Harcourt est une commune française située dans le département de l'Eure en région Normandie.
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Harcourt
L'église Saint-Ouen Classée MH (1862) et la mairie d'Harcourt Inscrite MH (2001).
Communauté de communes Intercom Bernay Terres de Normandie
Maire Mandat
Bernard Aubry 2020-2026
Code postal
27800
Code commune
27311
Démographie
Gentilé
Harcourtois
Population municipale
1 086 hab. (2019 )
Densité
71 hab./km2
Géographie
Coordonnées
49° 10′ 04″ nord, 0° 47′ 14″ est
Altitude
Min. 81 m Max. 147 m
Superficie
15,2 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton de Brionne
Législatives
Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Harcourt
Géolocalisation sur la carte: France
Harcourt
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Harcourt
Géolocalisation sur la carte: Normandie
Harcourt
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Les habitants sont des harcourtois.
Géographie
Localisation
La commune d'Harcourt se situe au centre-ouest du département de l'Eure en région Normandie. Appartenant à la région naturelle de la campagne du Neubourg, elle occupe un territoire compris entre la vallée de la Risle, à l'ouest, qui marque la limite avec le Lieuvin et une petite vallée sèche, à l'est, dans laquelle serpente la voie verte Évreux - Le Bec-Hellouin. Son paysage est très ouvert car il est constitué de grandes étendues de cultures consacrées au blé, à l'orge ou aux betteraves[1]. Toutefois, il se trouve très largement fermé à l'ouest et à l'est par les lisières boisées des vallées. Le bourg de la commune est à 6,1 km au sud-est de Brionne[2], à 16,1 km au nord-est de Bernay[3], à 31,1 km au nord-ouest d'Évreux[4] et à 37,2 km au sud-ouest de Rouen[5].
Nassandres-sur-Risle (comm. dél. de Perriers-la-Campagne)
Nassandres-sur-Risle (comm. dél. de Perriers-la-Campagne), Thibouville
Rouge-Perriers
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]
Moyenne annuelle de température: 10,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Menneval», sur la commune de Menneval, mise en service en 1962[14] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[15],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6°C et la hauteur de précipitations de 780,8 mm pour la période 1981-2010[16].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Évreux-Huest», sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à 34 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 10,3°C pour la période 1971-2000[18] à 10,8°C pour 1981-2010[19], puis à 11,2°C pour 1991-2020[20].
Urbanisme
Typologie
Harcourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[21],[22],[23].
La commune est en outre hors attraction des villes[24],[25].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,8% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (61,1%), forêts (22,6%), prairies (6%), zones urbanisées (5,6%), zones agricoles hétérogènes (4,7%)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[27].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Normannus de Herolcurt en 1030-1035, Harecotium (Neustria pia), Harecort (roman de Rou) à la fin du XIesiècle, Harulfi Curtis ou Cortis (Orderic Vital) au début du XIIesiècle, Harecurt (Guillaume de Jumièges), Harecuria en 1179 (lett. de Robert d’Harcourt), Herecuria en 1214 (feoda Normanniæ), Hauricuria en 1223 (ch. de Saint-Étienne de Renneville), Hardicuria en 1285 (André Duchesne), Harecourt en 1329 (chron. des quatre 1ers Valois) et en 1378 (capitulation de Beaumont-le-Roger), Harcort en 1355 (chron. des abbés de Saint-Ouen) et Harecord (documents anglais)[28],[29].
François de Beaurepaire note que lors de la colonisation anglo-scandinave, le mode de composition toponymique en -court n'était plus en usage[28], par conséquent l'élément -court ne peut pas être précédé d’un nom de personne norrois ou anglo-scandinave, mais bien plutôt francique, comme c'est généralement le cas ailleurs en France.
L'appellatif court est issu du gallo-roman CŌRTE (du latin curtis ou cortem, latin classique cohors, cohortis, français moderne «cour»), terme désignant une exploitation rurale, et qui traduit le germanique hof de sens proche. Il n’existe comme appellatif toponymique que dans la partie nord du domaine d’oïl. Le premier élément est l'anthroponyme germanique Hariulf[28].
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Champ-Social[30].
Histoire
Le village est le fief d'origine de la famille ducale d'Harcourt, une des plus anciennes familles nobles de France et d'Angleterre (première moitié du IXesiècle).
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Bernay du département de l'Eure. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la deuxième circonscription de l'Eure.
La commune a été fugacement de 1793 à 1800 le chef-lieu du canton d'Harcourt. Elle est rattachée à cette date au canton de Brionne[30]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 23 à 44 communes.
Intercommunalité
La commune fut membre de la communauté de communes rurales du canton de Brionne, créée fin 1997.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), cette intercommunalité fusionne avec ses voisines pour former, le , l'Intercom Bernay Terres de Normandie dont la commune est désormais membre.
Responsable commercial médical retraité Maire réélu pour le mandat 2020-2026[33],[34]
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36].
