Guillon-les-Bains est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Guillon-les-Bains | |
![]() Anciens thermes de Guillon-les-Bains. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Doubs |
Arrondissement | Besançon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Doubs Baumois |
Maire Mandat |
Damien Cartier 2020-2026 |
Code postal | 25110 |
Code commune | 25299 |
Démographie | |
Population municipale |
110 hab. (2019 ![]() |
Densité | 23 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 19′ 11″ nord, 6° 23′ 39″ est |
Altitude | Min. 286 m Max. 561 m |
Superficie | 4,72 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Baume-les-Dames |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ses habitants se nomment les Guillonnais et Guillonnaises.
Guillon en 1584 ; Devient Guillon-les-Bains par décret du [1] pour se distinguer de Guillon dans le département de l'Yonne, et du fait qu'une station thermale existe alors sur le territoire de la commune.
![]() |
Villers-Saint-Martin | Lomont-sur-Crête | Cusance | ![]() |
Pont-les-Moulins | N | Montivernage | ||
O Guillon-les-Bains E | ||||
S | ||||
Adam-lès-Passavant | Passavant |
Guillon-les-Bains est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,3 %), zones agricoles hétérogènes (38,5 %), prairies (7,3 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Bien que cité pour la première fois au XVIe siècle, le village existait déjà au XIe siècle et dépendait de la seigneurie de Cusance. Les habitants vivaient sous le régime de la mainmorte[9].
À la suite d'analyses menées, en 1786, par Mr Damotte, un médecin, celui-ci affirme que l'eau d'une source de la commune a des vertus médicinales, ce que confirme la Société royale de médecine[10].
En 1815, un industriel de Cusance, M. Pouillet[Note 2], achète la source pour proposer des cures. Il fait construire, à proximité, le bâtiment de la station thermale. Celui-ci est placé au milieu d’un parc et rassemble les différentes fonctions habituellement éclatées dans un quartier thermal : les bains occupent la partie orientale, un restaurant le soubassement et une salle de jeux le rez-de-chaussée surélevé. Les chambres sont réparties sur les deux étages[11].
Guillon accueille une soixantaines de curistes à l'ouverture en 1824. Ce nombre va augmenter jusqu'à une centaine, nécessitant une extension du bâtiment en 1840. L’eau de Guillon guérit «tout» ; c’est une panacée. Guillon devint, jusqu'à la seconde guerre mondiale, une station de cure réputée en France (principalement à Paris)[10].
La source s'est tarie, en 1940, durant l'occupation allemande[9], ce qui a entrainé la fermeture définitive de l'établissement thermal[9].
Le bâtiment est composé aujourd'hui de 5 gîtes et 12 appartements ainsi que d'un restaurant.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1907 | 1912 | Jules Simon | ||
1912 | 1919 | Léonis Courgey | ||
1919 | 25.07.1926 | A. Demougeot | ||
25.07.1926 | 18.05.1945 | Albert Courgey | ||
18.05.1945 | 14.03.1971 | Henri Magnin | ||
14.03.1971 | 1978 | Marius Charrière | ||
1978 | 19.03.1989 | Michel Courgey | ||
19.03.1989 | 11.03.2001 | Odette Magnin | ||
11.03.2001 | 21.3.2008 | Jean-Luc Martin | ||
21.3.2008 | 2014 | François Roussillon[12] | ||
2014 | En cours (au 31 mai 2020) |
Damien Cartier [13] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
SE | Agent technique |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].
En 2019, la commune comptait 110 habitants[Note 3], en augmentation de 15,79 % par rapport à 2013 (Doubs : +2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
209 | 203 | 206 | 185 | 234 | 259 | 243 | 250 | 176 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
183 | 185 | 171 | 166 | 157 | 201 | 162 | 159 | 154 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
121 | 104 | 112 | 133 | 115 | 100 | 114 | 108 | 101 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
97 | 93 | 87 | 103 | 100 | 118 | 128 | 129 | 102 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
109 | 110 | - | - | - | - | - | - | - |
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