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Communes limitrophes de Haroué
Gerbécourt-et-Haplemont
Ormes-et-Ville
Crantenoy
Affracourt
Vaudeville
Urbanisme
Typologie
Haroué est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,1% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (61,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (49%), forêts (30,8%), prairies (12,1%), zones urbanisées (8,1%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
On s'accorde généralement sur l'origine du suffixe -oué qui signifie «gué» ou «passage à gué» dans la langue régionale et parfois écrit wé[11]. On le trouve également sous la forme -wey dans les chartes de la République de Metz[12]. Le préfixe Har- viendrait du nom de personne franque Hariulf[13]. Cependant, l'association d'un nom de personne à un pont ou à un gué est assez rare. On doit alors mentionner une autre hypothèse locale, sans fondement scientifique, selon laquelle Har viendrait de l'adjectif germanique hard et désignerait ainsi un gué difficile à franchir.
Histoire
On a noté à Haroué les traces d'une présence gallo-romaine.
Le fief d'Haroué relevait de la châtellenie et du bailliage de Nancy; il devint en 1623 le siège d'un marquisat.
Aux XIIe-XIVesiècles, les sires de Haroué y possédèrent leur château, alors environné seulement de quelques dépendances.
Au XVIesiècle, Haroué échut par mariage aux Bassompierre, et son successeur Christophe de Bassompierre fit bâtir un nouveau château dans le style de la Renaissance, qui fut très admiré et dont seuls les communs subsistent en partie. En 1623, le duc de Lorraine Henri II érigea la seigneurie en marquisat, en faveur du célèbre maréchal de Bassompierre[réf.nécessaire].
Le château des Bassompierre fut ruiné lors de la guerre de Trente Ans, et quand le duc Léopold donna Haroué à l'époux de sa favorite, Marc de Beauvau-Craon, celui-ci fit construire le palais actuel par Germain Boffrand en 1720. Le palais a été depuis, malgré quelques interruptions, la résidence des princes de Beauvau-Craon.
Après Haudonviller[Note 3], Haroué prit le nom de Craon par lettres-patentes de Louis XV, données à Versailles au mois de , pour rappeler Craon (Mayenne), berceau de la famille, et ne reprit son nom qu'à la Révolution.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1981
?
Robert Clausse
mars 2001
24 novembre 2020
Guy Bouvier[14],[15] Réélu pour le mandat 2020-2026 Décédé en cours de mandat[16]
Ancien agriculteur exploitant
27 février 2021
En cours
Jean-Marie Marlier
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2019, la commune comptait 506 habitants[Note 4], en augmentation de 9,52% par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle: +0,38%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
550
623
628
573
622
651
666
594
578
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
610
597
519
582
551
588
617
602
593
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
532
489
483
467
443
409
396
419
382
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
2014
353
419
424
451
434
457
471
419
487
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
506
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Édifices civils
Château de Haroué: construit entre 1720 et 1732 par Germain Boffrand pour le prince Marc de Beauvau-Craon, vice-roi de Toscane, connétable de Lorraine. De manière surprenante, l'architecte a dû intégrer dans ses plans les quatre tours et les douves de l'ancien château médiéval de François de Bassompierre. La décoration a été en grande partie confiée à des artistes lorrains: Jean Lamour (1698-1771) pour les grilles, les balcons, et la rampe d'escalier, Pillement (1698-1771) pour le décor peint d'une des tours, Barthélemy Guibal (1699-1757), sculpteur des fontaines de la place Stanislas à Nancy pour la statuaire. Le parc à la française a été dessiné par le décorateur Emilio Terry. De nombreux éléments du château ont été classés monuments historiques par un arrêté du [20].
Édifices religieux
Église de la Très-Sainte-Trinité, XVIesiècle, agrandie au XVIIIesiècle.
Chapelle de l'ancien orphelinat, rue Pouget.
Chapelle de Beauvau (devant le cimetière).
Église de la Très-Sainte-Trinité.
Entrée Haroué.
Personnalités liées à la commune
François de Bassompierre (1579-1646), marquis d'Haroué, maréchal de France, ambassadeur de France, né au château d'Haroué;
Marc de Beauvau-Craon (1679-1754), marquis d'Haroué, 1er prince de Craon, constructeur du château;
Marie-Françoise-Catherine de Beauvau-Craon (1711-1787), marquise de Boufflers, fille du précédent, maîtresse du roi Stanislas Ier;
Bienheureux René Dubroux M.E.P. (1914-1959), missionnaire au Laos, béatifié en 2016;
Marc de Beauvau-Craon (1921-1982), 7e et dernier prince de Beauvau-Craon, mort au château;
François René Cailloux dit Pouget (né en 1767 à Haroué, mort le à Vézelise), général des armées de la République et de l'Empire.
Héraldique
Blason
D’argent à trois chevrons de gueules.
Détails
C’est aussi le blason des villes de Machecoul (Loire-Atlantique) et Chambellay (Maine-et-Loire).
Blason populaire
Les habitants d'Haroué étaient affublés de trois sobriquets en lorrain-roman: «les boquawès» ce qui signifie les têtards, probablement en lien avec la proximité du Madon; «les crôs» ce qui signifie les corbeaux mais il s'agit surtout d'un calembour avec la forme patoise du nom des châtelains, la famille Craon; «les bawés» qui signifie les rustres.
Les habitants de Saxon-Sion avaient un quolibet à l'égard des habitants d'Haroué: «les chins de Hhérouè venat è lè fête sans ête invitès» ce qui veut dire: «les chiens d'Haroué viennent à la fête sans y être invités»[21].
«Haroué», Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Voir Croismare.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, , p.65.
Léon Zeliqzon, dictionnaire des patois roman de la Moselle, troisième partie, Nancy, Université de Nancy, , 718p., p.703.
Dom Jean François, Vocabulaire austrasien, pour service à l'intelligence des preuves de l'histoire de Metz, Metz, Jean-Baptiste Collignon, , 207p. (lire en ligne), p.146.
Aude Wirth, les noms de lieux de Meurthe & Moselle, Esch-sur-Alzette, Luxembourg, Ediprint, , 313p. (ISBN2-914554-43-5), p.169.
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