Haussez est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
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Haussez | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Seine-Maritime |
Arrondissement | Dieppe |
Intercommunalité | Communauté de communes des 4 rivières |
Maire Mandat |
Marcel Coaillet 2020-2026 |
Code postal | 76440 |
Code commune | 76345 |
Démographie | |
Gentilé | Hausseziens, Hausseziennes |
Population municipale |
281 hab. (2019 ![]() |
Densité | 21 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 35′ 00″ nord, 1° 40′ 02″ est |
Altitude | Min. 110 m Max. 217 m |
Superficie | 13,15 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Gournay-en-Bray (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Gournay-en-Bray |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Saint-Michel-d'Halescourt, Grumesnil | Canny-sur-Thérain Oise | |
Saumont-la-Poterie | ![]() |
Saint-Samson-la-Poterie Oise |
Ménerval | Doudeauville | Villers-Vermont Oise |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Forges », sur la commune de Forges-les-Eaux, mise en service en 1959[7] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de précipitations de 827,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, dans le département de l'Oise, mise en service en 1944 et à 35 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].
Haussez est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gournay-en-Bray, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (63,7 %), terres arables (33,9 %), zones urbanisées (2 %), forêts (0,4 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Petrus de Hausses en 1291[21]; Noble fieu de Hauseiz en 1405[22]; Capella Sancti Audoeni in ecclesie de Haussez avant 1318; ecclesia de Haussez vers 1321 (Longnon); d'Haussé en 1753[23]; Haussay en 1715 (Frémont); Haussez en 1757 (Cassini)[24].
Fricourt est un hameau d’Haussez[25].
Le nom de ce hameau est attesté sous les formes Frécourt en 1220[26] et Friescourt en 1260[27]; Ce nom vient du vieux mot frich, qui signifie « friche », et de court, « ferme, exploitation agricole ».
L'origine de ce lieu serait une ferme établie sur une lande inculte.
La commune d'Haussez résulte de la fusion en 1824 des deux anciennes communes d'Haussez et de Courcelles-Rançon[28].
FRICOURT a été et est toujours un hameau d’Haussez, commune du canton de Forges-les-eaux, arrondissement de Neufchatel, département de la Seine-Maritime.
Comme Haussez, dont il dépend, il relevait, avant la révolution du seigneur vidame de Gerberoy, lui-même représentant l’évêque de Beauvais qui a son tour relevait du roi. À la mort du dernier vidame héréditaire en 1195, l’évêque de Beauvais devint vidame.(1)
On trouve quelquefois Friécourt et Frécourt; ce nom vient du vieux mot frich, qui signifie friche, et de cortis, cour, enclos. Massevile (1722) dit que Fricourt et un hameau voisin Boshavot, avaient ensemble 20 feux (2). La population de Fricourt en 1852 était de 93 habitants.(1) Donc population constante…
L'origine de ce lieu serait une ferme établie sur une lande inculte. Il est à noter qu’on n’a pas trouvé de vestiges gallo-romains sur le site de Fricourt, bien qu’ils soient communs dans la région.L’établissement de Fricourt remonte probablement au règne de Hugues Capet (960-996), période ou il y eut un grand changement à propos des seigneuries; ce roi, fondateur de la dynastie capétienne, adjugeant les terres incultes à des chevaliers (militaires) plutôt qu’à l’aristocratie carolingienne. Ceci explique probablement pourquoi Fricourt était un fief de haubert; relevant du roi, dont le seigneur en était nécessairement chevalier et devait servir le roi en ses guerres, tel que mentionné dans un compte général des dépenses et revenus du roi Philippe-Auguste pour l'année 1202 (3).
Avec les années, ce fief et bien d’autres de la région furent regroupés sous le vidamé de Gerberoy, représentant le roi, par l’évêque de Beauvais. Du temps de Louis XII, plusieurs des fiefs du roy qui dépendaient auparavant de Grerberoy ont été transférés en la dépendance dela châtellenie de Gournay (duché de Longueville).
Les seigneurs connus de Fricourt. :
Avant 1312 - Jean d’Abancourt, en douaire. Ce même Jean, chevalier, avait servi Philippe IV le Bel en 1302 pour les guerres de Flandre. (4)
1312 (mars) - Mathieu d’Abancourt, son fils. "item, le fié que Jehan d'Albencourt, chevalier, tient pat .I. membre de haubert en douaire a Fricourt, en ladite parroisse de Haussers, dont la proprieté est Mahiu son filg, et rent l'en .C. sous de taille par an;" (4)
1317 (août) - Le roi Philippe V dit Le Long, fils de Philippe IV dit Le Bel, octroya le transfert des droits d'usage de Mathieu d'Abancourt en la forêt de Bray de son fief de Fricourt auxquels ils étaient attachés, à son fief d'Abancourt. Abancourt (76666) est à environ 2 kilomètres de la forêt de Bray, tandis que Fricourt est à huit kilomètres de cette forêt. (5)
1331 - Mahi d’Abancourt (peut-être le même Mathieu). « Mahi d’Abencourt escuyer tient du roy I fie qui vaut XL livres de terre et I arriere fie » (6)
1412 - Druon d’Abancourt - chevalier, selon l’inventaire de la chambre des comptes.(7)
Vers 1450 - Guillaume d’Abancourt, chevalier, fils du précédent (7)
1503 - Andrieu d’Abancourt, fils du précédent, « un pleinf fief à Fricourt» relevant de la châtellenie de Gournay. (appartenant à François d’Orléans-Longueville).(8)
1524 - Jean d’Abancourt, petit fils du précédent (9)
Vers 1550 - Antoinette de Baudreuil, arrière-petite fille d’Andrieu et marié à Jean de Mailly. Elle est toujours dite dame de Fricourt en 1579.(10)
1553 - Jean de Mailly, à cause de sa femme, Antoinette de Baudreuil (10)
1697 - Jacques de Bézu (11)
Sources :
(1) N.R. Potin de la Mairie, Le Bray normand et le Bray picard (1852).
(2) V. État géographique de la province de Normandie, t. II, p. 490, Louis Le Vavasseur de Masseville.
(3) Brussel, Nouvel examen de l'usage général des fiefs en France, t. II, p. CLlI. - ANF.
(4) Cartulaire et actes d 'Enguerran de Marigny publiés par Jean Favier, Cartulaire et actes d 'Enguerran de Marigny (BNF, 1965, Paris), Acte no 32, p. 75-76-77.
(5) Trésor des chartes, J reg.53, Fo 108., BNF
(6) Recherches sur les anciens Comtes de Beaumont, p. 204. Douet d’Arcq. (Les noms des fiefs ne sont pas menionnés.)
(7) ANF PP//1
(8) Registre des fiefs et arrières-fiefs du bailliage de Caux, 1503, A. Beaucousin, 1891.
(9) La Chesnaye Desbois, Recueil de Généalogie pour servir de suite au dictionnaire de la noblesse (Paris, 1783. Tome XIII ou premier recueil), T13 p. 20.
(10) Potin de la Mairie, Recherches ...sur les possessions des Sires normands de Gournay, le Bray normand et le Bray picard et sur toutes les communes de l'arrondissement de Neufchâtel, page 34
(11) A.F.J. Borel d'Hauterive, Armorial Général de France, selon le recueil officiel dressé par C. d'Hozier. (Paris : bureau de l'"Annuaire de la noblesse", 1856-1878), Volume II, page 98.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | Andre Levillain | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avril 2014 | En cours (au 10 août 2020) |
Marcel Coaillet | Réélu pour le mandat 2020-2026[29],[30] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].
En 2019, la commune comptait 281 habitants[Note 8], en augmentation de 4,07 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
655 | 750 | 593 | 707 | 699 | 661 | 670 | 632 | 610 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
616 | 606 | 615 | 580 | 607 | 601 | 605 | 624 | 544 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
544 | 563 | 538 | 530 | 455 | 481 | 495 | 505 | 480 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
422 | 370 | 287 | 265 | 237 | 233 | 268 | 278 | 270 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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281 | 281 | - | - | - | - | - | - | - |