En 2019, la commune comptait 1 086 habitants[Note 7], en augmentation de 10,82% par rapport à 2013 (Eure: +0,75%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
947
1 320
1 335
1 135
1 339
1 310
1 242
1 228
1 206
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 080
1 068
966
1 011
967
964
873
834
775
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
778
718
684
678
673
638
652
706
805
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
925
933
935
934
957
909
908
907
977
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 068
1 086
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune d'Harcourt compte trois édifices classés ou inscrits au titre des monuments historiques:
Le château d'Harcourt (XIIIe, XIVe, XVIeetXVIIesiècles) Classé MH(1862) Classé MH(1995)[38];
L'église Saint-Ouen (XIIe, XIIIeetXVIIesiècles) Classé MH(1862)[39]. Le chœur avec abside et le clocher datent du XIIIesiècle. Une nouvelle façade a été réalisée au début du XVIesiècle. L'église possède une chambre de charité du XVIesiècle avec son décor peint et une sacristie du XVIIesiècle. Des remaniements ont eu lieu au XIXesiècle;
Hôtel de ville d'Harcourt (XIXesiècle) Inscrit MH(2001)[40]. Ancienne halle datant de la fin du Moyen Âge appartenant au domaine d'Harcourt. Elle est devenue la propriété de la commune en 1848 pour y installer la mairie et divers équipements communaux.
Par ailleurs, figure à l'inventaire général du patrimoine culturel:
Prieuré (ancien) Notre-Dame-du-Parc [42]. Prieuré fondé au XIIIesiècle par Jean d'Harcourt pour servir de lieu de sépulture à sa famille[43]. L'ensemble fut vendu durant la Révolution française, puis utilisé comme carrière de pierres. Il ne subsiste, à ce jour, que quelques hangars de la ferme, deux constructions carrées et les vestiges d’une crypte souterraine[44];
Le château des Rufflets dans le hameau de Chrétienville;
Le château de Beauficel;
L'ancienne gare. En 1889, une voie de chemin de fer reliant Évreux à Honfleur est créée. Elle participe de l'essor de l'agriculture locale et de l'émergence du tourisme balnéaire. Harcourt, qui se trouve sur le tracé de cette ligne, possède sa propre gare. Cette voie ferrée ferme en 1969 faute de trafic suffisamment important. Laissée à l'abandon pendant de nombreuses décennies, elle est bitumée en 2007 et convertie en voie verte d'Évreux à la vallée du Bec. La gare est toujours là pour témoigner de ce passé.
L'ancien hospice des Augustines. Il a été créé en 1695 par Marie-Françoise de Brancas, l'épouse d'Alphonse-Henri de Lorraine, alors comte d'Harcourt. L'hospice a fonctionné jusqu'en 2012 avant d'être remplacé par un établissement plus moderne[45],[46].
La vallée de la Risle de Brionne à Pont-Audemer, la forêt de Montfort[47];
La vallée de la Risle de la Ferrière-sur-Risle à Brionne, la forêt de Beaumont, la basse vallée de la Charentonne[48].
Site classé
Les deux marronniers (abattus au ) encadrant l'entrée de la propriété de M. Pinchon Site classé (1936) [49].
Personnalités liées à la commune
Liste des seigneurs d'Harcourt
Françoise de Brancas (ca 1650-1715), princesse d'Harcourt, a laissé son nom à une rue et une place de la commune
Paul Chrétien (1862-1948), général de division qui s'est illustré pendant la Première Guerre mondiale, président de la société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure, retiré à Harcourt (l'Ermitage). La place de la mairie lui doit son nom.
Michel-Paul Giroud (1933-2011), dessinateur de bandes dessinées français.
Héraldique
Ces armes peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui: de gueules aux deux fasces d'or
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[11].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
François de Beaurepaire (préf.Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221p. (ISBN2-7084-0067-3, OCLC9675154).
Ernest de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, 1877, p. 108 in Dictionnaire topographique de la France comprenant LES NOMS DE LIEUX ANCIENS ET MODERNES CTHS DicoTopo.fr (lire en ligne) .
Anthony Bonnet, «Trois candidats ambitieux aux élections municipales partielles à Harcourt: Des élections municipales complémentaires sont organisées à Harcourt dimanche 23 septembre. Trois candidats ont décidé d'unir leurs forces en formant une liste. Ils veulent donner un nouvel élan à la commune en rejoignant l'équipe de Bernard Aubry», L'Éveil normand, (lire en ligne, consulté le )«La commune d’Harcourt (Eure) aura bientôt un nouveau maire. Trois mois après la démission d’Alain Vannier, les électeurs sont appelés aux urnes afin de compléter le conseil municipal, où trois postes sont vacants, une étape indispensable afin d’élire le premier magistrat».
Nicolas Berrod, «Dans le quotidien de trois maires: Nous avons suivi trois maires de communes – du village à la grande ville – situées dans l’Eure. Résultat: de la joie, mais aussi contraintes, financières et réglementaires, toujours plus pesantes», Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
Anthony Bonnet, «Municipales 2020. Harcourt: Bernard Aubry veut promouvoir le bien-vivre: Le maire Bernard Aubry est le seul candidat aux élections municipales à Harcourt. Son équipe est composée de plusieurs nouveaux visages», L'Éveil Normand, (lire en ligne, consulté le )«Élu maire en 2018 suite à la démission d’Alain Vannier, il veut promouvoir le bien vivre dans la commune».
Ernest-Victor Veuclin, Manufacture de dentelle à Harcourt et Bernay: Extrait d'un Mémoire sur le Paupérisme lu au Congrès de la Sorbonne, en 1887, Bernay, Impr. E. Veuclin, (lire en ligne).
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