Guémappe est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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Guémappe | |
![]() La commune, avec au centre l'église Saint-Léger. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Arras |
Intercommunalité | Communauté urbaine d'Arras |
Maire Mandat |
Reynald Roche 2020-2026 |
Code postal | 62128 |
Code commune | 62392 |
Démographie | |
Gentilé | Gammappiens |
Population municipale |
361 hab. (2019 ![]() |
Densité | 80 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 15′ 16″ nord, 2° 53′ 24″ est |
Altitude | Min. 52 m Max. 92 m |
Superficie | 4,52 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Arras (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Arras-3 |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune fait partie de la communauté urbaine d'Arras qui regroupe 46 communes et compte 108 347 habitants en 2018.
La commune est située au sud d'Arras, sur l'axe Arras-Cambrai, à l'intersection avec la départementale 34 et à proximité de l'autoroute A1.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :
Monchy-le-Preux | ||
Wancourt | ![]() |
Vis-en-Artois |
Héninel | Chérisy |
La commune est traversée par le Cojeul, cours d'eau de 25 km, qui prend sa source dans la commune de Douchy-lès-Ayette et se jette dans la Sensée au niveau de la commune d'Éterpigny[1].
La commune est située dans le paysage régional des grands plateaux artésiens et cambrésiens tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[2]. Ce paysage régional, qui concerne 238 communes, est dominé par les « grandes cultures » de céréales et de betteraves industrielles qui représentent 70 % de la surface agricole utilisée (SAU)[3].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 2[Note 2] : le complexe écologique de la vallée de la Sensée. Cette ZNIEFF de la vallée de la Sensée s’étend sur plus de 20 kilomètres depuis les communes de Remy et Haucourt jusqu’à la confluence de la rivière canalisée avec l’Escaut. Elle forme une longue dépression à fond tourbeux, creusée entre des plateaux aux larges ondulations ; Ostrevent au Nord, bas-Artois au Sud et Cambrésis à l’Est.[4].
Guémappe est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[5],[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87,9 %), zones urbanisées (6,4 %), prairies (5,6 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Mentionné sous la forme latinisée Gammapium en 1135.
L'origine du toponyme Guémappe serait un dérivé de Gamapia » qui a donné les Gamaches, Jemappes, Jemeppe, etc. Le premier élément Gam- a été rapproché du latin gemelli « jumeaux » et du grec gamein « marier ». Le radical ap (celtique) ou apa (bas allemand) veut dire eau. Leur réunion (Gam apa) signifie « la double eau », « les deux eaux ». Le sens global serait donc : « confluent »[12].
La seigneurie appartint aux Wancourt et aux Montmorency. Le village fut le théâtre de violents combats en avril 1917 et en août 1918.
Venus du petit port de Grimsby (au nord-est de l’Angleterre) et appartenant au 10e régiment du Lincolnshire, vingt soldats britanniques, foudroyés le et figés coude contre coude dans une ultime danse macabre, ont été inhumés dans une fosse par leurs compagnons d’arme au lieu-dit le Point-du-Jour. Cette étonnante pratique funéraire n’est pas sans rappeler celle de 50 soldats écossais inhumés à Guémappe sur la route de Cambrai, dans leur tranchée « de départ d’assaut » et unis dans la mort, le bras enserrant la taille de leur voisins.
Au-delà de la violence des combats, la fouille d’Arras a montré que des soldats détenaient encore sur eux une trousse d’urgence réglementaire contenant ouate, épingles de sûreté et fiole d’iode. Nombreux portaient le badge de bronze au nom de leur régiment. Enfin, certains possédaient casque et masque à gaz. Trois membres d’une même famille étaient côte à côte.
53 hommes de troupe du Lincolnshire Regiment étaient encore récemment portés disparus ; aujourd’hui, 25 d’entre eux ont été retrouvés. L’identification des corps est rendue particulièrement difficile par le peu d’objets personnels en place ou conservés ; la plupart étaient récupérés avant inhumation et restitués aux familles. De plus, durant la Grande Guerre, les plaques d’identité britanniques étaient en cuir bouilli et ne se sont qu’exceptionnellement conservées. Cependant, deux soldats du Royal Scots Regiment ont été identifiés par la Commonwealth War Graves Commission. Tous ont été inhumés dans le cimetière militaire britannique du Point-du-Jour.
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2008 | Jacques Tricart | ||
mars 2008 | En cours (au 16 janvier 2015) |
Reynald Roche | Ancien cadreRéélu pour le mandat 2014-2020[13],[14],[15],[16] Réélu pour le mandat 2020-2026[17],[18] |
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Les habitants de la commune sont appelés les Gammapiens[19].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].
En 2019, la commune comptait 361 habitants[Note 5], en augmentation de 3,44 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
305 | 333 | 343 | 347 | 448 | 452 | 461 | 482 | 483 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
432 | 429 | 464 | 486 | 440 | 433 | 422 | 421 | 398 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
382 | 368 | 321 | 184 | 223 | 211 | 213 | 222 | 221 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
260 | 250 | 240 | 248 | 343 | 392 | 360 | 364 | 341 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
361 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,5 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 177 hommes pour 172 femmes, soit un taux de 50,72 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,2 | 90 ou + | 0,6 |
7,3 | 75-89 ans | 8,1 |
20,2 | 60-74 ans | 17,6 |
26,5 | 45-59 ans | 33,9 |
14,6 | 30-44 ans | 12,5 |
14,3 | 15-29 ans | 11,2 |
15,9 | 0-14 ans | 16,1 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
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Blason | D'or à la croix de gueules chargé en coeur d'un losange du champ, cantonnée de quatre alérions d'azur[27]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |