Havernas est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Ce village picard de la vallée de la Nièvre, situé à 15 km au nord d'Amiens, sur la route d'Auxi-le-Château, est aisément accessible par l'autoroute A16.
Il était traversé par l'ancienne ligne de chemin de fer de Saint-Roch à Frévent.
Le village est traversé par la Nièvre, affluent de la Somme.
Voies de communication et transports
Transports en commun routiers
La localité est desservie par la lignes d'autocars no756 (Havernas - Flesselles - Amiens) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés et la ligne no725, le jeudi, jour de marché à Doullens[1].
Urbanisme
Typologie
Havernas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,3% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (73,6%), forêts (11,2%), zones urbanisées (8,6%), zones agricoles hétérogènes (6,7%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
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Histoire
Dès le début du XVIIesiècle et jusqu'à la révocation de l'édit de Nantes en 1685, l'Église réformée d'Amiens célèbre occasionnellement le culte dans le château d'Havernas. Celui-ci appartient à la famille protestante de Saint-Delys[9].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la première circonscription de la Somme.
Havernas était membre de la communauté de communes du Val de Nièvre et environs, créée en 1992.
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du prescrit, dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale, que les intercommunalités à fiscalité propre doivent, sauf exceptions, regrouper au moins 15 000 habitants.
Dans ce cadre, la petite communauté de communes de l'Ouest d'Amiens (CCOA) n'atteignant pas le seuil requis devait fusionner avec une autre, et le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) a prévu que ce serait avec celle du Val de Nièvre et environs[11].
Cette fusion est intervenue le , formant la communauté de communes Nièvre et Somme, dont est désormais membre la commune.
Articles connexes: Histoire des maires de France et Nomination des maires sous la Troisième République.
Distinctions et labels
Village fleuri, le label trois fleurs lui fut attribué en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France[21].
En 2015: deux fleurs récompensent les efforts locaux en faveur de l'environnement[22].
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2019, la commune comptait 381 habitants[Note 3], en diminution de 7,3% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
363
325
333
398
428
429
439
445
438
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
425
429
420
384
360
314
286
261
255
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
255
230
219
173
166
160
157
150
138
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
138
133
143
297
355
375
356
351
401
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
403
381
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
L'école primaire a été fermée. Un regroupement pédagogique concentré (RPC), relevant de l'académie d'Amiens, permet de scolariser les enfants à Villers-Bocage où ils fréquentent ensuite le collège[26].
Culture locale et patrimoine
Le calvaire de pierre.
Lieux et monuments
Calvaire d'Havernas du XVIIesiècle, sur une place du village soubassement formé d'une cuve baptismale[27],[28].
Château, 8 place de l'Eglise, inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 2014[29],[30].
Ce manoir du XVIIesiècle a été remanié par les architectes Paul et Victor Delfortrie, qui lui donnent, en 1872, l'apparence actuelle du classique de la fin du XVIIesiècle rehaussé d’un riche décor exécuté par le sculpteur Hesse. Au sud, la façade est tournée vers le parc et présente deux ailes en retrait.
Les armes des familles de Brandt et Le Gorgue de Rosny sont sculptées sur le fronton[31].
L'église Saint-Georges, de style néogothique, construite de 1872 à 1875 sur les plans de Paul et Victor Delfortrie sur l'emplacement d'une église antérieure. Les décors sculptés de l'église, notamment les clochetons et les fonts baptismaux, sont du sculpteur Alexandre Hesse[32],[33].
Chapelle funéraire dans le parc du château, datée de 1840. C'est la sépulture de la famille de Calonne[31].
Église Saint-Georges du XIXesiècle.
Le bois d'Havernas prolonge le parc du château et le village sur le plateau au sud. Incendié durant la Seconde Guerre mondiale, il a été replanté de conifères.
Le monument aux morts.
L'église Saint-Georges.
Remarquable pigeonnier circulaire au centre d'une cour de ferme.
Vieille maison en torchis.
Personnalités liées à la commune
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La famille de Brandt a géré la commune de 1848 (avec Edouard) jusqu'en 1977 (avec Sabine de Franqueville, née de Brandt).
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de la Somme.
Blason
D'or à l'arbre terrassé de sinople, la couronne de l'arbre chargée d'un filet d'or formant la lettre majuscule cursive H, à l'église et au château du lieu, d'argent, essorés de sable, rangés en bande et émergeant d'un taillis de sinople mouvant de la pointe, brochant en pointe sur la terrasse[34].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Histoire des protestants de Picardie par Louis Rossier-1861 réédition 1990 et registres de l'Église réformée d'Amiens aux A.D. de la Somme
Thierry Griois, «Le maire d’Havernas démissionne de sa fonction: Dominique Proyart a décidé de ne plus assurer la fonction de premier magistrat de la commune. Le deuxième adjoint démissionne également», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Émilie Da Cruz, «Les habitants appelés aux urnes dimanche à Havernas: Après la démission de trois élus, dont le maire et un adjoint, deux nouveaux conseillers doivent être élus», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Réélu pour le mandat 2014-2020: «Liste des maires de la Somme»[xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme (consulté le ).
Thierry Griois, «Une nouvelle équipe à la tête du village d’Havernas: Michel Buteau est, depuis le 6 septembre 2018, le nouveau maire de la commune. Il est assisté de trois adjoints», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Le jeudi suivant, c’était donc l’élection du maire. Michel Buteau, qui était jusqu’alors 1er adjoint et désigné maire par intérim par la préfecture après la démission de Dominique Proyart, était le seul candidat en lice. Ayant obtenu 9 voix pour 2 bulletins blancs ou nuls, il a donc été élu maire».
«Un dépouillement houleux dans la lignée de la campagne à Havernas: Insultes à caractère racial, violences, doigt cassé. La soirée du second tour a été mouvementée dans la commune et la liste vainqueure de l’élection, conduite par Jean-Luc Madani, demande aujourd’hui des mesures de protection», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«D’un côté, celui de Jean-Pierre Godefroy, tête de la liste du maire sortant, Michel Buteau, qui ne briguait plus ce fauteuil. Et celle de Jean-Luc Madani-Butin, qui avait décidé pour ce second tour, de fusionner avec la liste portée par deux anciens conseillers de Michel Buteau: Jean-Michel Dallery et Alexandre Caudron».
«Le maire d’Havernas ose la taxe «dents creuses»: Alors que la commune est coincée dans son développement par le plan d’urbanisme intercommunal, le maire a décidé de mettre en œuvre la majoration de la taxe foncière sur les dents creuses pour inciter les propriétaires à les vendre comme terrains à bâtir. Les avis divergent», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Le but, c’est de créer un électrochoc chez les propriétaires. J’en ai parlé à quelques-uns d’entre eux, les esprits évoluent déjà. Si on avait fait cela il y a cinq ans, on n’aurait peut-être pas fermé l’école », explique le maire».
«Le palmarès des villes et villages fleuris», Le Courrier picard édition de l'Oise,.
«Château d'Havernas», notice noPA80000080, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Frédéric Fournis, «Château d'Havernas», Somme, Inventaire général du patrimoine culturel - Région Hauts-de-France (consulté le ).
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.118 (ASINB000WR15W8).
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