Hardelot-Plage est une station balnéaire française, appartenant à la commune de Neufchâtel-Hardelot.
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Hardelot-Plage | |
![]() Bord de mer à Hardelot-Plage. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Boulogne-sur-Mer |
Canton | Outreau |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Boulonnais |
Commune | Neufchâtel-Hardelot |
Code postal | 62152 |
Code commune | 62604 |
Démographie | |
Gentilé | Hardelotois(e) |
Population | 1 800 hab. (approximatif[1]) |
Densité | 149 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 38′ 04″ nord, 1° 34′ 44″ est |
Altitude | Min. 4 m Max. 152 m |
Superficie | 12,09 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.hardelot-tourisme.com/ |
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Elle est située sur la Côte d'Opale, dans le département du Pas-de-Calais et la région Hauts-de-France.
Hardelot-Plage se situe sur la Côte d'Opale, entre la ville de Boulogne-sur-Mer et la station du Touquet-Paris-Plage, à environ 100 km à l'ouest de Lille à vol d'oiseau.
Elle est entourée par les communes et territoires suivants :
![]() |
La Manche | Écault | Condette | ![]() |
La Manche | N | |||
O Hardelot-Plage E | ||||
S | ||||
La Manche | Dannes | Neufchâtel |
La sortie 27 de l'autoroute A16 dessert le village voisin de Neufchâtel. Ce dernier abrite également une gare desservie par des TER Nord-Pas-de-Calais (ligne Boulogne-Étaples).
Les lignes "vertes" du réseau de bus boulonnais Marinéo desservent Hardelot.
De nombreuses liaisons douces maillent la station, ainsi que des pistes cyclables, des sentiers de randonnées pédestres et équestres.
Entourée par des forêts et des sites naturels, la station reste relativement à l'écart des villages voisins. Depuis la fermeture de la route traversant le marais de Condette à la fin des années 2000[2], l'accès à la station en voiture se fait obligatoirement par la forêt d'Hardelot, quelle que soit l'origine des automobilistes.
Le paysage se compose (de l'ouest à l'est) :
La station a la particularité d'être entourée par de très nombreux sites naturels protégés très touristiques : les dunes d'Écault au nord-ouest, la forêt d'Écault au nord, la réserve naturelle régionale du Marais de Condette au nord-est, la forêt d'Hardelot à l'est et les dunes mont Saint-Frieux au sud. Les 700 ha de cette dernière constituent la ZNIEFF d'Hardelot[4].
La voie romaine allant d'Amiens à Boulogne-sur-Mer ou via Agrippa de l'Océan passait par la forêt d'Hardelot[5].
La commune de Neufchâtel-Hardelot existe depuis 1954 sous ce nom. Avant cette date, elle portait le nom de Neufchâtel et la station d'Hardelot-Plage dépendait du village.
Au début des années 1900, Hardelot n'est encore qu'une immense garenne bordée de dunes de sable blond jouxtant la mer d'un côté et une forêt relativement giboyeuse de plus de 600 hectares. Elle attire de nombreux adeptes qui chassent déjà à cette époque chevreuils, sangliers, lièvres, lapins, perdreaux, bécassines et faisans.
En 1905, un mécène anglais, John Whitley, déjà propriétaire du château d'Hardelot depuis 1897 et promoteur du Touquet-Paris-Plage, veut faire d'Hardelot la nouvelle station balnéaire à la mode et le centre mondain des sports. Avec des amis français, il achète 400 hectares de terrain et crée « la société d'Hardelot ».
Dès 1908, 20 villas apparaissent autour des tennis en bord de plage. C'est l'architecte Louis Marie Cordonnier, ami de John Whitley, qui réalise ces vastes et singulières villas qui caractérisent encore aujourd'hui Hardelot. En 1911, l'illustre aviateur Louis Blériot se fait construire une villa sur la digue. Il conçoit et commercialise le premier aéroplage français, l'ancêtre du char à voile, qui va attirer de très nombreux adeptes sur la plage de la station.
En 1910, Hardelot est érigée en paroisse et accueille son premier curé, celui de Condette, l'Abbé Bouly, connu pour ses talents de sourcier et d'herboriste.
En 1913, Hardelot est officiellement classée « station climatique ». Elle était surnommée la « reine des plages » ou la « plage des reines » en référence aux familles royales anglaises et belges qui y ont séjourné[7].
La Première Guerre mondiale ne nuit pas à la station, bien au contraire. En raison de sa proximité avec le front des opérations et avec le camp britannique d'Étaples, elle se transforme en un centre militaire très actif. John Whitley accueille les officiers alliés dont bon nombre d'entre eux vont acheter un terrain et se faire construire une villa.
Le 8 août 1925, une lame de fond emporte treize jeunes wattrelosiens d'une colonie de vacance[8].
L'entre-deux-guerres marque l'apogée d'Hardelot qui rivalise avec le Touquet Paris-Plage et attire des personnalités venues de toute l'Europe, surtout de Belgique, des Pays-Bas et d'Angleterre. De nombreuses villas sont construites, où résident les grands noms du champagne, du textile et de la gastronomie française[7].
Mais la Seconde Guerre mondiale interrompt la politique des loisirs et des mondanités et sonne le glas de la station. Hardelot est occupée, pillée et dynamitée jusqu'aux bombardements alliés de 1944 qui finiront de la défigurer. Elle fut la cible d'un des premiers raids commandos alliés lors de l'opération Abercrombie.
Après la guerre, Hardelot renaît lentement de ses cendres grâce à de nouveaux passionnés et aux dommages de guerre. Louis-Stanislas Cordonnier et son cousin Claude Lefebvre, petits-fils de Louis Marie Cordonnier, reconstruisent un certain nombre des villas détruites. En 1958, le promoteur lillois Joseph Lesur achète la société d'Hardelot et relance la station, avec l'aide de ses fils José et Francis. En 1999, ils revendent la société d'Hardelot à Nicolas Boissonnas, qui poursuit aujourd'hui de nouveaux projets pour Hardelot.
Les revenus de la population d'Hardelot sont très élevés. La station d'Hardelot seule n’étant pas une commune, il est difficile de trouver des chiffres précis sur la richesse de ses habitants. La commune qui regroupe Hardelot et Neufchâtel affiche un revenu moyen de 42 845 € en 2011, ce qui la place 5e des 895 communes du Pas-de-Calais[9]. En 2013, le magazine économique Capital classe Neufchâtel-Hardelot parmi les communes où se concentrent les plus hauts revenus en France[10]. Il faut rajouter à cela que des différences importantes existent sur le plan socio-économique entre les deux territoires de la commune : les revenus étant beaucoup plus importants à Hardelot qu'à Neufchâtel[11].
Hardelot est majoritairement habité par des cadres supérieurs et des professions libérales[11].
La station balnéaire rencontre un important succès. Durant l'été, de nombreux vacanciers viennent de toute la France, de Belgique et d'Angleterre, faisant passer la population de 1 800 l'hiver à 15 000 (voire 20 000) l'été[1]. L'offre hôtelière y est importante et on y dénombre beaucoup de résidences secondaires[12].
De nombreuses activités sont proposées à Hardelot[7] :
Hardelot abrite également des centres de loisirs, un cinéma (2 salles, 656 places[14]), un grand jardin d'enfants, des bars, des discothèques...