Haut-du-Them-Château-Lambert est une commune française de moyenne montagne située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle fait partie du Massif des Vosges.
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Haut-du-Them-Château-Lambert | |
![]() Vue de Château-Lambert. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Haute-Saône |
Arrondissement | Lure |
Intercommunalité | Communauté de communes des mille étangs |
Maire Mandat |
Sylviane Valdenaire 2020-2026 |
Code postal | 70440 |
Code commune | 70283 |
Démographie | |
Gentilé | Haut-du-Themois-Chaitelots, Haut-du-Themoises-Chaitelotes |
Population municipale |
442 hab. (2019 ![]() |
Densité | 18 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 50′ 37″ nord, 6° 43′ 24″ est |
Altitude | Min. 421 m Max. 1 215 m |
Superficie | 25,16 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Le Thillot (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mélisey |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | hautduthem.cchvo.org |
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Ses habitants sont les Haut-du-Themois-Chaitelots[1].
Située dans le nord du département de la Haute-Saône, dans la haute vallée de l'Ognon, à 3 km du Thillot par le col des Croix, à 20 km en amont de Mélisey et à 35 km de Lure.
Par la route, la mairie est distante de 4 km de Servance, de 7,5 km du Thillot par le col des Croix, de 27 km de Lure et de 42 km de Belfort.
Le point culminant de la commune (ainsi que du département de la Haute-Saône) est le ballon de Servance, situé à 1 215 m d'altitude.
Elle est composée en fait de deux villages bien distincts :
La commune de Château-Lambert a été réunie à celle du Haut-du-Them en 1972[2].
Ramonchamp (Vosges) | Le Thillot (Vosges) | Fresse-sur-Moselle (Vosges) |
![]() |
Saint-Maurice-sur-Moselle (Vosges) | |
Servance-Miellin | Plancher-les-Mines |
La commune est première traversée par l'Ognon, qui prend sa source sur les hauteurs de Château-Lambert.
Haut-du-Them-Château-Lambert est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Thillot, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (85,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (82,4 %), prairies (13,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,7 %), zones urbanisées (1,4 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
À l'origine, il y avait là un poste de surveillance de l'armée romaine au col de Lestoy (aujourd'hui col des Croix, donnant accès à la Lorraine). Au XIIe siècle, le comte de Faucogney, Gislebert de Faucogney, fait ériger un château fort nommé Castrum Humberti ou Chastel-Humbert, qui devint Chasteau-Lambert à la fin du XVe siècle, puis Château-Lambert. De 1341 à 1347, la place est occupée par les Bourguignons, puis revient à Henri de Faucogney. En 1374, l'ensemble de la seigneurie de Faucogney est cédée pour 200 000 écus d'or à Philippe le Hardi, duc de Bourgogne. Sous la domination des Bourguignons commence l'exploitation des mines aurifères, puis argentifères situées en contrebas du hameau.
La Franche-Comté passe sous la tutelle espagnole vers 1598 sous Philippe II avec le gouvernement d'Isabelle-Claire-Eugénie d'Autriche. Le roi Philippe III fait ériger Notre-Dame-de-l'Assomption, chapelle située au cœur de Château-Lambert en 1616. Le château est détruit en 1643, durant la guerre de Dix Ans. Château-Lambert et le Haut-du-Them deviennent français en 1678[réf. nécessaire]. Au cours de la Révolution française, la commune de Château-Lambert porte provisoirement le nom de Mont-Lambert[10].
Les mines ferment sous la Révolution française ; leur exploitation reprend pour quelques années au début du XXe siècle (en partie sous l'occupation allemande), pour l'extraction de molybdène. Notre-Dame-des-Neiges est érigée en 1855 au sommet de la montagne où se dressait jadis le château. Elle commémore les victimes de l'épidémie de choléra de 1854 ; foudroyée en 1973, elle est aussitôt restaurée.
Le fort de Château-Lambert, situé au-dessus du col des Croix, héberge quelques militaires durant la Première Guerre mondiale. Château-Lambert est libéré du joug allemand le .
La vallée de l'Ognon était reliée à celle de la Moselle par un chemin de fer secondaire départemental (on disait « tramway ») exploité par la compagnie des chemins de fer vicinaux de la Haute-Saône (CFV). La ligne de Lure au Haut-du-Them, terminus initial, a été prolongée en 1912 jusqu'au Thillot, grâce à un tunnel de 1 087 m creusé sous le col des Croix[11]. Elle fermera le 1er mars 1938.
En 1972, la commune de Château-Lambert est rattaché à la commune du Haut-du-Them, faute de population. Le village, qui comptait en 1616 entre 600 et 700 habitants (240 en 1790), n'en compte plus en 1968 que vingt[10]
Le village du Haut-du-Them est beaucoup plus récent. À l'origine, il y avait là forêts et prairies, baptisées Haut-du-Them car situées au-dessus du Them, lieu-dit de Servance.
Le Haut-du-Them naquit au XIXe siècle, et resta longtemps un lieu-dit de Servance. Il fut érigé en commune autonome en 1841[2].
La commune a reçu, le , la croix de guerre 1939-1945 à l'issue de la Seconde Guerre mondiale[12]. En effet, elle fut la dernière libérée de la vallée de l'Ognon, le , après de longs combats, des dizaines de milliers d’obus tombés sur le village et 8 victimes civiles.[13].
L'industrie textile est présente sur la commune aux XIXe et XXe siècle.
En 1972, la commune de Château-Lambert est rattaché à celle du Haut-du-Them, qui devint Haut-du-Them-Château-Lambert[2].
La commune fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.
Elle fait partie depuis sa création en 1841 du canton de Mélisey[2]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton s'est agrandi, passant de 13 à 34 communes.
La commune fait partie de la communauté de communes des mille étangs depuis le .
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1953 | Charles Claudel[réf. nécessaire] | |||
1953 | 1972 | Albert Côme (1910-2007)[réf. nécessaire] | Devenu maire de la commune fusionnée |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1972 | mars 1989 | Albert Côme (1910-2007) |
Ancien maire du Haut-du-Them | |
mars 1989 | juin 2001 | Fernand Claudel[15] (1930-2014) |
Enseignant au CEG du Thillot | |
juin 2001 | janvier 2004 | Suzanne Lamboley | ||
avril 2004[16] | Hubert Claudel | Retraité Frère de Fernand Claudel[15][17] | ||
mai 2020[18] | En cours (au 12 juin 2020) |
Sylviane Valdenaire |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1841. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].
En 2019, la commune comptait 442 habitants[Note 3], en augmentation de 1,38 % par rapport à 2013 (Haute-Saône : −1,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1841 | 1846 | 1851 | 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 |
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1 554 | 1 507 | 1 410 | 1 240 | 1 295 | 1 385 | 1 292 | 1 330 | 1 237 |
1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 |
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1 268 | 1 222 | 1 234 | 1 216 | 1 212 | 1 193 | 969 | 929 | 851 |
1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
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838 | 719 | 754 | 766 | 643 | 562 | 521 | 465 | 502 |
2005 | 2006 | 2010 | 2015 | 2019 | - | - | - | - |
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512 | 515 | 449 | 438 | 442 | - | - | - | - |
La mairie accueille une Maison des services publics où est implanté un point « Visioservices », système interactif qui permet aux habitants d'entrer en contact avec notamment la mutualité sociale agricole (MSA), la caisse d'allocations familiales (CAF), la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) et pôle emploi[22].
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Blason | Inconnu. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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