, il demeure difficile d’en expliciter l’origine autrement que par des suppositions: la première étant celle d’un seigneur aux origines germaniques venu s’établir ici. Viendront ensuite Heillecuria puis Haillecourt, pour enfin se fixer sur le nom actuel de la commune dans le courant du XVIIIesiècle.
Histoire
Peu d’informations existent sur Heillecourt au Moyen Âge, si ce ne sont des mentions de donations: Comes de Morey fait don des biens qu’il y possède au prieuré de Flavigny en 1254. Un peu plus tard, en 1287, Ferry III de Lorraine, duc de Lorraine, cède ses droits sur “la ville de Haillecourt” à Dom Henri, le prieur de Varangéville, moyennant le droit de lever à la Saint-Martin “vingt réseaux d’avoine” - Une ancienne mesure - et d’y conserver ses droits de justice. Le XIIesiècle avait connu une église, mais nous ne disposons pas de précisions sur sa construction. Trois siècles plus tard, au XVe, Heillecourt est le chef-lieu d’une paroisse très étendue dont dépendent la Malgrange, Jarville, Fléville et la métairie de Frocourt.
En 1591, la terre de la commune est vendue par le duc de Lorraine Charles III de Lorraine à Michel Bouvet et sa femme Agnès de Beaufort. C’est le premier seigneur de Heillecourt. Le dernier le sera de 1773 à 1794, il s’agit de Richard Mique. Durant cette période, au sortir du Moyen Âge, il est par deux fois fait mention d’épidémie de peste dans les archives départementales. En 1547, la maladie ravage la région de Nancy, ne laissant que 8 ménages à Heillecourt, et en 1568 l’épidémie frappera à nouveau.
À partir de l’époque de la Révolution, il devient plus aisé de reconstituer des pans de l’histoire de la commune, qui par ailleurs met des documents d’archives en ligne sur son site.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 en Meurthe-et-Moselle.
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Didier Sartelet[12],[13] Réélu pour le mandat 2020-2026
DVD
Profession libérale
Les données manquantes sont à compléter.
Politique environnementale
Heillecourt possède un bel espace arboré de 35 ha, le Grand Parc de l’Embanie, qui représente 10% du territoire communal. Sur ce secteur, une centaine de petites parcelles cultivables sont proposées aux habitants.
La ville dispose de nombreuses liaisons douces, «voies vertes» réservées aux piétons et cyclistes, intégrées dans un maillage communautaire. Elles permettent d’accéder en toute sécurité et en respectant la nature à la plupart des équipements communaux, par exemple de l’école au restaurant scolaire.
La commune se distingue, tant en ville fleurie (2 fleurs) que ville internet (2 arobases), et se soucie de la nature: une charte locale de l’environnement a été établie avant le grenelle de 2007.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].
En 2019, la commune comptait 5 403 habitants[Note 3], en diminution de 3,74% par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle: +0,38%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
206
257
282
258
284
251
312
320
311
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
276
290
284
316
350
330
330
331
361
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
362
397
387
423
522
566
547
680
722
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2017
1 000
2 057
5 028
6 393
6 185
5 995
5 967
5 691
5 527
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
5 403
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
École maternelle
École Elementaire
Collège
École Émile-Gallée
École Émile-Gallée
Collège Montaigu
École Châteaubriand
École Châteaubriand
École Victor-Hugo
École Victor-Hugo
Sports
Clubs
ES Heillecourt foot
Enceintes sportives
Cosec (parc de l'embanie)
Stade de l'embanie
Complexe sportif Julien Absalon
Tennis club d'heillecourt
Économie
Le taux de chômage dans la ville d'Heillecourt était de 9% en 2015[18]
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château XVIesiècle, détruit et reconstruit au XVIIIesiècle par Zénobie Vireau.
Église des Saints-Anges-Gardiens du XIXesiècle.
Personnalités liées à la commune
L'angliciste et grammairien Bernard Metzdorf réside dans la commune.
Héraldique, logotype et devise
Blason
D'argent au chardon à trois feuilles, terrassé de sinople surmonté d'un rencontre de buffle de sable bouclé d'or, écartelé en sautoir d'azur à l'étoile d'or à senestre et à l'abeille de même à dextre.
Détails
Le chardon à trois feuille terrassé de sinople (vert en couleur héraldique) est le blason de la famille Durival qui résida à Heillecourt. Le rencontre du buffle de sable (noir en héraldique) évoque, lui, le blason de Stanislas Leszczynski, roi de Pologne et duc de Lorraine (1677-1766), qui honora parfois de sa présence la Fête Dieu à Heillecourt car il possédait un château non loin, à la Malgrange. L'étoile d'or à senestre (gauche) représente la famille de Michel Bouvet et l'abeille à dextre (droite) celle de Richard Mique qui furent tous deux seigneurs de Heillecourt.
Prix littéraire
La ville décerne également un prix littéraire annuel dit "prix de la ville de Heillecourt".
Voir aussi
Bibliographie
Paul Gaillard, HEILLECOURT "le temps qui passe", entre campagne et ville, auto-édition, 2009, I.S.B.N. 978-2-7466-0447-6
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«Heillecourt», Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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